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3.79/5 (sur 21 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint Germain en Laye , le 7/03/1946
Biographie :

Sylvie Vauclair est astrophysicienne à l'Institut de recherche en astrophysique et planétologie et professeur émérite à l'Université Paul Sabatier de Toulouse, où elle a enseigné pendant plus de 30 ans après avoir enseigné une dizaine d'années à l'Université Paris 7.

Après deux thèses sous la direction d’Hubert Reeves puis d’Evry Schatzman, ses travaux scientifiques ont d’abord porté sur la formation et l'évolution des éléments chimiques qui composent la matière dans l'Univers: Soleil, Etoiles, Univers Primordial. Elle a particulièrement étudié l'importance de la diffusion sélective des atomes dans les conditions stellaires et ses conséquences pour leur structure et leur évolution. Elle a montré les répercussions de ces processus sur l'évolution de la matière dans l'Univers depuis le Big-Bang.
Un colloque international a été organisé en son honneur en 2013, sur le sujet des interactions entre les phénomènes microscopiques (atomiques) et macroscopiques (hydrodynamiques) intervenant dans les étoiles. C’est un sujet auquel elle a beaucoup contribué au cours de sa carrière, dans le but de mieux comprendre la structure et l’évolution des étoile.

Musicienne, Sylvie Vauclair s'intéresse aux relations entre la philosophie, l'art et la science et participe à de nombreuses manifestations transdisciplinaires. Elle participe souvent à des débats de société. Sa carrière est jalonnée d’ouvrages à destination du grand public, alliant souvent la science et la musique.

Site officiel : http://sylvievauclair.fr/
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Source : Wikipédia
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Dialogue avec l'univers _Partie 2


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" Un petit point bleu dans l'immensité "

Poursuivons ce voyage en plongeant le regard dans l'image de la " figure 5 ". La sonde spatiale Cassini, en route pour sa mission de prospection de Saturne et de son satellite Titan, s'est retournée vers son port d'attache. Le petit point bleu visible sur l'image, au loin dans l'espace, à travers les anneaux de Saturne, c'est la Terre, vivante oasis dans un désert vaste et froid. Regardez-le, concentrez-vous, et dites-vous : c'est là que je me trouve actuellement.
[ . . . ]

Apocalypse.

Les animaux sentent quand ils vont mourir. Lorsque la fin approche, il n'est pas rare qu'ils s'éloignent du groupe pour aller mourir seuls, à l'écart de toute autre vie, en symbiose avec la nature. Je sais bien que, selon le dogme établi dans nos civilisations occidentales, seuls les êtres humains ont conscience de l'existence, de la naissance et de la mort. La preuve généralement avancée pour justifier cette certitude est que seuls les Hommes enterrent leurs morts et les honorent par des rites funéraires. Les éléphants, c'est bien connus, peuvent rester un jour entier près du cadavre d'un des leurs avant de le livrer aux vautours, mais cette attitude n'est en général pas retenue par les philosophes comme la preuve d'une véritable reconnaissance du passage de la vie à la mort. Je suis toujours étonnée de l'extrapolation hardie qui consiste à dire que, puisque les animaux n'enterrent pas leurs cadavres, c'est évidemment qu'ils n'ont pas conscience de la mort. Cette logique n'est pas la mienne. Les animaux ne peuvent-ils souffrir aussi de la disparition de leurs proches, sans pour autant éprouver le besoin d'une manifestation physique auprès des corps sans vie ?
Nous portons la mort en nous à chaque instant de notre vie. Mais chaque espace de mort implique une renaissance. Le mythe de la résurrection, qui s'est trouvé réquisitionné, imagé, structuré, cloisonné dans l'imaginaire populaire sous l'influence de nos religions, constitue un élément fondamental de l'évolution de la vie, individuelle et collective. Sans mort, pas de vie. Si nous étions immortels, le monde serait d'un ennui mortel. Il s'acheminerait vers un état de léthargie collective et permanente. L'idée de vie est inséparable de celle d'évolution, et l'idée d'évolution est inséparable de celle de la mort.

" Création permanente "

Dire que le monde est en évolution signifie qu'il s'y crée continuellement quelque chose de nouveau. Cette création permanente exige à chaque instant la disparition ou la transformation d'une partie de l'existant. C'est ainsi que le monde fonctionne, depuis les premiers instants de l'Univers jusqu'à l'époque actuelle, en passant par les galaxies, les étoiles, la Terre, la Vie et l'évolution des espèces vivantes. Sans la disparition des dinosaures, il n'y aurait sans doute pas eu d'humanité sur la Terre, en tous cas telle que nous la connaissons.
L'évolution de l'Univers se produit dans le sens d'une complexité croissante. Cette découverte est un acquis scientifique du XXème siècle, confirmé par toutes les observations. Il conduit encore souvent à beaucoup d'incompréhension chez certains, car une telle évolution est a priori contraire au sens commun. Comment peut-on imaginer voir émerger des structures de plus en plus complexes à partir d'un ensemble au départ chaotique, alors que, selon l'usage courant, c'est tout le contraire qui se passe ? À notre niveau, tout semble se dégrader au cours du temps. Tout ce qui existe autour de nous est voué à une mort certaine s'il s'agit de vivant, à une disparition par effritement, érosion, émiettement ou autre déliquescence s'il s'agit de matière inerte. Comment comprendre qu'à l'échelle de l'Univers il en aille autrement ?

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Sylvie Vauclair
Les sons des étoiles, qu'il nous est impossible d'entendre directement, peuvent être transposés pour être accessibles à nos oreilles. Il faut pour cela les transposer d'au moins 18 octaves. Chaque étoile possède ainsi une fréquence principale et un timbre qui lui est propre, qui dépend des harmoniques excitées.
Le musicien compositeur Claude Samuel Levine a composé une musique originale à partir de ces étoiles. Et vous savez quoi ? Dans l'échelle actuelle du diapason moderne, où la note "La" vibre à 440 hertz, le soleil résonne en... sol dièse.
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L'histoire se souvient de quelques « grands hommes », des « grands savants », et les présente comme s'ils avaient été les seuls à faire de « grandes découvertes ». Elle oublie tous ceux qui ont travaillé avec enthousiasme en permettant de grandes avancées de la connaissance, mais sans se retrouver sur le devant de la scène pour diverses raisons. Il est important, je crois, de reconnaître leur existence et leur apport à la société.
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Voici quatre milliards et demi d'années, une étoile nouvelle est née, parmi les deux cents milliards d'autres étoiles qui composent la Voie Lactée.
p. 9
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La réalité existe car elle ne se plie pas aux souhaits de l'esprit humain. Elle se manifeste à lui par des surprises toujours renouvelées. L'homme est capable de l'analyser et de la comprendre en grande partie. mais on ne comprend pas tout et on cherche à aller toujours plus loin. C'est cela la démarche scientifique.
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Le Soleil et les étoiles qui lui ressemblent résonnent réellement comme des caisses de résonance d’instruments de musique. Il s’agit de sons que nous ne pouvons pas entendre directement, mais dont nous pouvons observer les effets parce qu’ils entraînent de minuscules variations périodiques de la lumière émise. Des techniques précises et des instruments d’observation particuliers ont été développés pour étudier ces vibrations stellaires dues aux ondes sonores. C’est la nouvelle musique des sphères, la vraie musique des étoiles !
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Le pape Grégoire XIII, au XVIe siècle, s’en est ému, et a institué le « calendrier grégorien », qui est encore le nôtre. Il a d’abord fallu annuler la dérive du calendrier julien. C’est ainsi que, en l’an 1582, compté en principe à partir de l’année de naissance de Jésus-Christ, le lendemain du 4 octobre s’est appelé 15 octobre. Inutile de se demander ce qui s’est passé entre le 4 et le 15 octobre 1582 : c’est le néant ! Ces jours n’ont tout simplement pas existé dans notre calendrier !
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Compte tenu de leur distance à la Terre, les sept « planètes » étaient rangées dans l’ordre suivant :

Lune, Mercure, Vénus, Soleil, Mars, Jupiter, Saturne.

Le Soleil, astre éclatant, divinisé, se trouvait ainsi au centre, comme un pilier céleste. L’ensemble ressemblait à une construction stable, solide, harmonieuse, à laquelle l’être humain, noyé dans ses soucis journaliers, pouvait se « raccrocher » pour retrouver sa stabilité. C’était « l’harmonie des sphères ». (p. 29)
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Poser la question de l'existence du temps, c'est poser la question de l'existence en soi, de l'existence de tout ce qui "existe", de l'existence face au néant.
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Il n'y aurait pas de vie sans les molécules qui constituent le vivant
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