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Critiques de Sylvie Etient (30)
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Déclaré absent

Liv pratique l'autodérision avec art. Mais sous ses airs de femme forte et émancipée, elle cache une propension à la compassion et c'est toute entière qu'elle va s'engager aux côtés de Tatiana, l'associée de son compagnon, Fidel. Cette dernière est persuadée que son amant a été tué alors que tout le monde le croit disparu. L'enquête dans laquelle Liv se lance ressemble fort à celles du héros de la série dont elle traduit les dialogues, offrant ainsi une sorte de mise en abîme divertissante. Par ailleurs, Liv n'hésite pas à se placer dans des situations inextricables, parfois comiques, parfois dramatiques, afin que ce crime soit vengé, quitte à mettre son propre couple en danger.

L'auteure nous offre une intrigue à la fois simple et suffisamment complexe pour qu'on puisse penser tout et son contraire. Discrètement, elle nous fait aussi bénéficier de sa connaissance du monde judiciaire. Mais surtout, elle ne perd jamais de vue la vie personnelle de Liv, un personnage de plus en plus attachant. Avec un humour omniprésent. Et de sacrés dilemmes à résoudre.

Une lecture qui m'a comblée de bien des manières.
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Rose : Me trouver sans te perdre

Rose réinvente sa vie. Un condensé d'humour féminin, même si les personnages masculins jouent un beau rôle avec le mari de toujours et encore malgré les années ou le jeune introverti qui s'ouvre au contact de la nature.

Entre vie parisienne assumée et essais balbutiants dans une campagne vinicole, l'héroïne s'offre des transitions vers une autre façon d'exister, en prenant des risques inouïs : perdre son mari pour mieux le retrouver, troquer son confort contre une vie sans fard - loin de l'effervescence de la capitale dans laquelle elle a baigné avec reconnaissance -, se réfugier chez Gaïa, irascible paysanne (qui fait de la décroissance son credo), écrire l'histoire tordue d'un fait divers de ses dossiers d'avocate pour se lancer dans le monde si restreint des publications romanesques.

J'ai aimé la détermination fantasque de Rose, son ingénuité et son altruisme déguisé.

Une tranche de vie réjouissante et réfléchie à la fois, qui pourrait bien ouvrir de nouvelles voies pour penser sa vie.

Sylvie Étient poursuit ses écritures avec un roman jubilatoire à la hauteur de ses autres publications, piochant dans son ancienne activité d'avocate et s'ouvrant aux découvertes après une vie de citadine.

À découvrir !


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NYPC : Not Your Prince Charming

J'ai fait la connaissance de Sylvie au cours de la préparation du salon Les indés du livre et j’ai eu envie de découvrir son roman.



Nous suivons Marthe, qui vient d’avoir cinquante ans, et qui apprend tout à coup que non seulement son mari la trompe, mais qu’en plus il la quitte (pour une femme de son âge). Elle va donc successivement passer par toutes les étapes du deuil, traverser l’épreuve du regard des autres, du passage au tribunal pour le divorce… Une grande remise en question pour cette femme au foyer qui s’est (jusque-là) donnée corps et âme pour élever ses enfants et prendre soin de sa famille. Son regard sur la vie change progressivement, tandis qu’elle doit se reconstruire et entrer dans le monde du travail, à un âge où rien n’est simple dans le domaine. Elle sera heureusement accompagnée par des « amies » plus ou moins bonnes conseillères, et fera la connaissance d’un charmant voisin (un homme bien sous tout rapport, sauf peut-être son prénom 😏 et ses t-shirts improbables qui vous permettront de comprendre le titre 😉)



J’ai aimé l’analyse que fait Marthe de la vie, son humour qu’on pourrait qualifier de pince sans rire, mais assez piquant toutefois. J’ai adhéré à son point de vue à propos de plusieurs choses. En revanche, je n’ai pas aimé le personnage de Colombe, j’ai parfois sauté quelques pages, je l'avoue.

Un joli roman, donc, avec une héroïne qui a la cinquantaine et qui fait le point sur sa vie. Une belle leçon de vie : il n’est jamais trop tard pour trouver le bonheur.
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Déclaré absent

Quoi de plus intriguant qu’une disparition au sujet de laquelle tout un petit monde semble s’être fait une raison ?

Tout le monde, peut-être pas. Les parents de Luc, dont le fils a disparu dix ans plus tôt, n’ont toujours pas fait leur deuil. Et puis, il y a Tatiana, la maîtresse de Luc au moment de sa disparition. Une femme pour laquelle il allait justement demander le divorce à Lucie, son épouse, la mère de ses deux filles.

Que ce serait-il passé lors de cette confrontation ? Le pire serait-il arrivé ? Lucie aurait-elle commis le crime passionnel parfait ? Toujours est-il que de cette soirée décisive de rupture, Luc n’est jamais revenu, et pour Tatiana, la raison de son absence, à partir de cette soirée, ne fait aucun doute. Meurtre !

C’est dans ce beau micmac que Liv, notre héroïne, se coince le doigt, et se fait happer le bras... et plus encore : la cervelle. Dès lors, toute sa vie se met à tourner autour de cette énigme dont aucun acteur ne semble tout à fait innocent. Jusqu’à Fidel, l’amoureux de Liv… un homme bien mystérieux, en définitive, presque inquiétant.

Qu’est devenu Luc après son ultime rencontre avec Lucie, sa femme ? Et pour quelle raison ses proches restent-ils aussi discrets ? C’est ce que Liv veut découvrir à tout prix.



Pour la quatrième fois, Sylvie Etient campe son personnage de femme, plus très jeune, encore désirable et hantée par des désirs encore inassouvis. Pour la quatrième fois, et toujours avec autant de brio.

La qualité d’un roman à énigme (c’est ainsi que je qualifierait Déclaré absent) tient à plusieurs facteurs.

Tout d’abord, il faut des personnages inspirant des sentiments allant de la sympathie vive à l’antipathie catégorique, mais il est également nécessaire que ces personnages soient porteurs de zones d’ombre. L’auteur du roman à énigme doit jouer avec ses fusains de façon à ne jamais révéler tout à fait son dessin (ni son dessein).

Ensuite, il faut une énigme (de la Palisse), et pour qu’elle tienne, il est indispensable que l’auteur du roman sache parfaitement où il met les pieds. Car, ici encore, tout ne doit pas être dévoilé à la fois, chaque élément doit être servi just in time (pas de dessert dans les entrées).

Après, il faut un style et de la mesure. Il est préférable que le style soit simple (pour ne pas empiéter sur le domaine de l’énigme), clair, aéré, et que la mesure soit bonne : ordre et dosage.

Je reconnais toutes ces qualités à Sylvie Etient, et je pense que cela tient à ce qu’elle écrit avec bonheur, goulûment.

Sylvie Etient fait dans la pâtisserie : ses héroïnes, on en mangerait ! Elles ont tout de la religieuse, du baba, elles sont taillées dans la frangipane, elles sont servies sur un plateau.

Sylvie Etient fait dans le professionnalisme. Mais bien entendu qu’on la sent, l’avocate derrière la précision de l’information, la finesse de découpe de la loi ! En carpaccio, elle nous le sert le Code Pénal. Et cela donne au lecteur l’assurance de ne pas lire n’importe quoi, mais un récit précis, documenté… en quelque sorte : un dossier en béton. Et j’oserais dire que derrière cette énigme policière s’en cache une autre, un peu philosophique, mais surtout très humaine, qui nous concerne tous sans exception : ne sommes-nous pas, nous tous, les créateurs de notre réalité ? Et dans ce cas, nos vies ne seraient-elles pas des fictions ?

Et le style. Ah, ben oui, je n’avais pas encore évoqué le style de Sylvie Etient. Elle écrit par petites touches, comme peignaient les impressionnistes. Petites phrases, courtes, sveltes, souvent primesautières. Ce qui donne le sentiment de lire un livre écrit par une amie pour ses amis. Il y a un ton convivial dans ces pages, une simplicité loin d’être simpliste, car on sent bien le soin apporté aux mots.

Tout cela (et plus encore, faut rien divulgâcher !) aboutit à une lecture agréable, un jus de fruit frais sous les arbres. Disons : goyave-pamplemousse ou, sinon, fruit-de-la-passion (amoureuse), car au fond, que cherche Liv, sinon l’amour ?
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Déclaré absent

J’ai lu « déclare absent » de Sylvie Etient et marchant dans les pas de Liv, personnage imaginé par la plus parisienne des autrices provinciales, je suis rentré dans l’univers mystérieux et haletant de « porté disparu sans laisser de trace » ou est-il ? Que fait-il ? Est-il vivant ou mort ? Liv n’en dort plus… Et le lecteur non plus ! Est-ce une enquête policière, est-ce un polar, un thriller, un roman à suspense, un OVNI de la littérature, entendez un ouvrage vagabond non identifiable… Eh bien, je dirais tout ça à la fois, tout en étant rien de tout ça, car ce bouquin lance la question de la pertinence des étiquettes et de la classification de la littérature.

Enquête policière ? Oui, mais sans flic atypique et désabusé à deux doigts de la retraite ni détective privé misanthrope carburant au bourbon. C’est Dame Liv qui mène l’enquête, une enquêtrice charmante, aussi amatrice que naïvement maladroite, mais des plus motivée. On a souvent peur pour elle, tellement elle possède cette fâcheuse manie de fourrer ses jolis doigts dans des prises gravement sous tension. Mais, contrairement à ce qui arrive très souvent dans ce genre de bouquin, le lecteur ne ressent pas le besoin de crier à la belle dès le premier tiers du livre consommé :

« Mais bon sang nigaude, t’as des pelures de saucisson devant les yeux, la solution, elle est là, devant toi, façon paquet-cadeau de l’auteur, et toi, même pas tu la vois ».

L’intrigue est très bien construite, les indices pointent leur museau au fur et à mesure. Tout comme l’investigatrice, le liseur avance sur la piste tout en échafaudant les hypothèses suggérées par la machiavélique Sylvie. Il m’a fallu attendre les 90 % du bouquin pour découvrir le pot aux roses, quelques paragraphes seulement avant l’enquêtrice en tailleur.

Donc c’est bien un polar, un roman policier sans policier excepté un privé très réussi, mais aussi fictionnel pour Liv que cette dernière l’est par nous… Si vous voulez comprendre l’allusion, il vous faudra enquêter à votre tour.

Est-ce un thriller ? Non, pas vraiment… Pourtant l’intrigue nous tient grave en haleine en nous dévoilant progressivement ô combien le ou la coupable pourrait s’avérer dangereux s’il se sent démasqué.

Ce qui fait donc de cet ouvrage un roman à suspense. Et comme il m’a fallu une nuit pour le lire, je le classerai, pour son côté multigenre dans le rayon OVNI non étiquetable, ce qui tombe bien, Sylvie Etient n’apprécie guère les étiquettes. Et tant pis pour les adeptes de la classification abusive.

Il y a une cerise sur le gâteau, plus qu’une cerise en fait, un nappage. Le personnage principal et la façon dont il nous est dépeint. Liv nous expose ses peurs, ses faiblesses, ses doutes, ses lâchetés, ses erreurs, ses craintes, ses angoisses, ses délires, ses espoirs, ses fantasmes, ses contradictions… La liste pourrait s’allonger jusqu’à l’angle de la rue Vaugirard, tant la personnalité de notre apprentie détective est passée au crible. Elle ne nous cache rien, alors forcément, on se sent proche d’elle, presque intime… C’est vrai qu’elle n’a rien d’une miss Marple.

Enfin et pour conclure, il y a l’écriture, moderne, dynamique, parfois rentre-dedans, pleine de drôlerie et assaisonnée de réjouissantes métaphores. L’écriture d’une romancière à la page, épiant et illustrant son époque de toute sa joyeuse verve.

Pour un premier essai, un coup de maître, ce polar qui n’en est pas vraiment un est une réussite.


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Ce qu’elles préfèrent dans le mariage...

Si l’on se réfère au titre, à la couverture et même au résumé, on pourrait s’attendre à une aimable comédie romantique à l’américaine, aussi superficielle que gentillette. Genre :



«Il est beau, elle est belle, il se cherche tout le long du bouquin et c’est au dernier chapitre qu’enfin, ils se roulent des pelles.».



Eh bien, non ! Que nenni, ça n’est pas ça du tout !



Nous serions plus proches de ces comédies douces-amères, so british, qui savent si bien raconter, émouvoir, surprendre, amuser, réfléchir, témoigner, ironiser et même parfois balancer sans crier gare quelques fâcheuses vérités. .

Peut-on parler d’un roman fell good? Ma foi, pourquoi pas, si l’auteure revendique cette étiquette.



D’ailleurs, le feel good n’utilise pas systématiquement les mêmes recettes, tout dépend de l’auteure et de ce qu’elle désire nous confier. Et Sylvie Etient a plein de choses à dire, c’est à croire qu’en écoutant son personnage, c’est elle que l’on entend parler.

Dans le fell good, il y a souvent une intrigue amoureuse. Ce bouquin n’échappe pas à la règle. Je puis même révéler que les lecteurs un tant soit peu attentifs ou perspicaces repéreront l’idylle bien avant le fameux roulage de pelle du dernier chapitre abordé plus haut.



Mais ce n’est pas grave, bien au contraire, car la belle anecdote du :



«je t’aime, moi aussi, alors embrassons-nous»



n’est presque qu’une anecdote sympathique s’imbriquant au cœur d’histoires personnelles, de règlements de comptes et de rapports conflictuels ou incertains bien plus compliqués qu’on ne le pense.



Un grand nombre de thèmes sont abordés dans ce roman. Je n’en citerai que quelques-uns. Bilan d’une moitié de parcours, psychologie de personnages, développement personnel, choix et changement de vie, liens familiaux, amitiés, vengeance, solitude, parentalités, etc.



Et en plus, ce qui ne gâche rien, c’est bougrement bien écrit et surtout c’est caffi d’humour. Sylvie Etient ne se prend pas au sérieux. Son livre est drôle, ses personnages sont marrants, tous, sans exception… Et pourtant, ils sont vrais et souvent touchants de sincérité.



J’irais même jusqu’à prétendre que certaines reparties, au cinéma, pourraient devenir dialogues cultes.



Enfin, il y a un autre truc très réussi.



Tout le monde se souvient de la chanson de Sardou : Femmes des années quatre-vingt, qui commence par cette étonnante déclaration :



Dans un voyage en absurdie que je fais lorsque je m’ennuie

J’ai imaginé sans complexe qu’un matin je changeais de sexe

Que je vivais l’étrange drame d’être une femme



Eh bien, ça marche. Dès le premier chapitre, on se love dans la peau d’Yxelle, la narratrice. On l’entend penser, souffrir ou gémir, on l’entend rire et se moquer, on l’entend parler, on la voit sourire, marcher, pleurer, crier, s’amuser, réfléchir. On capte tout, non pas comme des voyeurs, plutôt comme des symbiotes… À tel point que l’on se sent devenir elle. On pense comme elle, on lui donne raison, on la comprend…



Alors, on s'entend penser :



" Bon sang, c’est vrai qu’ils craignent parfois les mecs qui nous larguent ! Bon sang, c’est vrai que le jour du mariage, ce n’est pas la mariée la plus matée, c’est sa foutue robe… Ou bien le buffet, quand il est bien garni !

Et puis, dans le mariage, il y a ce côté, un matin, je suis princesse, le lendemain je suis au fourneau, ma robe est devenue rideau. C'est donc ça, le vilain mari tue le prince charmant quand s’installe la routine… OK ! Alors vive les rencontres sans lendemain… vive la liberté… Et si l’on veut des enfants, on trouve un copain, on peut être père et mère chacun de son côté, en toute amitié".



Pardon, ça se bouscule dans ma tête, tout ça, c’est nouveau pour moi.



Merci Sylvie Etient de donner aux mecs la possibilité de vivre cette enrichissante expérience de pouvoir s’installer dans la peau d’une femme le temps d’un roman.


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NYPC : Not Your Prince Charming

Jamais trop tard pour vivre sa vie !



Une ménagère de 50 ans se fait larguer alors qu’elle ne s’y attendait pas, mais alors pas du tout !... Son existence était entièrement consacrée à son mari, ses enfants, son foyer. Sa personnalité était réduite à la main qui tenait le fer à repasser. Le choc fut brutal ! Incompréhension, sensation de chute, colère, désarroi. Des rencontres, parfois bonnes, parfois un peu moins, feront prendre conscience qu’un destin personnel est possible. Une vie de femme, une vie à construire…

Combien sont-elles à connaître une telle situation. Si le schéma est ici très bourgeois, combien sont-elles dans tous les milieux, toutes les éducations, toutes les croyances à n’exister que par la tâche qui leur est confiée ? voire pire !

Silvie Eteint dépend l’aventure et les personnages avec humour. Certains, empreints de sagesse, sont attachants. D’autres sont à claquer ou, du moins, à croiser sans un regard.

Un livre qui peut être salutaire parce qu’exemple.

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NYPC : Not Your Prince Charming

Sacrée Marthe, serait-on tenté de dire !

C’est qu’elle est mordante, la bestiole… et même affublée par des conseils plus ou moins judicieux, elle n’en garde pas moins son humour pince-sans-rire (et sa morgue ?), et son esprit.

Sylvie Etient possède une plume vive, tonique et qui sait maintenir un tempo volontairement incisif pour tenir le lecteur en haleine. Elle enchaîne les situations entre Marthe, son ex-salaud de mari, ses copines, nouvelles et anciennes, les avocats (qui en prennent pour le grade), le voisin du dessus, l’ascenseur et les courses avec ou sans caddie.

Bien sûr, ses amies sont là, même si l’une d’entre elles est assez insupportable (Colombe, si tu passes par là…) ; pourtant, Marthe a du caractère et sent qu’elle ne peut pas en rester là… Elle a perdu une partie de sa vie, mais l’a-t-elle perdue ou s’est-elle résignée ?

Parce que son ex-mari même s’il semble être réellement un idiot de ne pas avoir vu au-delà de son épouse dévouée, a joué le lâche et a profité de la décision de son ex-épouse de devenir une femme au foyer, parfaite… « C’est pas ma faute à moi… » Pourrait-il chantonner !

Pourtant, Marthe a un plus… caché au fil des pages, elle est jalouse et haineuse autant que désemparée, meurtrie, un brin hystérique parfois…

Bien sûr, le fait qu’elle ait quasiment le même âge que moi, a fait que j’ai eu une bienveillance envers les épreuves que traversent Marthe. Car oui, la vie est difficile mais elle offre, souvent, une seconde chance (voire une troisième mais il ne faudrait pas pousser trop Marthe dans les orties !).

Derrière cette histoire de « jeune divorcée », il y a une certaine idée de la vision de la femme à la moitié de sa vie (si on a signé pour un contrat de cent ans !), d’un bilan, du poids sur les femmes d’être de parfaites femme, épouse, mère, amante, amie, etc. et, quelque fois, c’est trop lourd à porter…

Sylvie Etient fait passer des messages aux femmes (et pas seulement les quinquagénaires) et ouvre les discussions…

La vie commence à 50 ans, non ?
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Rose

Rose - Sylvie Etient



__ J’ai bien aimé l’histoire de Rose qui ose enfin vivre sa vie comme elle l’entend, après des années de travail, la tête dans le guidon, une course contre le temps qui se termine par un burn-out. Elle change radicalement de vie, assume ses choix d’indépendance et de tranquillité.



__La plume de Sylvie Etient est concise, efficace avec des pointes d’humour. La lecture est agréable, et immersive. Les chapitres, qui ont un titre résumant les situations, sont très courts. Elle nous plonge dans le quotidien de Rose et aborde ainsi des sujets de société, des réflexions sur : le couple, la normalité, la maternité, les préjugés, le burn-out, l’argent, la réussite, la réalisation de soi, l’amitié…



__ Ce livre très court ,à la couverture magnifique, est intéressant et original. N’hésitez pas à le découvrir !
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Déclaré absent

« Déclaré absent » est le 4e roman de Sylvie Étient.



Il s'agit d'un polar. Luc a disparu depuis dix ans mais pour quelles raisons ? S'agit-il d'un meurtre ? C'est ce que tente de résoudre Liv le personnage principal.



Dans sa vie d'avocate, Sylvie Etient a travaillé sur de nombreuses affaires dont des cas de disparitions. C'est pour cette raison qu'elle a décidé d’écrire une histoire ayant pour sujet la disparition d'un homme.



Je dois vous avouer quelque chose : les romans policiers ne sont pas ma tasse de thé, j'ai toujours eu du mal à suivre le déroulement de l'enquête, à m'y retrouver au niveau des personnages, qui a fait quoi qui est soupçonné, etc. Ce fut le cas hélas pour « Déclaré absent ».



Mais je suis certain que les amateurs de polar y trouveront leur compte car l'intrigue est bien ficelée et les personnages attachants. On retrouve le style de l'auteure toujours composé de dialogues truculents et d'humour.



Le meilleur roman de Sylvie Etient est pour moi « Ce qu'elles préfèrent dans le mariage... » (lire ma critique sur Babelio).



Blog de Sylvie Etient : https://sylvieetientauteure.com/

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La robe

Sylvie Etient signe un livre qui fait la part belle aux femmes dans un style très punchy non dénué d’humour pour en atténuer la causticité féministe.

Le personnage principal, la robe de mariée, est débarrassée du mariage, donc du mari. Elle séduit encore la jeune génération - comme Bonnie la fille de la narratrice Yxelle. Cette robe, c’est la robe de princesse des petites filles, celle qui peut procurer chez toute femme, jeune ou moins jeune, un plaisir régressif, solitaire mais pas honteux. C’est celle qui, portée à contre-emploi, à contre-temps se révèle plus iconoclaste que n’importe quel attaque en règle des féministes. Rien de tel que ce pied de nez jouissif et hilarant à la société pour se débarrasser d’une institution ringarde mais qui vend toujours du rêve.

Les hommes, eux, en prennent un peu pour leur grade et ce, dès le début du roman. Un seul survit, Léon, le «compagnon» d’Yxelle, père de Bonnie qui gagnera à la fin ses galons de mari.

Ce happy-end sonne comme un reste de nostalgie inattendu. Le style de Sylvie Etient, radical et percutant, son imaginaire désinhibé laissaient imaginer une fin plus subversive, un doigt d’honneur littéraire au mythe patriarcal de la transformation de la femme en«épouse».
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Déclaré absent

Tout faire pour que la vérité éclate !



Luc a disparu et va être déclaré décédé dans quelques jours… Liv, qui ne l’a jamais rencontré, se sent investie d’une mission pour découvrir la vérité au risque de bouleverser sa vie.

Sylvie Etient sème les hypothèses, maintient le doute et réussit à nous surprendre dans les dernières pages.

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Déclaré absent

Adeptes de la lecture compulsive et de romans policiers, je vous invite à découvrir Déclaré absent de Sylvie Etient.

Luc a disparu. Du jour au lendemain. C’était il y a dix ans et dans quelques jours, il sera officiellement considéré comme étant décédé ; son entourage s’est fait à cette idée. Sa femme, dont il voulait divorcer, sera officiellement déclarée veuve. Quand Liv fait connaissance de Tatiana, la maîtresse de Luc, le doute s’installe. Tatiana est persuadée que Luc a été assassiné. Liv est prête à bousculer sa vie amoureuse pour aider la jeune femme à démasquer le meurtrier.

« Luc a envahi ma vie. Ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien, je n’ai jamais vu cet homme. Ce que je sais, c’est que j’ai besoin de savoir s’il est mort ou vivant, parce que s’il est mort, comme je le crains, j’ai croisé son meurtrier sans être capable de l’identifier. »

Comme un peintre travaille sa toile, Sylvie Etient écrit par touches précises et percutantes où l’humour prévaut bien souvent. Les phrases font mouche, l’intrigue se complique, les pistes se multiplient, le suspense monte.

Sylvie Etient « raconte des histoires contemporaines de femmes quinquagénaires se trouvant volontairement ou non, confrontées à des bouleversements de leur existence qui vont leur fournir l’occasion de saisir leur liberté et de l’éprouver. Les personnages masculins mis en scène dans mes romans font honneur à la gent masculine. Ce n’est pas la guerre des sexes qui s’y joue mais le déplacement des lignes entre les femmes et les hommes. La comédie n’est jamais très loin, mais les sujets profonds non plus. »

J’ai aimé le rythme de ce roman policier, les personnages en relief et surtout Liv pour sa verve et son indépendance.

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NYPC : Not Your Prince Charming

D'une situation archi-fréquente, la femme d' 1/2 siècle larguée par son mari pour une autre pas encore frappée par la DLC , date-limite de consommation (mais combien d'idiots savent que cette DLC n'est qu'un attrape-couillons et peut être allègrement dépassée), eh bien, de cette situation, Sylvie Etient réussit le tour de force de nous offrir un roman drôle, plein d'allant mais aussi de vérité humaine nue. Je croyais disparue cette race de femme qui n'a jamais travaillé because les z enfants, erreur ! Il en reste, et semble-t-il pas seulement une ou deux (et même, et là je suis hors champ, ou disons en prospective), il semblerait que les générations suivantes reprennent le flambeau de la régression (ce que j'appelle la régression = ni métier ni passion artistique)... tant de conquêtes féministes pour en arriver là ? le monde n'a pas fini d'être étonnant. Les personnages sont bien croqués et d’ailleurs savoureux : la voisine d'en face ex-avocate en Doc M’s et leggings, la copine friquée, les avocats, et les enfants, et l'ex ! Le style est vif, drôle, fluide, et le roman avance aussi bien que le triporteur à hot-dogs vers Nantes (inside joke, pour comprendre, lisez). Un seul bémol, la fin certes rigolote mais un peu rose façon romance. Dommage. Enfin, ça clôt bien le roman. Un sacrifice à une convention, ok, ça passe. Mais je ne peux m’empêcher d’imaginer une fin en feu d’artifices, une fin plurielle, ouverte à plusieurs possibles et plusieurs réalisations de soi : un autre amour fissa / la découverte d’un goût artistique refoulé ou ignoré / un grand voyage / le désir d’approfondir d’abord qui elle est, etc., les possibles sont vastes. Alors, ce sera peut-être un autre roman de Sylvie Etient, qui sait ?
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NYPC : Not Your Prince Charming

Ce roman (le 2e de l’auteure) au titre énigmatique est une vraie réussite. Les sentiments des personnages et en particulier celui de Marthe sont bien analysés. La pauvre Marthe vit un tournant de sa vie. Une période difficile avec son mari et ses enfants et se sent totalement incomprise. Rassurez-vous, ce livre n'est pas triste. L'humour est omniprésent et Marthe, aidée par ses voisins, parviendra à rebondir car elle est pleine de ressources. Un très bon roman que je recommande vivement aux lecteurs de la communauté Babelio. Je vous conseille aussi ses 2 autres romans : « Rose » et « Ce qu’elles préfèrent dans le mariage »



Blog de l'auteur : https://sylvieetientauteure.com/author/sylvieetientgmailcom/



Librinova : https://www.librinova.com/auteur/sylvie-etient

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Ce qu’elles préfèrent dans le mariage...

Le 3e roman de Sylvie Étient est beaucoup plus abouti que son1er roman intitulé « Rose ».

Ses romans mettent en scène comme personnage principal des femmes de cinquante ans qui ont le démon de midi. Elles souhaitent du renouveau dans leur vie sentimentale, familiale ou professionnelle.

Yxelle la narratrice (prénom étrange !) va se retrouver malgré elle prise dans une histoire de mariage qui va bouleverser son existence.

Le thème du mariage est intéressant et bien exploité tout le long du livre par l'auteure. J'ai beaucoup aimé le passage où Yxelle rentre dans une boutique de robes de mariage et essaie une robe. Celle-ci lui va comme un gant et elle l'achète car c'est un coup de cœur. Belle description de la robe détaillée.

Les touches d'humour sont fréquentes et apportent de la gaieté. Voici quelques exemples sélectionnés par mes soins :



« -  Nous avons fait ce que les hommes ne font plus et qu’on aimerait tant qu’ils fassent, vous ne trouvez pas ?

- Vous voulez dire nous enlever ?

- Nous enlever, nous emmener au septième ciel, des trucs comme ça ! Et à la place, on se retrouve à regarder tourner le tambour de la machine à laver !

- En somme nous voilà devenues des prototypes de l’homme idéal ! » (chapitre 2)



« C’est de la science-fiction cette histoire ! Réveillez-moi ! » (chapitre 28)



« Quel cactus ! [Yxelle parle de sa mère à qui elle rend visite à l’île d'Yeu] Pas moyen de te caresser les cheveux ou te serrer contre moi. » (chapitre 32)



Un vrai plaisir de lecture. Un livre qui fait du bien surtout en ces temps difficiles de crise sanitaire.



BLOG de l'auteur : https://sylvieetientauteure.com/



LIBRINOVA (maison d'auto-édition) : https://www.librinova.com/auteur/sylvie-etient
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Rose

L'histoire est intéressante et prenante. J'ai été touché par Rose et Milo, deux personnages qui s'éloignent puis se retrouvent. le dénouement est émouvant et on ne peut que leur souhaiter beaucoup de bonheur dans leur nouvelle vie. Un premier roman réussi. Une auteure à découvrir et à suivre.



BLOG de l'auteur : https://sylvieetientauteure.com/



LIBRINOVA (maison d'auto-édition) : https://www.librinova.com/auteur/sylvie-etient



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Ce qu’elles préfèrent dans le mariage...

Le commentaire de Carole :



Je viens de lire une belle histoire dont l’apparence des premières lignes ne m’épatait pas, mais j’ai vite changé d’idée, un thème bien développé et original. Yxelle, mère célibataire par choix, avec garde partagée avec Léon, le père de Bonnie. Une belle entente entre eux qui convient aussi à Bonnie, donc quand Yxelle n’a pas la garde de Bonnie elle se permet d’avoir des fréquentations sans aucune attache. Léon de son côté est en couple avec Gina et tout va bien. Si on recule un peu dans le temps, on apprend qu'au moment où Léon et Yxelle se sont rencontré, ils étaient confortables ensemble, mais plutôt du côté amitié que du côté amoureux. Donc ils ont tenté l’expérience parentale sans amour, bref Bonnie a été conçue sans qu’il y ait de relation sexuelle entre eux. Yxelle journaliste de métier se fait demander par Sandra sa patronne de pondre un article sur le mariage. Yxelle embêtée, elle qui ne croit pas à l'amour éternel et la grande cérémonie du mariage, doit trouver une solution pour son article. Lui vient à l'idée de modifier un peu l’article pour prouver que la gente féminine préfère avant tout le spectacle de la belle robe plutôt que l’engagement. Ne faisant pas les choses à moitié, elle s’investit totalement dans le projet et va même jusqu’à acheter une robe de mariée. Elle n’avait pas imaginé que ce geste l’amènerait aussi loin et la pousserait à découvrir pourquoi l’engagement de l’amour lui fait si peur. J’ai vraiment aimé l’histoire que l’auteur a menée d’une main de maître. On ne tombe pas dans les clichés on découvre des personnages attachants et troublés qui, à cause de certains événements, vont découvrir qui ils sont vraiment. Je vous invite à découvrir Sylvie Étient, elle a une belle écriture stylée et agréable à lire, je lui souhaite une longue carrière d’écrivaine.
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Rose

Un roman très court, écrit d’une plume incisive et caustique fort agréable. Cela nous permet de nous attacher malgré nous aux tribulations d’une héroïne capricieuse et égoïste. La description de ses comportements, pour le moins originaux, semble le prétexte à une analyse de mœurs plus subtile, on s’intéresse plus aux idées développées par l’auteur qu’au quotidien de Rose. De nombreuses réflexions très justes sont égrenées au fil du texte, à propos du couple, de la routine, de la solitude, de l’amitié, du travail et du temps qui passe, auxquelles ma sensibilité de lectrice a adhéré.
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NYPC : Not Your Prince Charming

je vais rédiger cette chronique en conservant l’une de mes casquettes professionnelles, à savoir celle de thérapeute familiale.

Pourquoi 

Dans mon cabinet je dirais que 30 % de ma patientèle se compose de femmes vivant ce qu’endure le personnage principal de ce roman : se faire larguer à l’aube de la cinquantaine. Ce n’est pas facile, j’en conviens volontiers.

Mais, car il y a toujours un « mais » dans les rapports humains, un second 30 % se compose d’hommes vivant une expérience identique de l’autre côté du miroir.

Le voici, celui qui est en face, le voici, le mari. Qui est-il ? Un être humain lui aussi en souffrance, subissant les mêmes revers, au même âge, mais en tant que mâle. Ça n’est pas plus facile, j’en conviens tout autant

Ce bouquin, rédigé pas une dame cultivée dont on devine l’expérience, racontant intimement et très justement les déboires d’une femme brutalement larguée après vingt ans de bons et loyaux services, devrait être lu par tous les mecs mariés ou en couple. Ils croiseraient enfin l’intimité douloureuse de leur moitié, une intimité qui ne se dit pas et surtout qu’ils ne savent pas voir… Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut regarder. Prendre ce nouvel élément en compte, en plus de faire économiser à leur légitime les quelques dizaines d’euros qu’elles dépensent à chaque fois qu’elles me consultent, éviterait peut-être à ces dernières de boire jusqu’à la lie la coupe d’une véritable souffrance que la plupart du temps, elles ne méritent pas.

Mais, car il y a encore un « mais ».

Pour que l’étude soit complète, Il faudrait également entrevoir l’envers du décor. C’est-à-dire un bouquin, écrit cette fois-ci par un homme, racontant intimement et justement l’expérience de la vie conjugale et de la « rupture paquet surprise » avec toutes ses options, cette fois-ci vécue par un homme en plein déroute de la cinquantaine. Nous sommes tous égaux devant la souffrance. Et bien sûr, vous l’aviez compris, j’inviterai mes patientes à lire et à comprendre ce bouquin témoignage. Elles croiseraient enfin l’intimité douloureuse de leur moitié, une intimité qui ne se dit et surtout qu’elles ne s

Oui, je sais, ça a un petit parfum de déjà lu.

Prendre ce nouvel élément en compte, en plus de faire économiser à leur légitime les quelques dizaines d’euros qu’ils dépensent à chaque fois qu’ils me consultent, éviterait peut-être à ces derniers de boire jusqu’à la lie la coupe d’une véritable souffrance que la plupart du temps, ils ne méritent pas.

Il faut que je cesse sur-le-champ ce genre de chroniques didactiques, je risque de perdre des patients (es) !

Trois femmes très différentes habitent agréablement les pages de ce livre. Laquelle des trois en est l’autrice ? C’est bien évidemment la question que tout lecteur se pose. Voyons ce que nous avons :

– Une avocate à la retraite, sage dame adepte de la cool attitude, qui en a vu bien d’autres et qui de sa riche expérience des affaires matrimoniales en déliquescence fait profiter sa voisine égarée.

– Une larguée de service, plus de vingt années de femme belle, soumise et propre sur elle, aux petits soins de sa petite famille embourgeoisée, remerciée brutalement et sans préavis par un mari en partance pour des horizons féminins moins linéaires et par une progéniture de jeunes adultes que l’on prendrait plaisir à baffer.

– Et enfin, la copine friquée, débordante de conseils immatures mais drôles qui, remplaçant un amant aussi volage que marié par une fausse superficialité, vampirise le portefeuille de son ex-mari tout en mettant en point un plan de campagne machiavélique lui permettant de draguer à la fois utile et rentable.

Je ne me permettrai pas dans ces lignes de répondre à la question. Qui est l’autrice ? Aucune des trois ? Peut-être une quatrième… Les trois à la fois ? Donc, passons à l’aspect littéraire.

C’est superbement bien écrit, d’une langue intelligente, précise et riche. Ni bouloche, ni mélodramatique, se prenant rarement au sérieux, la narration prête souvent à sourire, d’ailleurs le bouquin se lit presque d’une traite. Nous sommes bien loin de la collection Arlequin et de ses larmes fossilisées. Mais surtout, je prétends que tout homme de la cinquantaine normalement constitué au cœur solitaire, brûlerait de rencontrer la fofolle frustrée mais déjantée contrariée que j’ai nommée dans le paragraphe précédent « La larguée de service ». Cette femme-là a tout pour plaire, et force est d’admettre que son ex-mari n’est qu’un sot de n’avoir pas su découvrir, en vingt ans de vie commune, la femme craquante qui vivait à ses côtés. Heureusement que la vie (et les romans) offre toujours aux inaccompli(es) une seconde chance.

Moi je dis ça, je ne dis rien !




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