Théo Ribeton est journaliste et auteur.
Il est titulaire d'une licence cinéma et audiovisuel de l'Université Sorbonne Nouvelle (2010-2012).
Il est pigiste (2014-2017) et chef de service culture (depuis 2017) à "Stylist" et pigiste aux "Inrockuptibles" (depuis 2013).
En 2017, il signe "V comme vegan" (Nova Éditions), un essai passionnant racontant les mécanismes du végétalisme.
Twitter : https://twitter.com/theoddore?lang=fr
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Sous les feux de la critique cette semaine, deux films : "The Batman", de Matt Reeves et "Viens je t'emmène" d'Alain Guiraudie (en salles le 2 mars). Pour en parler aux côtés de Lucile Commeaux : Jérôme Momcilovic, critique de cinéma et Théo Ribeton, chef de rubrique culture chez "Stylist" et critique aux "Inrocks". - "The Batman" de Matt Reeves Deux années à arpenter les rues en tant que Batman et à insuffler la peur chez les criminels ont mené Bruce Wayne au coeur des ténèbres de Gotham City. Avec seulement quelques alliés de confiance - Alfred Pennyworth, le lieutenant James Gordon - parmi le réseau corrompu de fonctionnaires et de personnalités de la ville, le justicier solitaire s'est imposé comme la seule incarnation de la vengeance parmi ses concitoyens. Lorsqu'un tueur s'en prend à l'élite de Gotham par une série de machinations sadiques, une piste d'indices cryptiques envoie le plus grand détective du monde sur une enquête dans la pègre, où il rencontre des personnages tels que Selina Kyle, alias Catwoman, Oswald Cobblepot, alias le Pingouin, Carmine Falcone et Edward Nashton, alias l'Homme-Mystère. Alors que les preuves s'accumulent et que l'ampleur des plans du coupable devient clair, Batman doit forger de nouvelles relations, démasquer le coupable et rétablir un semblant de justice au milieu de l'abus de pouvoir et de corruption sévissant à Gotham City depuis longtemps. - Viens je t'emmène d'Alain Guiraudie À Clermont-Ferrand, Médéric tombe amoureux d'Isadora, une prostituée de 50 ans, mais elle est mariée. Alors que le centre-ville est le théâtre d'une attaque terroriste, Selim, un jeune sans-abri se réfugie dans l'immeuble de Médéric provoquant une paranoïa collective. Tout se complique dans la vie de Médéric, tiraillé entre son empathie pour Sélim et son désir de vivre une liaison avec Isadora. #film #batman #franceculture _____________ Découvrez d'autres critiques : https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrrnICYZQfP92U3K2¤££¤44De Gotham City45¤££¤ ou sur le site : https://www.franceculture.fr/emissions/la-critique Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture
Sur Amazon, Bedos fait d’un père et d’un fils gigolos (Arditi et Dujardin) le support d’un étalage aussi attendu que révoltant de sa misogynie et de sa vulgarité.
(...) face à une telle énumération de poncifs féminins dégradants gravitant autour d’un pôle masculin à deux têtes sidérant de vanité, on ne peut reconnaître à Bedos qu’une seule chose : une constance du dégueulasse, une pleine affirmation de lui-même sans dissimulation aucune, une fidélité aveugle à sa misogynie, qui prend ici la forme d’un ahurissant défilé de chaudasses consentantes dont aucune n’existe sinon dans l’imagination narcissique de l’auteur. La série se veut une porte d’entrée grande ouverte vers son univers fantasmatique, peuplé de dadames en trench-coat secrètement érotomanes attendant qu’un parangon de virilité pompidolienne vienne les libérer de leurs corsetages bourgeois pour les fiche à quatre pattes en un regard foudroyant sous une cascade d’eau de Cologne. Toute honte bue.
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https://www.liberation.fr/culture/cinema/alphonse-de-nicolas-bedos-bouche-deg
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