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Citations de Tara Sue Me (82)


Mon esprit vagabondait en des lieux interdits. J’ouvris les vannes de mon imagination et laissai libre cours à mes fantasmes.
Abby ligotée nue aux montants de mon lit.
Abby à genoux à mes pieds.
Abby réclamant le fouet.
Oh ! oui…
Je ramassai les papiers éparpillés sur le sol que je me mis à lire en diagonale.
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Elle marche pareille en beauté à la nuit
D’un horizon sans nuage et d’un ciel étoilé ;
Tout ce que l’ombre et la lumière ont de plus ravissant
Se trouve dans sa personne et dans ses yeux…
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Il était magnifique. Long, épais, dur. Très long. Très épais. Très dur. La réalité était encore mieux que dans mes fantasmes.
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Elle pénétra dans la maison. Daniel organisait souvent les réunions et les soirées du groupe chez lui, de sorte que les lieux lui étaient familiers. Sans se soucier de repérer les éventuelles transformations opérées par Cole, elle se dirigea droit au salon et s’agenouilla sur le tapis.

Si elle avait espéré se calmer dans cette position, elle se trompait. Elle frissonna et posa les mains sur ses cuisses, paumes vers le haut, comme Cole le lui avait enseigné un peu plus tôt, au café. Elle avait mentalement passé les postures en revue pendant le trajet en voiture, espérant éviter une nouvelle crise par ce biais.

Elle la sentait enfler dangereusement, telle une vague menaçant de la submerger. Les vieilles terreurs, les incertitudes, c’en était trop. Elle avait eu tort de vouloir réintégrer le groupe. C’était une grave erreur !

— Sasha !

Oh, les inflexions si douces et mélodieuses de sa voix ! Elle aurait voulu s’y cramponner, ne plus jamais les lâcher.

— Fermez les yeux et concentrez-vous.

Elle obéit, imaginant une vive lumière dans l’obscurité.

— Inspirez à fond, puis expirez pour évacuer la peur. Je suis là. Vous ne risquez rien. Personne ne vous fera de mal.

Elle s’exécuta et se concentra sur l’air qui entrait et sortait de ses poumons. La panique reflua.

— C’est ça. Très bien. Encore une fois.

Elle inspira. Elle était en sécurité. Elle expira. En sécurité.

— Encore.

En sécurité.
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Je jetai un coup d’œil à l’horloge, puis me replongeai dans l’écriture de mon journal. Neuf heures moins dix. Encore dix minutes avant de me mettre aux maudits exercices que Nathaniel m’avait demandé de faire avant de partir pour sa réunion de la matinée.

— Espèce de sadique, murmurai-je en terminant ma page.

Lorsque j’avais accepté de passer cette semaine avec lui, je m’étais imaginé consacrer des journées entières à vivre ce que nous avions vécu hier soir.

Beaucoup de jeu, suivi de beaucoup de sexe.

Soumission et orgasmes.

Merci beaucoup.

Je regardai de nouveau l’horloge. Avec un soupir, je mis mon journal de côté, retirai mes vêtements et réglai l’alarme de mon téléphone portable. Je m’avançai vers le milieu de la pièce et m’agenouillai. En moins de trente secondes, mes genoux commencèrent à me faire mal. Mon esprit s’égara, puis je repensai aux ordres que Nathaniel m’avait donnés ce matin.

Il avait pris le ton ferme qui me faisait normalement me liquéfier, mais, ce matin, cela n’avait été le cas.
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La jalousie est un sentiment étrange. On ne peut jamais prédire quand elle va faire irruption, ni disparaître.
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Ce n’était jamais anodin quand il utilisait sa ceinture dans la salle de jeux. Il savait la manier à la perfection, me procurant tour à tour douleur ou plaisir selon ses envies. Il la portait les jours suivants, et de la voir autour de sa taille ne manquait jamais de me rappeler la sensation du cuir sur ma peau. C’était terriblement excitant.
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En fait, c’est comme une démangeaison, presque une souffrance. Et quand tu es avec le bon dominant et qu’il appuie là où ça fait mal…
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Pourquoi les hommes offrent-ils des fleurs à une femme ? Selon Sasha, la meilleure amie et associée de Julie, il n’y avait pas trente-six raisons : pour la mettre dans leur lit ou pour l’y remettre.
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Pourquoi les hommes offrent-ils des fleurs à une femme ? Selon Sasha, la meilleure amie et associée de Julie, il n’y avait pas trente-six raisons : pour la mettre dans leur lit ou pour l’y remettre. Julie n’était pas tout à fait d’accord, mais une fois que Sasha avait une idée en tête, elle n’en démordait pas.

Le carillon de Petal Pushers, la boutique de fleurs dont elles étaient propriétaires, égrena quelques notes. Julie loucha vers les deux clients qui venaient d’entrer avant de reprendre la discussion interrompue.

— Tu as vu ? souffla-t-elle à son amie. Ça m’étonnerait qu’il essaie de la mettre dans son lit, celle-là.

Sasha, qui passait commande dans l’arrière-boutique pour renouveler le stock de la semaine suivante, leva le nez de l’écran de son ordinateur. Le « il » en question était un homme de haute taille, les traits virils, comme sculptés au burin, les cheveux châtain clair. Vêtue d’une pelisse blanche adaptée à l’hiver rigoureux de Wilmington, dans le Delaware – elle devait probablement valoir plus cher que le salaire annuel de Julie – la femme âgée qui l’accompagnait, ne ressemblait pas à la bombe qu’on exhibe fièrement à son bras.
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— Mademoiselle King, monsieur West va vous recevoir, annonça l’hôtesse d’accueil.
Je me levai en me demandant pour la vingt-cinquième fois ce que je fabriquais ici et allai ouvrir la porte du bureau, raison pour laquelle j’avais traversé la moitié de la ville. De l’autre côté, se trouvait mon fantasme le plus sombre qui allait devenir réalité dès que j’aurais franchi le seuil.
Je tournai la poignée sans trembler, ce dont je n’étais pas peu fière, et pénétrai dans la pièce.
Première étape accomplie.
Nathaniel West était assis derrière un grand bureau en acajou et pianotait sur son ordinateur. Il ne leva pas la tête ni ne ralentit la cadence. À croire que j’étais invisible. Je baissai les yeux, au cas où.
J’attendis sans bouger un cil, le visage tourné vers le sol, les bras le long du corps, les pieds écartés de la largeur de mes épaules.
Dehors, le soleil s’était couché, et la lampe posée sur le bureau projetait une lumière tamisée.
Combien de temps s’était écoulé ? Dix minutes ? Vingt ?
Il travaillait toujours sur son ordinateur.
Je me mis à compter ma respiration. Mon cœur qui battait comme un fou à mon arrivée commençait enfin à se calmer.
Dix autres minutes passèrent.
Ou peut-être trente.
Il s’arrêta de taper sur son clavier.
— Abigaïl King, dit-il.
Je sursautai légèrement sans relever la tête.
Deuxième étape accomplie.
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Je savourai la délicieuse sensation de ses bras autour de moi.

— Tu as le temps ? reprit-elle. Je peux prendre une petite demi-heure, si ça ne t’ennuie pas de déjeuner dans la salle de repos.

— Avec plaisir. En fait, c’est ce que j’avais prévu. Il y en a suffisamment pour deux.

Je glissai la main dans le sac et en tirai une rose jaune pâle que je tendis à sa collègue.

— Pour vous, Martha, avec mes remerciements.

Elle me jeta un regard surpris et enfouit son nez dans la rose.

— Je ne me rappelle pas la dernière fois qu’un homme m’a offert une fleur. Merci beaucoup, monsieur West.

— C’est super-gentil de ta part, commenta Abby pendant que nous sortions de la salle de lecture. Elle va être sur un petit nuage toute la journée.

— C’était le moins que je pouvais faire. Je n’aurais jamais déposé la rose sur ton bureau, le premier mercredi où j’étais venu te voir, si elle ne m’avait pas surpris avec. À ce propos…

Je fouillai dans le sac et lui tendis une fleur couleur crème avec une touche de rose au bord des pétales.

— Voilà pour toi.

Sa bouche s’arrondit de surprise, puis un sourire malicieux étira ses lèvres.

— Merci, noble seigneur, même si je crois que vous venez de donner un témoignage de votre affection à ma chef aussi.
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— J’ai été maladroit. Voyons si je peux me rattraper. Je veux me réveiller à côté de toi le matin, lorsque tes cheveux sont en bataille et que tu es de mauvais poil avant ton café. Je veux te retrouver le soir pour que tu me racontes ta journée pendant que nous préparons le repas ensemble. Et je te veux la nuit près de moi parce que j’adore m’endormir dans tes bras.
Alors, tu veux bien venir vivre avec moi ? conclut-il, ses lèvres caressant les miennes.

La gorge sèche, j’étais incapable de prononcer une parole
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Car je dois aimer puisque je vis.
Et la vie est ce que vous m’offrez.
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Vous m’avez donné les clés de votre cœur, mon amour ;
Alors pourquoi me laissez-vous frapper ?
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Ne permets à ton cœur devin
De me prévoir misère ;
Tu pourrais pousser le destin
À tes craintes parfaire.
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La peur n’a pas droit de cité dans mon lit.
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Le lendemain, je me réveillai à sept heures du matin. Je sortis du lit et m’étirai, en pleine forme après une bonne nuit réparatrice. Sans doute mes quatre orgasmes y étaient-ils pour quelque chose.

Couchée par terre en chien de fusil, Abigaïl dormait toujours. Elle n’avait pas émis un son dans son sommeil. Elle souriait. À quoi rêvait-elle ? Que trouvait-elle si drôle ? Elle ne s’en souviendrait probablement même pas à son réveil.

Le drap avait glissé pendant la nuit, dénudant les globes parfaits de ses seins. Je le remontai sur ses épaules de peur qu’elle ne prenne froid. Elle marmonna quelques mots incompréhensibles et se tourna de l’autre côté.
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Térébenthine.
Un pot de térébenthine dans le feu.
Je le voyais se calciner dans la cheminée.
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La rose rouge murmure de la passion,
Et la rose blanche respire de l'amour ;
Oh, la rose rouge est un faucon,
Et la rose blanche est une colombe.
Mais je t'envoie un bouton de fleur couleur crème
Aux bouts de pétales empourprés ;
Car l'amour est pur et sucré
Comme un baiser de désir sur les lèvres.
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