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4.31/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Diplômé de l’École des hautes études en sciences sociales, Tangui Perron a suivi les cours de Marc Ferro et Robert Paris.

Historien, il est spécialiste des rapports entre mouvement ouvrier et cinéma, chercheur associé au Centre d’histoire sociale et correspondant du Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social (Le Maitron).

Chargé du patrimoine audiovisuel au sein de l’association Périphérie, il poursuit un travail d’éducation populaire et de programmation en région parisienne, majoritairement en Seine-Saint-Denis.

Collaborateur épisodique de la revue Positif, Tangui Perron est par ailleurs l’auteur de Le Cinéma en Bretagne (Éditions Palantines, 2006).

Source : Les Editions de l'Atelier
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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Pendant l'Occupation, les acteurs et actrices du cinéma français furent des cibles de choix pour les services allemands de propagande. A leurs dépens ou non, ils ont joué un rôle de séduction de l'opinion, tant par les films que par l'utilisation de leur image dans les médias de masse de l'époque. Si, au moment de l"épuration, les jugements se sont concentrés sur la participation à des productions de la Continental Films, cette société franco-allemande ne fut toutefois pas le seul instrument de la mainmise de l'Occupant sur le cinéma français. Les parcours d'Harry Baur et de Danielle Darrieux illustrent la diversité des sollicitations et des pressions des autorités allemandes sur les comédiens. Âgés respectivement de 23 et 60 ans en 1940, Danielle Darrieux et Harry Baur n'eurent pas l'occasion de partager l'affiche d'un film à cette période. Outre les événements mondains, c'est en mars 1942, au cours d'un voyage en Allemagne des artistes cinématographiques français, qu'ils eurent l'occasion de se rencontrer.
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Le Front populaire fut une période heureuse et fructueuse pour Robert Desnos.

Il participe à la vie de la maison de la culture dirigée par Aragon, milite pour l'Espagne, écrit des lyrics et des cantates pour les organisations du Front populaire, des chroniques de disques pour la revue " Commune"...

Le 24 juin 1937, il anime le Grand festival de la jeunesse présidé par Léo Lagrange et écrit pour le film " Les Bâtisseurs " : l'Hymne au travail.
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Le passage dans un ciné-club conduit selon Jean Delannoy à donner au public les moyens de choisir les " bons " films et d'apprendre à les apprécier afin de développer son " bon goût cinématographique ".

Pour les représentants du mouvement ciné-club, l'imprévisible succès populaire des films de la Nouvelle Vague en sera la preuve éclatante. Ils peuvent de plus s'enorgueillir d'avoir montré certains chef-d'oeuvre du Front populaire, revendiquer la redécouverte de l'oeuvre de Jean Vigo ou participer à la diffusion de certaines cinématographies telles que le néoréalisme italien.
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Les morts tragiques de Jean Gabin dans les fictions de l'époque - jusqu'au suicide de l'ouvrier métallo François dans Le jour se lève (1939) - illustrent la fin du Front Populaire tandis que les bombes franquistes, italiennes et allemandes qui s'abattent sur l'Espagne annoncent la guerre qui se profile.
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Personnage romanesque, André Colomer a notamment exercé une forte influence sur le jeune Léo Malet, qui le rencontre à son arrivée à Paris, au milieu des années 1920, au foyer végétalien de la rue de Tolbiac, refuge anarchiste que le romancier met en scène dans Brouillard au pont de Tolbiac et Le soleil n'est pas pour nous (il donne aussi à l'un des personnages de 120, rue de la Gare, le nom de Colomer).
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Elle est là, Rose, dominant par son corps, son geste et sa voix, ses camarades d'atelier, ses copines, à qui elle indique le sens de la lutte - à moins qu'elle ne désigne ces salauds d'en face qui ne veulent rien entendre.
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L'auditoire, nombreux, qui écoute la harangue de Rose Zehner est en effet exclusivement composé de femmes.
Car Rose est une femme, Rose est une femme et elle s'adresse à un auditoire de femmes.
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Les temps ont changé. Leur souvenir et leurs rêves se sont quasiment effacés, mais Rose et son image nous parlent encore d’un espoir commun.
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Sur les photos de Ronis, des femmes, on n’en voit pas jouer au foot, aux cartes, aux dames ni écouter la radio – les loisirs, en temps d’occupation, sont donc sexués, et le temps libre des hommes est plus récréatif. Par contre, l’on en voit beaucoup faire du crochet, du tricot et de la broderie.
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Les photos de Willy Ronis nous remémorent ainsi l’existence d’une entreprise et de ses ouvriers, dont il ne reste rien, absolument rien, si ce n’est un parc sans mémoire portant le nom d’un petit homme.
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