Citations de Tyler Knott Gregson (113)
Je te promets
d'essayer
de devenir moi-même en mieux.
J'ai mené en moi
bien des combats, tu n'en as pas idée,
je ne sais pas toujours pourquoi,
ni ce qu'ils sont exactement ;
mais je sais pas que je suis capable
de les mener,
et de gagner,
quand tu es avec moi.
Mes bras ne sont pas assez longs
pour m'envelopper entièrement,
et j'ai découvert
que mes doigts entrelacés
au creux des reins
c'est tout ce que je peux avoir besoin.
Si je mourrais demain
je voudrais me réincarner
en ton café
du matin.
Tout aussi puissant.
Tout aussi nécessaire.
Je suis
un errant
misérable,
les pieds
usés
par tout ce
temps où j'ai
cheminé
seul.
LA FIN
Quand nous
serons nous,
une armoire
en commun,
je suspendrai mes vêtements
face aux tiens,
parce qu'après avoir attendu
si longtemps
je pense qu'ils méritent bien
d'être tournés tours
les uns vers les autres.
Je veux que tu saches
que je t'aime,
que je t'ai toujours
aimée,
et rien,
aucune force dans cet
univers,
ne m'empêchera
de continuer
à t'aimer.
Je n'ai pas besoin des photos,
ni du gout de la colle de l'enveloppe
au bout de ma langue.
Je n'aurai jamais besoin des mots non
prononcés,
des taches d'encre des lettres jamais écrites,
des vêtements froissés, laissés en vrac,
sans un bruit,
sous les draps en désordre.
Je regarderai là, toujours en moi,
où les choses sans nom dorment tranquillement.
Je te garderai cachée là,
comme un sentiment familier, au bout des doigts
effleurant, longs et fin, les murs d'un
couloir abandonné,
à la recherche d'un fantôme, et des parfums
que je ne parviens pas
à restituer,
mais qui, eux se souviennent de moi.
si
tu restes calme,
j'attends que
tu me
dises,
que tu me dise à quoi
tu rêves
Observe le ciel plus que la terre.
Regarde plus, dis moins. Écoute plus
que tu ne parles. Espère plus
que tu ne crains. Plus de croyance,
moins de critique. Oui plus que non.
Non plus que peut être. Plus de rires
que de larmes. Aime plus, et déteste
moins. Regarde plus. Regarde.
C'est moi
ce moi
presque endormi contre toi,
et je suis fier
- devrais-je l'être ? -
car moi,
ce moi,
mains immobiles,
bouche impatiente,
te connait, toi,
ce toi
ornant le lit
de toute l'étendue de ta peau,
te connait toi, et tous les coins
ouu tu frémis.
Est-ce
que
tu comprends
que je me sens
chez moi dans
ses
bras
?
Je suis peut-être né
avec toi
en moi.
Je t'ai peut-être portée
toutes ces années
en moi.
Peut-être est-tu ce qui
reste sauvage
en moi.
Je compte les syllabes
de ton rire,
j'attends les retours à la ligne
de ton souffle rythmé.
J'écris, parfois, peut-être,
mais toi tu es poème,
et c'est toi qui t'écris,
et ton encre recouvre
les pages de nos jours.
Ce que je ne vis pas avec toi
me hante, tout les moments
où mon nom n'est pas
dans ta bouche.
Il me faudrait un mot
pour décrire cette sensation,
mais nulles combinaisons de lettres
n'y parvient tout à fait.
J'ai promis d'écrire sur nous seulement.
Que la lumière s'affaiblisse,
que s'éteigne le jour :
les ailes qui frémissent
m'avertiront de ton retour.
Et si l'obscurité
encre tes plumes, et les noircit,
suis mes murmures et fuis
jusqu'à l'éternité.
Parfois pour reprendre
son souffle
il faut d'abord
l'avoir
perdu.
Il ne faut
jamais oublier
tandis que l'on est
là
à hésiter
le courage
d'avoir de l'espoir.
Ta déclaration
est la mienne : je la proclame,
sans pour cela
émettre le moindre son.
À quoi bon
n'allumer
une vie
qu'à moitié ?
Brule-moi
jusqu'aux cendres,
tant que l'on mène ensemble
une vie incendiée.