Tôko Kawai

J'aime Tôko Kawai. J'aime son style graphique que je trouve magnifique et plein de charisme. J'aime ses histoires toujours entraînantes, amusantes et attachantes, parfois même prenantes. C'est le cas ici. Cette histoire vous prend aux tripes. Si vous vouliez retrouver la légèreté de ses précédents écrits, passez votre chemin. Vu le nombre de thèmes graves abordés (inceste, violence, scarification, aggression...), on est pas du tout là pour rire, mais pour ressentir. Et ça marche tellement !

On retient son souffle tout au long de cette intrigue qui réunit par hasard les deux héros meurtris par la vie et se débattant de toutes leurs forces pour tenter de survivre ensemble. C'est sombre, c'est triste, c'est douloureux parfois, mais qu'est-ce que c'est bon !

Encore une fois l'auteur montre l'étendue de son talent avec des personnages parfaitement écrits et la justesse de son sujet.

Je ne peux pas parler de lecture agréable ou sympathique, étant donné la violence du propos, mais c'est clairement un yaoi passionnant qu'il ne faut pas rater.



Top Tier.

Toko Kawai termine cette très belle série bien trop vite à mon goût mais très très bien. Les personnages ont bien évolué, tout comme leur relation et Haruna a bel et bien trouvé une nouvelle famille avec les Wakatane. Il est plus pessimiste dans ce tome et c'est au tour de Shû de porter leur couple (même s'il le fait à sa manière bien particulière). Une très bonne série, l'une de mes préférées, sans hésiter.

J'ai beaucoup aimé ce manga yaoi, loin de toute mièvrerie.



Les personnages sont intrigants et peu à peu leur passé nous est révélé. Blessés par la vie tous les deux, leur relation va leur permettre peu à peu de retrouver l'espoir.

Hideo Tanizaki, 24 ans, a hérité d’ "In the Walnut", la galerie d’art de son grand-père. Son activité principale est de restaurer des tableaux anciens, dont la provenance n’est pas toujours très claire. Son petit ami, Sôhei Nakai, qui rêve de devenir réalisateur, va l’aider, généralement malgré-lui.



Comme vous l’aurez compris à la lecture de ce résumé, il s’agit ici d’un yaoi. Le yaoi est un genre du manga dans lequel les protagonistes principaux sont des hommes. Je ne connaissais pas du tout ce genre et je me suis dit qu’un manga se déroulant dans le milieu de l’art serait une bonne occasion.



Pour être honnête, je m’attendais à une romance assez mièvre avec, au lieu de la lycéenne et du plus beau garçon de la classe, deux hommes. Je me suis heureusement trompée.



J’ai passé, contre toute attente, un bon moment avec ce manga. L’homosexualité des personnages est juste une de leur caractéristique, ce n’est pas le sujet exclusif de ce manga et les scènes de tendresse sont assez rare (sauf peut-être dans le dernier chapitre, et encore, c’est très soft). Le sujet principal est l’art et j’ai entraperçu un monde assez mystérieux pour moi : le monde des galeristes.



L’intrigue se présente sous la forme de trois histoires. Chaque histoire tourne autour d’un peintre imaginaire ou réel. J’ai ainsi découvert la série des anges de Paul Klee dont je n’avais jamais entendu parler. Hideo Tanizaki, qui sous son air bourru à un grand cœur, s’arrange toujours pour que le bon droit soit respecté.



Les personnages manquent un peu d’épaisseur, surtout Nakai dont le rôle se limite un peu à celui de faire valoir. Tanizaki est plus mystérieux et on ne sait jamais trop ce qu’il a dans la tête.



Les illustrations sont assez classiques. Les décors sont à peine esquissés, l’auteur préférant mettre en avant les visages.



En conclusion, In the Walnut, malgré quelques originalités, reste un manga assez classique.
Lien : http://hellody.canalblog.com/

Irrésistible ivresse c'est l'histoire d'un amour à sens unique, celui de Mutsuki Haruna un jeune commercial. Sa persévérance (qui à mon sens devrait être érigée au rang de légende) va finir par toucher l'heureux élu.



J'ai trouvé cette histoire très touchante, le talent de conteuse de Toko Kawai est merveilleusement souligné par des illustration réalisé d'une main de maître.

N'étant que le premier opus d'une courte série, j’attends la suite avec impatience et sans appréhensions. En effet je suis certaine que c'est un manga qui saura répondre aux attentes de ces lecteurs.

Arf et comme toute bonne série, il faut un clap de fin. Haruna rencontre des difficultés professionnelles et, pour la première fois, doute d'être fait pour cette profession.

Mais Shû est là, et on a droit à un happy end, façon Toko Kawai, toute en tendresse et en humour.

Mutsuki Haruna a pour mission de convaincre un producteur de Saké, aux abords brutal et terrifiant, de vendre sa production à l'entreprise d'Haruna. Pour ce faire, il les visite régulièrement. Malgré ses nombreux échecs , Mutsuki persiste et fait la connaissance du petit-fils du producteur,Shûsaku Nakagawa, homme froid et grincheux, et en tombe amoureux. Haruna rencontrera-t-il le succès et le coeur de Shûsaku?

Toko Kawai nous plonge dans le monde du Saké, avec un duo pour le moins surprenant : Haruna par son côté fragile et maladroit et Nakagawa par ses airs indifférents et grognons.

Comme toujours, le dessin et la trame de cette Mangaka sont fins et recherchés.

Les personnages se rencontrent et dès le départ Yuya va mentir sur son âge à Kiriya. Une jolie relation va se mettre en place mais très vite Yuya se fait rattraper par son mensonge. Si la différence d’âge peut rebuter (10 ans) c’est tourné avec beaucoup de douceur et de pertinence. Ce n’est pas gratuit et on comprend la difficulté qu’ils vont rencontrer de cette relation interdite.



J’ai beaucoup aimé l’émotion qui se dégage de leur amour, tous deux ont des blessures et se guérissent mutuellement. L’histoire est douce avec des embûches et de belles déclarations. Un de mes mangas préférés de cette mangaka.

Un personnage trop grand, qui effraie malgré-lui les gens mais qui fera la rencontre d’un libraire solaire qui, a travers sa carrure impressionnante, verra le grand cœur qui se cache derrière cette apparence atypique.



Un joli manga, de la volonté de la mangaka, très feel-good. Une histoire positive sans surprise avec pour thème la différence et les préjugés. Ce n’est clairement pas mon préféré de son auteure mais se laisse lire. C’est cliché mais mignon.

Ralala Tôko Kawai.... la reine des histoires prenantes, touchantes, amusantes... et plein d'autres trucs en 'antes'.

Je reste une fan inconditionnelle de cette auteur qui nous embarque à chaque fois dans son univers dessiné d'une main de maître.

Ici c'est celui du saké et de l'amour à sens unique, et on se prend au jeu dès les premières pages. L'intrigue aurait pu être banale mais le tempérament d'Haruna, optimiste au delà du possible et beaucoup plus franc que la plupart des japonais, rend le tout très attachant. J'ai vraiment beaucoup apprécié l'insistance du héros et sa volonté de fer face à son grand amour, celui-ci étant aussi ouvert qu'une huître.

Parlons-en justement, de son amoureux.

Je suis tombée sous le charme de cet homme au caractère complexe, et dont les actions contredisent les pensées. Shusaku est bourru mais gentil, froid mais ne sait pas dire non, distant mais enflammé... bref, c'est un beau gosse comme on les aime. Parce que oui, il est beau, et a droit à un nombre incalculable de poses badass à faire pâlir les protagonistes de jojo's bizarre adventure.

L'auteur est décidément toujours aussi douée pour les scènes prenantes avec de magnifiques visuels et des dialogues catchy.

J'adore son trait fin, ces personnages charismatiques.

Le fait que les uke de ses histoires ne soient jamais efféminés est également agréable, et assez rare dans le monde du yaoi, pour être souligné. Ils ont du caractère. Ici Haruna a ses instants classes lui aussi, et beaucoup de moments drôles, aidés par la famille de Shusaku. J'ai bien ri !



Bref, sautons sur le tome 2 !



Top Tier.

Ce n'est pas du grand Tôko Kawai, mais ça se lit... L'histoire est mignonne, les personnages touchants, je ne vois pas trop ce que viens faire là l'avertissement "Pour public averti" mais bon....

Je n’ai pas lu de mangas depuis quelques mois. En voici un dont le titre ne sonne pas japonais. Il a été écrit par l’auteur du très percutant Cut. Elle voulait écrire un manga mignon, je dois dire qu’elle a largement réussi. Le "public averti" auquel il est réservé doit être averti que cette histoire reste presque chaste.

D’un côté, nous avons Serizawa, un jeune libraire de 23 ans, malchanceux en amour. Il tombe toujours amoureux d’hommes qui profitent de sa gentillesse. De l’autre, nous avons Keito, un métis, très grand, ostracisé par les autres élèves : il devient un bouc émissaire facile car il dérange par son étrangeté. Le métissage, me semble-t-il, est rare au Japon. Sa meilleure amie, Lili, le secoue sans beaucoup de succès. Dernier point : il aime beaucoup le caffe latte.

Ces deux-là étaient fait pour se rencontrer et vivre une histoire d’amour, la première pour Keito, qui allie timidité et fougue. Bien sûr, quelques obstacles se dresseront entre eux, des quiproquos, des malentendus. L’ensemble reste cependant très gentillet, à peu près aussi fort qu’un caffe latte.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..

Cut est une histoire à ne pas mettre entre toutes les mains. Des thèmes très dure y sont abordés comme la violence, la prostitution ou encore la mutilation. Malgré cela, la pointe d'espoir qui englobe se récit est juste assez présente pour ne pas faire tomber le lecteur dans le noir.

Comme pour le premier tome, la trame est fluide et recherchée, les personnages sont toujours aussi attendrissants, et on retrouve une bonne dose d'humour.

Le quatrième de couverture promet du réalisme : il tient ses promesses et nous plonge dans les tourments de ses deux personnages principaux.

Leur passé ? Ils le cachent du mieux qu'ils peuvent, parce qu'ils ne s'en sont pas remis. Leurs attirances particulières ? Ils les vivent. Leur point commun ? Leur volonté de se faire mal, de tous mes moyens possibles.

Cut parle crûment de masochisme, d'inceste, de maltraitance, et laisse une toute petite place pour l'espoir - à l'extrême fin du volume.

Relecture de ce recueil de nouvelles que je ne me lasse pas de relire grâce à ses 2 premières histoires. Les 2 autres sont aussi intéressantes mais souffrent un peu d’un dessin daté car étant les premières œuvres de la mangaka.



En revanche, l'écriture des histoires n’a pas pris une ride. Il y a un beau mélange avec un récit très sensuel et passionnel, un tout en douceur d’un amour de jeunesse qui grandit, un joli conte poétique et un dernier sur l’acceptation de l’homosexualité.



Un manga qui vaut le coup de découvrir pour tout ce magnifique mélange. J’aurai aimé que certaines histoires ne s’arrêtent pas tellement j’ai adoré ses personnages.

Relecture de CUT. J’adore cette mangaka qui a une façon bien à elle pour dessiner ses personnages. Cela peut ne pas plaire à tout le monde mais moi, j’affectionne beaucoup son style, couplé avec son écriture qui me touche à chaque.



J’ai apprécié l’histoire qui met en avant deux lycées avec leur souffrance, leur silence, mais vont se rencontrer et cette rencontre va faire naître d’autres sentiments. Malgré la dureté des thèmes c’est une belle histoire de rédemption qui se chemine avec douleur mais avec la lumière au bout. Des beaux messages et de jolies émotions se dégagent de l’histoire de ces êtres blessés. J’ai adoré le chapitre bonus qui conclut de façon si bien l’histoire.

Une magnifique aventure jusqu'au bout.

J'ai adoré toute la série.

Ce dernier tome montre parfaitement l'évolution des sentiments de Shusaku et là, c'est une vraie relation qui s'affirme mise en avant par l'auteur.

Haruna est fidèle à lui, tendre et émouvant. Les personnages secondaires apportent toujours une grosse partie de la dimension comique de l'histoire.

Enfin Shu... il est presque parfait ici. On voit enfin son réel attachement à Haruna et s'il continue de râler pour la forme, il s'est véritablement adouci par rapport au précédent tome.



Voici donc la conclusion de cette série particulièrement attachante.

Et finalement, c'est ça son seul défaut.



J'aurai quand même voulu voir l'annonce de leur relation à la famille de Shu, c'est dommage qu'il y ait rarement cet aspect dans les yaoi.



Mega Top Tier.

J'aime toujours autant cette série.

Ce deuxième tome est presque aussi bon que le premier. Les dessins sont encore magnifiques, l'humour est toujours présent et les intrigues sont sympathiques. J'adore les personnages secondaires et les relations qu'ils ont avec Haruna. Le grand père me fait beaucoup rire. J'apprécie également l'évolution de la relation entre Haruna et Shusaku. On voit qu'Haruna se permet de taquiner Shu et semble à l'aise avec lui, même si cela reste tendu et qu'il appréhende ses réactions. le petit reproche que je ferai à ce tome, c'est l'expression toujours en colère de Shu. Il semble constamment agacé par Haruna, ou totalement indifférent, si bien que j'ai parfois du mal à savoir s'il l'aime vraiment ou si c'est simplement de la possessivité. C'est charismatique un héros taciturne, mais quelques fois c'est trop et il parait presque... méchant ?



L'ensemble reste fort agréable. Go tome 3 !





Top Tier.

Ce n'est clairement pas le meilleur de Tôko Kawai. On est loin de ses histoires accrocheuses habituelles. Les dessins sont toujours bien jolis et la lecture reste agréable, mais si les personnages sont légèrement attachants, le personnage de Keito est beaucoup trop mielleux et fleur bleue à mon goût...et puis, j'ai de plus en plus de mal avec les réflexions débiles du style 'ça doit te dégoûter' , ou 'c'est plus de mon âge' ...le mec a 23 ans, c'est quoi ces réflexions de viok...



Bref, une lecture sans plus.