AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.64/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 22/12/1947
Biographie :

Sylvie Buisson, historienne d'art, membre de l’Union Française des Experts depuis 1989 (pour Léonard Foujita et son œuvre) a été conservateur délégué au Musée du Montparnasse, à Paris, de 2002 à 2007.

Née à Roanne dans la Loire en 1947 et ayant fait des études classiques dans les Maisons d’Éducation de la Légion d’Honneur, Sylvie Buisson poursuit des études d’Arts Plastiques et d’Histoire de l’Art entre 1964 et 1969. Historienne d’art, elle a consacré son Diplôme d’Arts Plastiques à l'étude iconographique et historique de Tsushigumo, une pièce importante du Théâtre Nô. Cette maîtrise constitue le point de départ de son approche vécue du Japon : l’architecture, l’artisanat, la vie quotidienne et les artistes japonais au cours de séjours qui l'amènent à découvrir le Japon traditionnel en province surtout.
Parallèlement, elle est professeur titulaire d’Arts Plastiques de 1970 à 1990 (départ en retraite anticipée) dans la région parisienne. Entre 1975 et 1987, elle voyage fréquemment au Japon pour réaliser conjointement avec son mari Dominique Buisson deux ouvrages « Temples et sanctuaires au Japon » Éd. Le Moniteur, Paris 1981 et « Kimono, art traditionnel du Japon » Éd. Bibliothèque des Arts, Paris 1983. Sa rencontre avec le trésor national vivant, Serizawa Keisuke, à Shizuoka en 1976 a été le choc qui a déterminé son engagement à défendre et étudier le phénomène d'un autre artiste japonais charismatique proche de l'Occident, Foujita.
En 1985, elle est membre du comité d’organisation de l’importante Exposition Commémorative du Centenaire de la Naissance de Foujita qui se déroule au Japon dans cinq musées et au Musée de Montmartre à Paris.
En 1987, paraît le premier volume du catalogue général de l’œuvre de Foujita, Éd.ACR (1180 reproductions d’oeuvres et la biographie de Foujita)après une bataille juridique de trois ans qui a opposé les auteurs et l'éditeur à Madame Foujita, Kimiyo, troisième femme de l'artiste, opposée à toute publication. L'autorisation de publier, délivrée par le tribunal de Nanterre, a fait jurisprudence ; Madame Foujita ayant été condamnée pour abus de droit notoire, c'était la première fois qu'un ouvrage était publié sans le consentement d'un ayant-droit. Et ensuite, s'engageant sur les traces de Foujita, Sylvie Buisson recueille pendant plus de trente ans les témoignages et les documents qui lui permettent de publier un second volume en 2001 et un troisième volume en 2007 et d’archiver aujourd’hui plus de 3500 oeuvres
____
Bio
+ Voir plus
Source : Wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Sylvie Buisson   (13)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Sylvie Buisson, commissaire de l'exposition "Femmes artistes".


Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Foujita ne triche pas, il ne fait que dessiner la vérité que lui renvoie le modèle, son âme plus spécialement, mais il n'en retient que la moelle, évacuant toute anecdote éphémère. L'essence du modèle est dans le trait, non pas dessinée ou peinte avec des traits, des limites ou des contours. L'art de Foujita est différent de ce que l'Occident considère comme un tracé ou un contour. Le trait est vivant.
Commenter  J’apprécie          160
... il ne ressemble à personne, même pas à un autre Japonais.
Sa frange noire, ses lunettes de myope, ses costumes étranges qu'il confectionne dans le tissu des rideaux et des corsets, ses bijoux trop voyants qui pendent à son cou et à ses oreilles comme ceux des gitans effraient....
Et que dire de la montre-bracelet qu'il s'est tatouée lui-même au poignet !
Commenter  J’apprécie          70
Le destin de Foujita était de naître Japonais et de mourir Français.
Le destin de son art est d'être, pour la postérité, ce trait d'union parfait entre l'art de l'Orient et celui de l'Occident.
Commenter  J’apprécie          60
La ligne est, à partir de 1915, son principal objet d'étude. Il se passionne pour elle, l'épure, la dirige, la courbe et la redresse à l'infini.
"J'ai étudié toutes les sortes de lignes que l'homme avait tracées : les premiers dessins de l'humanité, les peintures d'enfants, les lignes de l'art primitif des Nègres, les lignes tracées par les fous, les criminels, les dessins des peintres contemporains et même les lignes de style nouveau dans un état hors du bons sens, produites artificiellement sous l'effet de médicaments. Je me suis promis de tracer des lignes meilleures que tout cela".
Commenter  J’apprécie          10
"Ils n'abandonnent jamais. Ils sont prêts à tout pour obtenir ce qu'ils veulent. Ils ont des manières passionnées de tigre si on les provoque. Ils ont cette grâce, cette mystérieuse langueur, ces mouvements magnifiques. Ils ne sont jamais pressés, jamais anguleux. Ils se meuvent en douceur, lentement, tout en courbes et en déliés." (Foujita parlant des chats)
Commenter  J’apprécie          10
La finesse du détail et du tracé égale la fraîcheur des pigments végétaux et minéraux similaires à ceux des drapiers japonais.
Commenter  J’apprécie          20
Le mouvement calme et flexible de son corps, sa façon de s'asseoir à la japonaise sur sa chaise, les genoux repliés comme une panthère, sa voix douce et basse, tout cela permet de comprendre avec quelle délicatesse et à quel point l'élément tactile agit dans sa complexion même.
Commenter  J’apprécie          10
Tsuguharu Fujita

Tsugu (héritier) Haru (la paix)
Fujita (champ de glycines)
Commenter  J’apprécie          20
Foujita a l'audace d'une époque qui engendre l'une des productions multiculturelles les plus osées de tous les temps. Ceux que l'on nomme les Montparnos, électrons libres de la nuit, sont aussi dadaïstes, surréalistes, cubistes, orphistes, ou de l'École de Paris comme Foujita. "Sans doute Montparnasse est une Babel de la peinture, s'interrogent les critiques Adolph Basler et Charles Kunstler. Mais est-ce l'École de Paris ? Y a-t il même une École de Paris?" Le label "Montparnasse" définit mieux, en effet, un temps défini par l'école buissonnière !
Commenter  J’apprécie          00
Jaloux de ses secrets, l'artiste n'a jamais rien dévoilé de sa technique, découverte à la faveur de campagnes de restauration en France et au Japon. Foujita applique en fines couches successives un mélange d'huile de lin, de blanc de plomb ou de Meudon et de silicate de magnésium-du talc- auquel il ajoute des pigments en très petites quantités. Cette technique, inédite en Occident, confère à la matière une opalescence unique.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sylvie Buisson (28)Voir plus

Quiz Voir plus

George Orwell

Quel était le véritable nom De George Orwell?

Alec Glenmorangie
Peter Guiness
Eric Blair
Harry James

10 questions
54 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}