Mon enfance était parfois très triste, parfois plutôt heureuse, avec ce livre mon objectif était d'inclure toutes ces choses afin de créer un portrait fidèle de ma vie de cette époque. Personne dans le livre n'est un ange ou un méchant complet, les gens sont plus compliqués que cela.
(Interview Babelio, Août 2020)
- Je me rappelle que, quand j’étais petit, je croyais qu’il y avait un vrai oiseau dans l’horloge... et papi me soulevait pour que je puisse regarder dans le petit trou sur le côté de l’horloge. C’était trop noir pour me voir quoi que ce soit, mais je m’imaginais que je le voyais faire des trucs. Parfois il était assis à une toute petite table et prenait son petit-déj’... ou bien il dormait dans un petit lit tout mignon... une fois j’ai même cru le voir faire caca sur des toilettes miniatures... la vie était beaucoup plus drôle quand je croyais à ce genre de choses.
- Oui, mais tu croyais aussi qu’il y avait des monstres à la cave et ça te terrifiait !
Les aspects surréalistes qui surviennent, le plus souvent quand j'étais très jeune, sont un moyen de communiquer ce que je ressentais émotionnellement à l'époque. J'étais très confus à propos de tout ce qui se passait autour de moi alors qu'en même temps mon monde imaginaire me semblait aussi vivant que la réalité. Je pense que c'est l'une des vraies forces de la bande dessinée, vous pouvez exprimer des sentiments et des émotions qui vont au-delà des mots.
(Interview Babelio, Août 2020)
Avec un film, vous êtes un spectateur, mais avec la bande dessinée, vous êtes aussi acteur. La grande partie de l’histoire d'une bande dessinée se déroule dans les gouttières entre les vignettes et c’est au lecteur de combler les vides.
(Interview Babelio, Août 2020)
Maintenant que tu as six ans je pense que tu es assez grand pour connaître la vérité...