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3.78/5 (sur 34 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Zlin (Tchécoslovaquie) , le 3/07/1937
Biographie :

Tom Stoppard, dramaturge britannique, est né « Tom Straussler » le 3 juillet 1937 à Zlín en Tchécoslovaquie. Sa famille émigre d'abord à Singapour (15 mars 1939 au moment de l'invasion du pays) pour échapper aux persécutions nazies à l'encontre des Juifs, puis en Inde où il prend le nom du second mari de sa mère « Stoppard ». Il débute en 1954 comme journaliste, écrit sa première pièce en 1960, « Enter a Free Man », la première à être montée est « Rosencrantz and Guildenstern Are Dead » (Rosencrantz et Guildenstern sont morts dont il tirera lui-même un film en 1990).

Tom Stoppard a également écrit de nombreuses pièces radiophoniques, des adaptations pour la télévision et des scénarios, dont les célèbres « Brazil » (nominé aux Oscars) et « Shakespeare in Love » (Oscar du meilleur film et du meilleur scénario) pour lesquels il a également reçu des « Academy Awards ». Il a aussi traduit et adapté des pièces de Sławomir Mrożek, Arthur Schnitzler, Federico Garcia Lorca et Václav Havel. Il est devenu membre de l'Outrapo et a été anobli par Élisabeth II en 1997.

Il est par ailleurs réalisateur d'un seul film à ce jour : Rosencrantz & Guildenstern sont morts (Rosencrantz & Guildenstern Are Dead) (d'après sa pièce), sorti en 1990 (film qui a remporté le Lion d'or à la Mostra de Venise).
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Source : Wikipédia
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ARCADIA at Writers Theatre—"Your theory is incomplete" Written by Tom Stoppard | Directed by Artistic Director Michael Halberstam writerstheatre.org/arcadia


Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Nous traversons nos ponts, quand nous arrivons à eux, et les brûlons derrière nous, il ne nous reste rien pour trouver le chemin parcouru à part le souvenir d'une odeur de fumée et l'idée que peut-être, cette fois-là, nos yeux ont pleuré.
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Tom Stoppard
Le talent sans l'imagination nous a donné l'artisanat à qui nous devons tant d'objets utiles, comme le panier de pique-nique en osier. L'imagination sans le talent nous a donné l'art moderne.
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Pourquoi est-ce qu’une machine à calculer ne pourrait pas savoir jouer aux échecs ? Mais quand c’est mon tour de jouer, est-ce que l’ordinateur est anxieux ou est-ce qu’il reste devant moi comme un vieux grille-pain qui attend qu’on lui fourre un nouveau toast ? La réponse, on la connaît : il attend comme un grille-pain.
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Je vais plutôt vous raconter l’histoire d’un ver qui fait des choses incroyables. C’est un parasite de la vache. Ses oeufs se développent dans la bouse de vache. Problème : comment s’y prendre, si vous êtes un ver dans une bouse de vache, pour retourner dans une vache et boucler ainsi votre cycle vital ? Eh bien, voici une merveille de la nature. D’abord les oeufs sont mangés par des escargots dans lesquels ils se développent. Les larves se retrouvent dans la bave d’escargot dont les fourmis raffolent… À peu près la moitié des vermisseaux nouveau-nés se retrouvent ainsi dans l’estomac des fourmis. Et là, que font-ils ? Ils essaient de percer la paroi de l’estomac et cherchent à se frayer un chemin jusqu’au cerveau de la fourmi ! À peine un pour cent y parvient. Mais c’est suffisant. Celui qui y arrive modifie alors le comportement de la fourmi de telle sorte qu’elle n’ait plus désormais en tête qu’une seule idée : grimper dans l’herbe (ce que les fourmis ne font pas d’habitude), augmentant ainsi ses chances d’être broutée par une vache… À ce moment-là, la vie du ver se termine, car il n’a plus qu’à faire des oeufs dans la vache, lesquels atterriront dans une bouse de vache. J’appelle cela de l’altruisme profond…
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À Loughborough, nous avions l’habitude de faire un test de garde d’enfant. Tu décris deux parents. Le premier est dans la moyenne à tous les points de vue : santé, revenus, vie sociale, tout. Le second est plus contrasté. Il est plus riche, mais il voyage davantage, bons revenus, mais petits problèmes de santé, etc. Quand tu demandes auquel des deux parents il faut attribuer la garde des enfants, une majorité se dégage en faveur du second. Quand tu demandes auquel des deux parents il faut refuser la garde des enfants, tu obtiens encore une majorité en faveur du second. Impossible de mettre cela en algorithme. Ça ne marche pas. On a tenté plein de fois. Rien à faire.
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la psychologie est en train de devenir une industrie. Le compte à rebours a commencé pour la marche triomphale du cerveau incorporé répondant à toutes les questions de l’esprit désincarné.
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Un miracle ? Arrête. Une coïncidence. Je ne crois pas aux miracles. En fait, je ne crois pas non plus aux coïncidences. Tu n’avais pas l’information. Voilà tout.
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Moi, ça ne me perturbe pas d'avoir un ancêtre en commun avec un chimpanzé qui pousse des hurlements – c'est le résultat de l'évolution par la sélection naturelle, allez, dis-le – seulement voilà, des millions d'années plus tard, les chimpanzés continuent à hurler tandis que toi, tu emploies des mots comme hypothèse. Donc je me demande s'ils ne sont pas passés à côté de quelque chose. Mais il n'y a pas de quoi être préoccupé.
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Hilary : Est-ce que tu me montreras comment le théorème de Gödel permet de prouver que le cerveau ne peut pas être modélisé sur un ordinateur ?
Ursula : Arrête… tu n’aurais jamais entendu parler du théorème de Gödel si il n’y avait pas eu la publicité dans la vitrine des Galeries Lafayette !
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Culture, empathie, foi, espérance et charité autant de simulacres de l'égoïsme. Reviens à la biologie, il n'y a que ça de vrai : un kilo et demi de matière grise déposé sous ton crâne, comme un plan du métro de Londres avec ses quatre-vingt-six milliards de stations interconnectées par trente mille milliards de liaisons. Tout cela pour faire un moi, ton moi, si égoïste ou altruiste soit-il. Combien de fois crois-tu que je te raccompagnerai chez toi pour une tasse d'un café qui n'est même pas digne de ce nom avant de renoncer au faux sucre et de te laisser rentrer en bus ?
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Un extrait de poème (avec un indice) pour trouver l'auteur.

Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer. Indice : Esmeralda

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