Valérie Lys

Je découvre le commissaire Velcro, et je dois avouer que le personnage ne me plait pas : sûr de lui, suffisant parisien, il n’hésite pas à laisser se dépatouiller ses collègues locaux. Il m’est sorti par les yeux.



Je suis tout de même allée au bout du roman, car j’ai aimé découvrir certaines coutumes de Madagascar dont il est beaucoup question dans cette enquête.



J’ai également appris l’origine des tuniques des marins bretons : elle vient des tuniques des soldats de Napoléon. Elles étaient bleues comme le bleu des petits bretons des bols avec le prénom (appelé Grazik qui veut dire petit bleu). Après la défaite de Waterloo, il y a eu tellement de tissu à écouler que l’on a habillé tous les matelots, dont les Bretons, avec cette étoffe (p.50).



L’image que je retiendrai :



L’enquête se déroule à Quimper en automne, il y fait bien frais…..
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Dans ce roman, nous suivons l’enquête du Commissaire Velcro. Petit homme bien portant, la cinquantaine et bon vivant, le Commissaire est convié à Guingamp pour assister à un match de football. Sa réputation le précédent, il est convié par le lieutenant Daniel dans le but de l’aider sur une enquête. L’homicide d’une jeune guingampaise. Un crime pour le moins étrange puisque la victime, étudiante en école d’esthétisme, est retrouvée morte sur une table de massage et complètement défigurée par un maquillage grossier.



L’écriture de ce roman est placée sous le signe de la découverte de la ville de Guingamp. De l’architecture en passant par son équipe de Football ou encore sa gastronomie, nous découvrons Guingamp dans les moindres détails à travers cet ouvrage. Si vous aimez les romans comportant bons nombres de descriptions, vous serez comblés ! En effet, que ce soit en matière de personnages rencontrés dans une ruelle ou à la terrasse d’un restaurant, la dégustation d’un plat ou la découverte d’une prison : tout est matière à description.



Coté personnages, il est facile de s’attacher à la bonhommie du Commissaire. Il se satisfait des petits plaisirs de la vie et est capable de cerner les personnes très rapidement. Il possède également un sens de l’autodérision et un sens de l’humour très appréciables.



Dans la première partie du livre, j’ai eu le sentiment que l’enquête passait au second plan, ce que j’ai trouvé dommage pour un roman policier. En effet, nous rencontrons beaucoup de personnages dans cette histoire et, bien sûr, l’histoire se met en place mais cela fait trainer l’enquête. Cependant, la seconde moitié du roman est à mon sens plus rythmée. Des coupables se dessinent et nous commençons à entrevoir une fin possible. Etant une adepte des fins non bâclée, je dois avouer que j’ai été comblée ! La fin se déroule en plusieurs étapes et sur plusieurs chapitres : un régal ! De plus, j’ai été ravie de voir que l’intrigue était plus compliquée qu’il n’y paraissait. ;)



Un roman qui se lit rapidement et qui est idéal si l’on est adepte de romans descriptifs, mêlant enquête et découverte d’une ville et d’une culture.

Très bon roman sur une enquête peu banale dans la capitale Cornouaillaise qu'est Quimper. Le commisaire Velcro suit la disparition d'un objet Malgache lors d'une exposition ainsi que deux meutres à priori lié à celle-çi. C'est bien écrit, fluide, il y a de nombreux rebondissement, Quimper y est très bien décrit tout comme les personnages. Belle découverte qui me pousse à lire d'autre livres de l'auteur

Dès le départ de l’histoire, nous rentrons facilement dans le contexte et nous découvrons des personnages aussi bien décrits les uns des autres. Si vous n’avez pas lu les livres précédents de Valérie Lys avec le commissaire Velcro, cela n’est point dérangeant du tout.



L’auteur nous amène dans un lieu historiquement connu : Le mont Saint-Michel. Il nous permet aussi de découvrir de nombreuses légendes en rapport avec cet endroit.



Au cours du récit, nous avons le droit à une visite entière de ce mont, mais aussi de la baie avec notamment la petite île granitique Tombelaine, au nord du mont Saint-Michel. Cela n’enlève rien au charme et à l'intrigue de l’enquête policière



À certains moments, je me suis amusé à comparer cette histoire à la saga « Dolmen » où jouaient Bruno Madinier et Ingrid Chauvin, à Belle-île-en-Mer. Comme celle-ci « Le Mont des légendes » possède tous les ingrédients et les réalisateurs de saga policière sur TF1, France 2 ou France 3 devraient jeter un œil sur les écrits de Valérie Lys.



Ce livre n’est pas qu’une enquête policière à mes yeux. C’est aussi un très beau guide touristique qui nous donne plus qu’envie d’aller découvrir « Le mont Saint-Michel ». Et dans cette histoire, on peut comprendre qu’en tant que touristes, on ne verra pas toutes les facettes de ce mont puisque des moines y vivent dans les hauteurs.



Les Montois et les Montoises peuvent être fiers du livre que Valérie Lys a écrit. Elle met en valeur l’histoire, le caractère religieux, mais aussi et surtout la solidarité qui demeure parmi les commerçants et le bien-vivre ensemble.



Une petite pointe de regret quant à la fin de l’histoire qui à mon goût se termine trop rapidement. Bien sûr, on découvre qui est le meurtrier, mais tout n’est pas résolu pour autant. Y aura-t-il une suite ? J’aimerais bien, mais en tout cas, les enquêtes du commissaire Velcro n’ont pas fini de nous surprendre !
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Changement d'ambiance pour Velcro et Déborah après une enquête légère dans Un amour de statue. Atmosphère pesante, lourde, il faut préciser que le passé de l'un des enquêteurs est en cause... Le trio de flics est bien décrit, et l'on avance un peu dans leurs vies, surtout Velcro et Déborah qui sont les enquêteurs habituels de Valérie Lys, Delcourt étant leur chef. Attirance intellectuelle et sans doute physique -mais Velcro est marié-, et profond respect tant humain que professionnel les uns envers les autres. L'enquête ne piétine point trop et une fois que les légendes sont éloignées, parce que simples légendes, une fois que les fausses pistes sont écartées, il ne reste qu'à trouver le lien entre les indices et la lumière sera, foi de Velcro !



Une très belle balade au Mont Saint Michel dont Valérie Lys nous conte l'histoire par le menu. Il fut par exemple prison, Barbès et Blanqui entre autres y furent pensionnaires, les cachots et les cellules sont encore présentes. "J'essayai de m'imaginer l'ambiance qui pouvait régner dans ce lieu lorsqu'il était rempli de justiciables de tout poil, quelle que soit l'époque, du prisonnier du Moyen-Âge en passant par le chevalier de la Guerre de Cent Ans, de l'exilé du roi de l'Ancien Régime jusqu'au prisonnier plus récent du XIXe siècle s'insurgeant contre Louis Philippe et complotant des insurrections.



- On l'a appelée la "Bastille des Mers" pendant la révolution." (p.165)



L'autrice parle aussi de son érection au 8ème siècle : en 708, Aubert, évêque d'Avranches en reçut l'ordre de l'archange Saint Michel par trois fois, les deux premières il crut sûrement à un canular.



Lorsque je visite ce genre de lieux très touristiques -en général hors saison-, je rêve toujours d'aller dans les endroits les plus secrets, les moins visités, les plus discrets et c'est là que Valérie Lys nous emmène. Je lui emboîte bien volontiers le pas.
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Bath ce polar et ce duo d'enquêteurs. Le ton est plutôt léger et Valérie Lys nous promène et nous apprend plein de trucs sur les endroits que ses héros traversent : les carrières de granit de Perros- Guirrec, doit-on écrire granit ou granite ?, les noms des célébrités qui ont séjourné à Rennes ou alentours : Louis-Ferdinand Céline, Igor Stravinsky, Milan Kundera entre autres. C'est bien documenté, bien amené et ça sert l'énigme principale du roman qui tourne beaucoup autour de la culture : musique et littérature. Valérie Lys a la bonne idée d'agrémenter son texte d'anecdotes avérées ou inventées et de ne pas ramener sa science de manière pédante. Son polar est grand public et c'est donc avec plaisir et décontraction que l'on apprend.



Pour le reste, l'énigme n'est pas ébouriffante mais elle tient néanmoins jusqu'au bout. Certes, un lecteur affûté peut subodorer des liens entre les personnages et donc des bouts de compréhension de l'énigme, mais il ne perdra pas pour autant l'envie de connaître les réponses détaillées et de savoir comment le duo d'enquêteurs fera pour assembler toutes les pièces. Velcro et Déborah sont bien sympathiques, leur complicité -pour ne pas dire plus, car Velcro est marié- est bien rendue et apporte de la fraîcheur et de la légèreté à l'ensemble.



Numéro 7 de la série de Valérie Lys consacrée au commissaire Velcro que je découvre.
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De la fantaisie de l'ingéniosité dans ce roman policier breton que l'on adopte dès les premières lignes.

Un style mi sérieux mi léger, mais qui ne perd pas le fil de la narration et l'enquete à mener. Les personnages sont attachants et nous avons l'impression de les connaitre depuis toujours.



J'ai fait la connaissance du commmissaire Velcro qui vient d'amenager à Rennes. A fraichement débarqué il est chargé de l'enquete sur un meurtre au centre de thalasothérapie. En parallèle la charmante déborah tente de trouver celui ou celle qui a vandaliser une statue.



Les deux affaires seraient elles liées ? Mais surtout quelles sont les motivations de ces deux totalement incomprehensibles. Détruire une oeuvre d'art, tuer une célèbre cantatrice l'enquete débute et la vérité sera très étonnante.



Une intrigue étoffée et crédible, une très bonne lecture

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A travers son roman, l'auteure nous renvoie au lycée, où le corps d'une élève est découvert dans une salle de travaux pratique. Le commissaire Velcro étant sur place pour assister à un mach de foot de l'équipe de Guingamp est sollicité par la police locale pour les aider à résoudre l'enquête.

Qui était Alice ? Pourquoi était elle dans ce lycée ? Qui sont ses camarades de classe pas très coopérantes ? Qui est Thomas ? Voilà toutes les questions auxquelles on est confronté pendant notre lecture.

Le commissaire Velcro nous fait voyager et découvrir la petite ville de Guingamp.

Le vol de la recette du match de foot est il relié au meurtre ? Et le viol d'une jeune fille 4 ans plus tôt ? Un tueur ou plusieurs ?

Beaucoup de questions qui trouvent réponse à travers les lignes, dont le suspense nous tient jusqu'au bout.

J'ai bien aimé cette histoire, i s'agit ici d'un bon policier, qui reste dans le style de la lignée des Editions Palémon.
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