Sylvain Wagnon

Je ne sais pas si vous avez connu "Le manuel des Castors Juniors" présenté par Riri, Fifi et Loulou les neveux de Donald ? Et bien ce livre m'y fait penser. La seule différence c'est que celui de Sylvain Wagon, l'auteur, s'adresse plus aux parents. Une belle façon de donner la fibre écologique à nos chers têtes blondes sous formes de jeux et d'astuces. Quelques exemples : Pour les enfants de 3 ans et plus leur faire observer le ciel et les nuages. A partir de 6 ans leur faire observer la nature par les saisons ou prendre des photos de la flore et de la faune.

Même si les parents n'ont pas beaucoup de connaissances en la matière, ce livre explique bien comment faire découvrir la nature à leurs chers bambins de 3 à 6 ans.

Les textes de l'auteur sont bien adaptés ainsi que les illustrations en couleurs de Adegie qui sont sympas.

Un livre qui gagne à être connu.

Ce livre d'activités propose une approche en deux temps.

D'abord une courte introduction aux pédagogies alternatives mettant en lien éducation des enfants et découverte de la nature. Le concept des "Forrest schools" est alors évoqué et quatre axes différents sont développés :

- Eveil des sens et de la créativité.

- Respect de l'ensemble des éléments de la nature.

- Développement de l'entraide et de la coopération.

- Elaboration d'une éducation nouvelle à la nature.



Puis une deuxième partie vous permet d'entrer dans le vif du sujet avec 50 propositions de jeux pour découvrir la nature avec les enfants de 3 à 10 ans même si certains d'entre eux sont déjà accessibles avec des plus petits. L'âge est notifié en haut de chacune des fiches.



Chaque proposition s'organise comme suit :



- Une courte présentation du jeu.

- L'intérêt de l'activité proposée.

- La mise en pratique.



J'ai trouvé les propositions intéressantes et variées. Elles mettent l'accent sur l'observation, l'apprentissage manuel, le partage d'expériences.

Les jeux proposés sont simples à mettre en place, certains nécessitent toutefois un encadrement plus sérieux par un adulte.

Des mises en garde autour de la toxicité de certaines plantes mettent en avant la nécessité d'un accompagnement car la nature est parfois dangereuse.



Rien n'est donc oublié dans ce petit manuel d'éducation positive.



L'illustration est charmante et on trouve une petite liste de ressources utiles en fin d'ouvrage.



Si vous avez envie de vous allonger par terre pour observer les nuages, de fabriquer des briquettes de terre et d'argile, de créer un bâton-souvenir sur lequel accrocher les objets glanés lors de vos balades ou de fabriquer des bombes à graines, cet ouvrage est pour vous.

Ce petit ouvrage ne fait pas beaucoup de bruit et c'est bien dommage !



Ce petit manuel, pratique et efficace, offre deux parties à son lecteur. Un premier chapitre qui explique clairement les enjeux qui se cache derrière la pratique d'activités natures et une seconde, moins théoriques, sous forme de catalogue d'activités.



Chaque activité est présenté comme une fiche d'activité que j'utilise, en tant qu'animatrice professionnelle. Celles qu'offre l'auteur sont parfois classiques et déjà connues pour certaines, mais d'autres sont très originales ! Elles sont claires, efficaces et bien expliqués. Je recommande cet ouvrage que je n'hésiterai pas à utiliser en centre de loisirs.



Un ouvrage à recommander aux parents, familles, encadrants natures et animateurs...
Lien : http://bibliokinderine.canal..

Une fois n’est pas coutume, le « lundi kids (pas) only » de cette semaine sera consacré à un manuel plutôt sympathique, à un guide visant à ouvrir les enfants à la nature et du coup à plus long terme à les sensibiliser à l’importance de protéger l’environnement. Cet ouvrage est divisé en deux parties.



La première partie expose les bienfaits pour les enfants d’une exposition dès le plus jeune âge à la nature. Le livre évoque notamment les « Forest Schools » qui existent à travers le monde et qui proposent aux enfants un enseignement en pleine nature, je ne connaissais pas et j’ai trouvé cela très intéressant.



La deuxième partie propose 50 activités à faire en famille, certaines très simples et ne nécessitant pas de mise en place ou de matériel, d’autres un peu plus complexes (mais toujours très accessibles). Toutes les activités sont orientées découverte de la faune ou de la flore, apprentissage des saisons, préservation de la nature ou création grâce à la nature.



Mes activités préférées ? Observer les nuages (plus scientifique qu’il n’y parait a priori), fabriquer du papier-graines, construire un abri pour les oiseaux et écrire la légende de la nature (on ne se refait pas !).



En bref : un petit livre très complet pour une approche d’une éducation un peu différente et une sensibilisation de tous à la nature !



Je remercie donc vivement Babelio et les éditions Hatier pour cet ouvrage (reçu dans le cadre de la dernière opération Masse Critique) et je suis impatiente de pouvoir le partager aux lecteurs, petits et grands, de ma bibliothèque municipale.

Marie Huot est née Mathilde Marie Constance Ménétrier en 1846 dans l'Yonne, d'un milieu bourgeois, et est décédée en 1930. Avec son mari Anatole Théodore Marie Huot, un fonctionnaire de l'Instruction Publique et libre-penseur, elle évolue et milite dans le mouvement libertaire de la fin du XIXe siècle. Poétesse, journaliste, grande voyageuse, oratrice hors-pair, elle devient conférencière et milite contre la vivisection, contre la tauromachie introduite en France au moment du Second Empire, réhabilite Malthus avec des camarades, et préconise la grève des ventres, prône l'amour libre et l'éducation sexuelle, et aborde la question de l'avortement auprès des femmes qui pâtissent de grande pauvreté comme soutiens d'immenses familles, puisque les moyens de contraception arriveront bien plus tard. Marie Huot est passionnante par sa faculté de voir les choses globalement, top down, et de lier les problématiques sociales entre elles. Alors que le patriarcat a la capacité d'instaurer la fragmentation et les déconnexions, le féminisme radical, lui, rétablit les connections, lie la pensée et l'action, d'où sa dangerosité pour l'ordre établi, selon une citation de Robin Morgan. Marie Huot, comme ses contemporaines, a cette capacité de restaurer les connections, elle pense large, comme son style. Elle cherche et tâtonne, explore sans réticences l'eugénisme et le malthusianisme, participe à un mouvement antivaccins du temps de Pasteur. Mais comment la juger à l'aune de ce que l'on sait aujourd'hui, elle qui vivait à la charnière des deux derniers siècles ? ...


Lien : https://hypathie.blogspot.co..

Voici un bel état des lieux sur le sujet. Un brin trop universitaire dans les discours à mon goût… Aussi bien dans la présentation des chapitres que dans le ton utilisé, on sent que ce n’est pas une lecture ‘de table de nuit’. On dirait un mémoire, un projet de recherche. Mais c’est aussi cela qui fait la richesse de l’ouvrage. L’auteur a une très longue liste de sources à la fin. Une bibliographie complète est disponible si vous voulez en savoir plus sur le sujet.



Il nous parle d’éducation positive, de la libéralisation de l’éducation et tous les types d’Ecoles Nouvelles où il est question d’autonomie de l’enfant, de centre d’intérêt et de développement personnel plutôt que de compétition.



J’ai aimé en savoir plus sur tous les aspects que prônent ces éducations alternatives : convergence de la bienveillance, psychologie positive, pédagogie active… Montessori est abordée à plusieurs reprises mais pas uniquement. D’autres grandes figures sont citées et leurs travaux sont résumés, comparés les uns aux autres (Freinet, Decroly, Korczak, Morin…). Les préceptes qu’ils abordent sont des plus passionnants : le Care et les life skills (bien-être et résilience), l’Ecole du Sens pour toute la vie, l’aspiration au bien-être et au bonheur…



« Le savoir n’est pas une simple transmission de l’enseignant à l’élève : c’est une conquête dans laquelle l’enfant peut s’engager totalement ».



On aborde aussi les (presque) dérives comme les parents hélicoptère et l’hyperparentalité notamment et l’auteur prend le temps de mettre du cadre en parlant de diverses mutations sociales, de la prise en compte de l’individualité et il nous plonge aussi dans l’histoire de l’émergence de ces éducations alternatives.



Une belle présentation de ce qui existe en France et Belgique (surtout) et de l’origine de ces types d’éducations autres qui diffèrent de la scolarité standard en vigueur dans la plupart des pays démocratiques.



Tous les sujets ne sont pas abordés en profondeur. On survole un peu le paysage mais de nombreuses sources sont disponibles pour ceux qui souhaitent approfondir le domaine. Intéressant mais théorique. Si vous voulez un roman qui aborde ces thématiques avec humanité et bienveillance, je vous recommande chaudement Archie d’Alia Cardyn !



Partenariat non rémunéré – Service de presse envoyé par la maison d’édition dans le cadre de la masse critique Babelio.
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