Tsuru Moriyama

Ultime opus des aventures des pieds-niquelés nippons.



Des samouraïs du 19ème siècle se sont retrouvés transportés dans notre siècle, à la suite d'un orage. Après avoir été pris en chasse par la police puis recrutés et formés par l'armée japonaise pour vaincre l'ennemi américain, nos quatre lascars ont décidé de s'enfuir pour retourner dans leur époque et changer le cours de l'histoire, notamment empêcher la chute des Shinshen à la fin du 19è siècle.

Ils rencontreront ainsi et dans le désordre, des bars à hôtesses, des politiciens corrompus, des touristes américains, le fils d'Einstein et déambuleront dans les rues bondées d'un Tokyo moderne.

Avec ces 5 tomes, l'auteur nous plonge au coeur du Japon moderne à travers la vision et surtout les valeurs de 4 guerriers du 19è siècle. Le choc qu'éprouvent les samouraïs en voyant ce qu'est devenu leur Japon est bien retranscrit.

Pour autant, un lecteur non initié à l'histoire japonaise aura bien du mal à recouper certains termes et certains comportements.



L'auteur dénonce la corruption du monde politique et nous montre un Japon décadent et avili par la pensée occidentale.

C'est un point de vue et seuls les travers de la modernité sont exprimés dans cette aventure.

Je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire tant le comportement des samouraïs était exagéré par moment.

Une série divertissante mais sans plus à mon sens.

Autant Tsuru Moriyama illustre magnifiquement les aventures de nos 4 samouraïs complètement barrés, autant ces dites aventures tournent en rond. Nous les retrouvons en prise avec un barrage policier et sous les feux des média.



Toujours autant de bastons et de gueulantes dans ce troisième épisode. Les intentions du gouvernement japonais sont enfin révélés et nous suivons l'entraînement particulier de ces guerriers du passé en prise avec les armes modernes. Tantôt burlesque, tantôt graveleuse, cette édition alterne les planches avec des gros plans de combats et des moments de doute pour les héros. Je ne peux m'empêcher de les comparer aux pieds-niquelés par moment.



Un épisode qui a le mérite de ne pas s'arrêter sur un cliffhanger contrairement à ceux précédents.

Guère convaincue par ces samouraïs du passé au prise avec les préoccupations du présent.



1864 à Kyôto. Quatre samouraïs membres du Shinsen-Gumi, un ordre visant à maintenir la paix dans la cité, exécutent des rebelles par une nuit orageuse. Un éclair qui s'abat sur eux les propulse dans le Kyôto moderne.



Une succession de scènes de combat et des personnages peu convaincants ne m'auront pas laissé une très bonne impression. L'histoire a un goût de réchauffé. Le voyage dans le temps est un thème largement emprunté et beaucoup d'auteurs ou d'illustrateurs s'en sortent pourtant très bien. Ici, je n'ai pas réussi à accrocher et je ne pense pas poursuivre la suite de cette série.

Des samouraïs modernes parcourent les rues. Bien décidés à comprendre l'époque dans laquelle ils ont été, malgré eux, balancés, nos 4 héros vont ainsi successivement affronter des bandes organisées dans les rues, un agent du gouvernement et de jolies jeunes filles entraînées à les déstabiliser.

J'ai trouvé cet épisode assez intéressant. J'ai aimé le parallèle entre les valeurs des samouraïs du 19è siècle et ceux de notre époque. De même la corruption au sein de la société contemporaine et celle des héros est bien montrée.

Ce tome comporte moins de scènes de combat, j'ai trouvé que les dessins présentaient plus de détails du quotidien.

Pour autant, ce n'est pas vraiment une lecture que j'apprécie.

Il reste un dernier tome avant de clore les aventures de ces 4 pieds-niquelés nippons et le mangaka n'a pas pu s'empêcher d'insérer un dernier cliffhanger avant de terminer le dernier chapitre de ces héros hors normes.

Misère.

Ce manga seinen, troisième et dernier tome, comme toute la série, est un véritable hommage aux pères durs aux cœurs tendres, une véritable à la famille et à ses valeurs. C'est un condensé d'émotions.

Mon vieux ne fera pas dans la subtilité. C’est du brut de chez les brutes. Nous avons un homme assez bourru qui revient de prison après avoir explosé des mafieux qui s’en prenait à sa famille. Le voilà qui revient près de 15 années après en ayant purgé de la prison. Il gardera sa force légendaire et essayera de remettre dans le droit chemin ses enfants qui avaient un peu dérivé au fil des années. Bref, un père de famille pas comme les autres.



Outre de grosses ficelles, on aura droit à un dessin très vieilli sur un papier de très mauvaise qualité qui fait cheap manga. Cependant, si on arrive à faire abstraction de tout cela, le lecteur pourra se laisser embarquer et découvrir la vraie virilité des hommes au Japon avec leur sens de l’honneur. C’est trop beau pour être vrai et cela paraît presque pathétique. Oui, je l’avoue sans avoir besoin de tortures. Mais bon, c’est aussi cela le manga. Par contre, le plaisir de lecture restera intact.



Le même auteur nous avait fourni Un bol plein de bonheur toujours sur le thème de la famille qu'il convient de protéger. Les chantres moralisateurs seront aux anges avec ce type de lecture. Les autres détesteront à coup sûr. Testostérone garantie ! Moi, j'aime bien les vieux au cœur tendre !

Un bol plein de bonheur apporte un témoignage émouvant du rôle que doit jouer normalement une maman. C'est vrai que c'est assez moralisateur mais il n'y a aucun mal à faire apprendre le respect à son enfant ainsi que de bonnes valeurs. Il est vrai que l'amoralité et l'anticonformisme sont plutôt à la mode ces temps-ci. Ce manga semble être à contre-courant et c'est pour mon plus grand plaisir.



La volonté de cette femme qui a décidé d'élever seule son enfant devant un mari incompétent et alcoolique mérite qu'on s'y attarde. La vie est parfois très difficile dans les milieux populaires. Cet exemple est à suivre car il montre qu'on peut réussir à force de volonté. J'aime croire à cette idée qu'on se forge son propre destin et qu'il ne faut pas céder à la facilité. C'est une question de responsabilité et non d'assistance.



Ce seinen est une oeuvre assez touchante. C'est vrai qu'on pleure toutes les deux pages. Mais alors, qu'est-ce que cela fait si c'est pour la bonne cause ? Le pathos peut également nous ouvrir les yeux et surtout le coeur. Oui, c'est ce qui manque dans ce monde de brut. Bref, une lecture indispensable.

Hé bien, les gueules cassées et la violence des scènes de combat, on s'y fait! Surtout quand on voit derrière les images une bonne occasion d'entendre une histoire (de famille japonaise) et des sentiments de jeunes évoluants au contact de ce père avec qui ils n'ont presque pas vécu. Attirant.

C’est l’histoire d’une femme qui, fatiguée du mauvais comportement de son mari, part vivre seule avec son fils et cumule les petits boulots pour s’en sortir. Autant je n’ai pas aimé les dessins autant j’ai bien aimé le scénario.

Ce manga se lit très (trop) vite et j’ai été très touchée. J’avoue l’avoir refermé avec un pincement au coeur car c’est une jolie leçon de vie (même si c’est assez prévisible et un peu simpliste).

En bref : à lire !
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Nos 4 samouraïs du 19ème siècle continuent leurs aventures dans notre époque. Après avoir pris conscience d'avoir été transportés dans notre siècle, ils essaient, avec force humour et dépit, de comprendre les mœurs et de s'adapter. Sauf qu'avec leurs caractères excessifs, ils finissent, une fois de plus pourchassés par la police. Dans l'ombre, un mystérieux individu suit avec attention leurs progression.



Tsuru Moriyama décrit avec humour le quotidien de quatre samouraïs, élevés au début des années 1800 et qui se retrouvent propulsés dans notre époque. J'aime beaucoup les dessins, très soignés notamment au niveau des expressions du visage. Le manga offre régulièrement de pleine planche voire double-planche, surtout pour les scènes d'action. Celles-ci sont nombreuses puisque le tome n'est qu'une longue course-poursuite entre ces 4 pieds-niquelés nippons et les autorités policières.



Beaucoup d'actions donc et j'ai envie de dire un peu trop. L'histoire en elle-même n'avance pas et bien que cocasses, leurs aventures finissent par lasser. J'espère que le tome 3 nous en apprendra plus sur le protecteur mystère qui tente à chaque fois de les protéger de la vindicte populaire et policière.

Hou, les visages abîmés, houlà, la violence des images, dur à accepter, tout ça! Mais y'avait une bonne idée de scénar et une bonne "quatrième de couv". Je continue!

Un bol plein de bonheur est présenté comme un hymne aux mères courageuses des milieux défavorisés et une apologie de portée universelle sur la maman. Et c’est effectivement ce qu’offre cette histoire touchante qui évoque le sacrifice d’une mère pour élever son fils dans le droit chemin.



Mais au-delà de ça, il ne se passe rien. L’auteur accumule les années et les crèmes renversées au fur et à mesure des réussites d’Hiroshi. Tsuru Moriyama s’attarde peu sur les difficultés de la vie quotidienne et préfère s’appesantir sur le leitmotiv de Kazuo "Je ne cède devant rien ni personne".



Les personnages passent leur temps à pleurer, ce qui devient vite lassant, et le dessin de l’auteur ne leur rend pas toujours justice. Passé les premiers chapitres, l’histoire devient vite ennuyeuse et l’idéalisme ambiant dégagé par le manga nous empêche d’y croire vraiment.
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A la lecture du titre, on pourrait pensé à avoir entre les mains une jolie histoire d'amour et surtout du bonheur.



Loin de la, on a bien une histoire d'amour entre mère et fils, mais pas de bonheur.

C'est un peu touchant, mais sans plus, et l'histoire raconte la vie dure d'une femme qui doit éduquer son fils tout seul, mais le bonheur n'apparait pas dans cette histoire, on voit plutôt la violence, le devoir, un peu l'amour, mais sans plus.

Bref décevant à mon goût.

L’entreprise de départ est noble. Montrer l’abnégation d’une mère célibataire prête à tout pour transmettre à son fils les valeurs morales nécessaires à faire de lui un homme bon, respectueux de soi et des autres est une idée remarquable et relativement originale. Cependant, la mise en scène de ce louable combat maternel sombre vite dans un pathos excessif.
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THE END

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Du début à la fin, cette série aura été complètement barrée et WTF !!!



On y suit un groupe de 4 samouraïs qui vont être téléportés à notre époque. Bien entendu, ils ne comprennent rien au monde actuel et plus ils découvrent notre quotidien, plus ils trouvent que notre société est décadente.



Bien entendu, leurs coutumes, leurs valeurs et leurs habitudes de cogner tous ceux qui les dérangent, ne va pas du tout aller dans un Japon contemporain où en surface les choses sont assez aseptisées. Ils vont d’ailleurs trouver ça encore plus vicieux quand ils vont découvrir que sous les apparences se cachent de la corruption, des magouilles et une profonde inaction des hommes politiques.



On va suivre les périples dans notre temporalité à la recherche d’une solution pour retourner à leur époque.



Le titre est plutôt marrant puisque les 4 samouraïs sont des personnages haut en couleur. Que ce soit à leur époque ou à la nôtre, ils n’en font qu’à leur tête c’est d’ailleurs tout le cœur du propos et de l’intrigue. On a aussi pas mal d’humour scabreux qui n’a pas bien fonctionné sur moi, j’aurais préféré avoir plus de bastons et de moments d’action.



J’ai trouvé que les dessins collaient super bien à l’ambiance et j’imagine parfaitement cet auteur nous offrir de superbes histoires de yakuzas ou de yankees. C’est marrant parce que j’ai été voir les autres titres publiés en France et même si, il y a une histoire avec un clan de Yakuza, on est plutôt sur des drames avec des récits tranche de vie.



Par contre, au Japon, il a l’air d’avoir fait pas mal de titres dans le genre comédie et je trouverais ça très intéressant de les découvrir, car l’auteur a toujours l’air de mélanger plusieurs univers… On verra si un jour ça arrive chez nous. En tout cas celui qui parle du quotidien du mamie à un pitch qui fait envie !



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La couverture et le titre m'ont clairement trompé.

Là où je pensais trouver le bonheur, j'ai surtout constaté des grosses difficultés physiques, beaucoup de pleurs, de la violence dès les premières pages... Alors oui, il y a de l'amour entre la mère et le fils mais c'est trop peu représenté. Les dessins, quant à eux, sont vraiment grossiers et peu agréables à regarder.

Construite comme une course- poursuite folle, aussi délirante qu’effrénée, mélangeant humour et action, cette série vous embarquera dans une histoire de samouraïs furieusement déjantée.
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Des samouraïs se retrouvent dans le présent.

Et c'est à peu près tout ce qu'on a dans ce premier Tome. Ce sont des samouraïs plutôt violents, à la fois juges et bourreaux et les membres volent dans tous les sens. On reste en surface mais on a les personnages posés ainsi que la situation. Avec aussi peu d'information sur la teneur de la suite, avec une écriture pas mauvaise et un dessin correct quoique qu'un peu exagéré par moment, soit on lui donne sa chance, soit on abandonne de suite. Je serais plutôt de la première catégorie.

Osaka, années 60. Kazuko est marié à un homme paresseux et alcoolique qui dilapide l'argent dans le jeu.

Jusqu'au jour où elle décide de tout quitter et de partir avec son jeune fils de 6 ans, Hiroshi.

Dès lors, elle va se battre pour élever seule son enfant, se privant et travaillant sans compter pour lui offrir le nécessaire. On assiste ici à un portrait de la vie des 2 personnages et de leur relation à travers de nombreuses années et on y abordera l'éducation d'un enfant et le rôle parental.



Alors que, à mon grand étonnement, je n'ai lu que des critiques élogieuses sur le net, je dois vous dire tout de suite : je n'ai pas du tout aimé ce manga.



Condensé sur un seul volume, nous allons voir se dérouler une vingtaine d'années de ces 2 parents à travers de courtes scènes de leur quotidien. Nous verrons le petit Hiroshi devenir adulte et devenir à son tour un père. Faisant face au mépris, la mère s'émancipe et se bat par amour pour son enfant. De l'amour, il va en être beaucoup question ici. Si l'idée de base était intéressante sans être originale, le récit dégouline de bons sentiments et de mièvrerie...

Nous assisterons à l'abnégation d'une mère courage pour un fils aimant et parfait. L'amour qui les lie est constament mis en avant et sert de prétexte à de nombreuses leçons de dévouement envers ses enfants et ses parents. Toutes les 5 pages, vous trouverez des scènes où tout le monde fond en larmes dans un grand élan de sentimentalisme.

On tombe dans le cliché : si les enfants deviennent des voyous, c'est parce qu'ils n'ont pas été assez aimés par leurs parents. Si ça peut parfois se révéler juste, on est tout de même bien loin d'une règle de vie !



Pour ne rien arranger, le dessin est plutôt grossier. Les personnages sont très caricaturals et leurs expressions très marquées deviennent des grimaces figées et récurrentes.



Bref un manga lourd bourré de pathos et de bons sentiments que vous allez pouvoir allègrement éviter !



Je vous conseille plutôt "Une sacré mamie" autrement plus touchant et pudique.
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Japon, dans les années 60.

Hiroshi a 7 ans lorsque Kazuko (sa mère), excédée par les frasques de son père, décide de partir de la maison. En guise de richesses : un simple baluchon pour chacun. Hiroshi et sa mère s'installent temporairement chez la tante d'Hiroshi.

Kazuko est une femme courageuse et acharnée. Elle parviendra à élever très modestement Hiroshi jusqu'à la fin de ses études.
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