Alors c'est pas pour dire du mal mais j'ai pas vraiment accroché ! Enfin si , j'ai bien aimé la couverture ! En fait , le bouquin aurait fait deux pages - couv' plus 4e de couv' – cela m'aurait peut-etre suffit...Bon , j'exagere un petit peu mais la déception est là et bien là ! Merci , cependant , à Babélio et aux éditions Métaillé pour cette étonnante découverte dans le cadre de l'opération Masse Critique .
Betement , je m'étais imaginé un polar en terre Africaine sur fonds de guerre des chefs à la Astérix , matiné de croyances et de pratiques ancestrales . C'était un peu ce que laissait entrevoir la 4e de couv ' . Pour l'ambiance spirituelle , je veux bien accorder un réel crédit au récit . Pour l'enquete à proprement parler , pas de quoi fouetter un sado-maso ! L'enqueteur , William , fraichement débarqué à Wologizi afin d'éclaircir la disparition soudaine du chef coutumier Tetese au profit du vieux Kapu , va se faire balader par tout le village , prenant chaque nouveau témoignage pour argent comptant susceptible de le faire avancer dans sa laborieuse enquete ! Ici , foin d'NCIS , LAPD , Inspecteur Navarro...aucune preuve tangible à se mettre sous le dentier mais un verbiage sans fin sur fonds de sorcellerie . Les personnages sont tous empreints de mystere et susceptibles d'avoir ourdé afin de devenir calife à la place du calife . L'Afrique est bien présente et s'impose tres facilement à l'esprit mais l'histoire , me concernant , ne décolle pas . Les ressorts sont répétitifs . Nouveau protagoniste , nouvel interrogatoire plus ou moins finement mené et hop , c'est encore une nouvelle piste qui vient s'ajouter aux multiples précédentes . Comme une désagréable sensation de se balader dans un labyrinthe sans aucun espoir d'en sortir . Comme une agaçante impression de tourner en rond et moi , à trop tourner en rond , j'ai la tete qui tourne et je vomis facilement ma gazelle farcie au doubitchou ! Les amateurs de flipper devraient y trouver leur compte ! Les amateurs de polar , de thriller , pas vraiment ! Le probleme vient surtout du fait que j'étais parti dans l'optique d'une investigation classique , d'ou la confusion et la vaine attente d'un tel récit qui ne viendra jamais ! J'imagine qu'une relecture viendrait surement adoucir le propos...
Pour finir sur une note positive mais déplacée de la part d'un gars qui l'a eu gratos , je trouve que pres de 19 euros pour 150 pages...la superbe couverture ne justifiant pas tout...
Borderland : aux frontieres de l'ennui...rien à déclarer...
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Lecture plutôt moyenne. En fait, on s'attend, au vue de la 4e de couverture, à lire un polar qui se déroule en Afrique. Mais voilà, on se retrouve plutôt à lire un espèce de conte africain. Pas que ça me déplaise, mais bon, quand on annonce quelque chose, le lecture s'attend à ça. L'auteur nous parle des coutumes, des us, des croyances. Il parle également de religion, du gouvernement, du pouvoir... L'intrigue repose sur des questions, mais je n'ai peu eu l'impression d'obtenir des réponses. Je referme le livre et j'ai pas l'impression d'avoir été dans l'histoire... Bref, une lecture en demi-teinte, qui n'a pas rempli ses promesses, et qui me laisse plutôt indifférente au final.
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Borderland de Vamba Shérif nous transporte au Libéria avec ses coutumes traditionnelles.
Malgré un résumé qui se veut trompeur car le lecteur attend un polar classique (un meurtre, des indices, une résolution d’enquête). S’il y a bien la disparition de Tetese, celle-ci est en filigrane, n’est qu’un prétexte. Borderland s’apparente plus à un conte qui met en valeur le pays natal de l’auteur. D’ailleurs, il insiste sur les rites de passages de l’enfant à l’âge adulte.
De légende ou de sorcellerie concernant le Poro. L’auteur parle de sujets plus graves : l’importance de la milice dans son pays, la corruption, et l’abus de pouvoir.
William, qui est courageux, sera malheureusement influençable, ce qui causera sa perte.
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Merci à Babelio pour ce livre reçu pour la Masse critique.
Je suis un peu déçue par ce roman car, en lisant la 4ième de couverture, je ne m'attendais pas vraiment à cela. Je pensais plus lire un polar et non une sorte de conte africain.
J'ai eu du mal à rentrer dans le vif du sujet. Qui est cet homme et que vient-il chercher finalement?
Roman qui se déroule à Wologizi, au Libérian, à la frontière guinéenne. Un pays, bien loin de nos contrées et surtout de nos coutumes.
Vamba Shérif a surtout mis l'accent sur toutes ses coutumes, ses croyances, la religion, le pouvoir... L'étranger (comme on le nomme au début) n'y était pas le bienvenu et se fait donc malmené par toutes les personnes qu'il croise sur son chemin.
J'ai, moi aussi, eu le sentiment de ne pas être la bienvenue. Dommage, le voyage semblait pourtant agréable.
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William Soko Mawolo est envoyé par le gouvernement dans la région rurale et frontalière de Wologizi pour enquêter, discrètement, sur la disparition étrange du chef coutumier Tetese. Dès son arrivée, tout semble lui mettre des bâtons dans les roues, les habitants comme d'autres éléments qui semblent davantage ressortir de l'inexplicable...
Roman qui nous conte le Liberia dans toutes ses contradictions, entre la tension existant entre le pouvoir central en place et le pouvoir local des régions, entre occidentalisme qui tente de s'imposer et traditions séculaires qui tentent au contraire de le contrer envers et contre tout, Borderland est surtout intéressant pour cela, et moins finalement pour son enquête, par trop souvent assez nébuleuse, comme prétexte à la description plus politique du pays qui nous en est faite par son intermédiaire.
Une lecture édifiante, mais pas toujours forcément, narrativement, convaincante, surtout en ce qui concerne la partie policière de celle-ci.
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Borderland est un des meilleurs livres que j'aie lu ces derniers mois.
Roman court, il tient du Roman Noir et du Conte Africain.
Du conte africain, il a cette progression caractéristique comme qui dirait par historiettes, qui s'ajoutant les unes aux autres construisent l'univers du roman.
Du roman noir, il est avant tout un roman d’atmosphère et miroir d’une société violente, où les influences se trafiquent. (le roman noir est inspiré du roman américain des années 30 (hard-boiled scholl : l’école des durs à cuire)
Je le recommande sans hésitation, tout en regrettant que les éditeurs remplacent un titre anglais par un autre, sans faire l'effort de s'imprégner du roman pour en tirer un titre en français qui percute.
(sorry, mais la suite tient plus de la postface que de la critique ;-)
Les deux tendances, Roman Noir et conte Africain, trouvent leur similitudes dans le fait quelles peuvent être rattachées en partie au moins à la littérature symbolique.
J'aimerais d'ailleurs faire le parallèle entre Wologizi et Bruges, entre William Soko Mawolo et Hugues Viane.
Quand il publie "Bruges la morte" en 1892, Georges Rodenbach écrit en avertissement :
« Dans cette étude passionnelle, nous avons voulu aussi et principalement évoquer une Ville, la Ville comme un personnage essentiel, associé aux états d'âme, qui conseille, dissuade, détermine à agir.
Ainsi, dans la réalité, cette Bruges, qu'il nous a plu d'élire, apparaît presque humaine... Un ascendant s'établit d'elle sur ceux qui y séjournent. Elle les façonne selon ses sites et ses cloches.
Voilà ce que nous avons souhaité de suggérer : la Ville orientant une action ; ses paysages urbains, non plus seulement comme des toiles de fond, comme des thèmes descriptifs un peu arbitrairement choisis, mais liés à l'événement même du livre."
Cool, non ? "ctrl- F" [Bruges] par [Wologizi] et [cloches] par [Résidence] et la parenté se révèle.
Vamba Sherif, l'auteur de Borderland, distille le même message : la Résidence (majestueux et imposant, surplombant Wologizi de manière pompeuse - mais - ayant un parfum de délabrement) , l'écrin des montagnes, la rue principale, ..
Je ne pourrais conclure qu'en citant Baudelaire, présentant le manifeste de ce qui reste un des remarquables moteurs d'ambiance, même s'il a été utilisé, abusé, violenté par des générations de scénariste et d'auteurs de qualité fort variable :
Correspondances :
La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
- Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l'expansion des choses infinies,
Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,
Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.
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J'ai beaucoup aimé ce roman qui a lieu au Liberia. Nous y découvrons deux périodes différentes et trois personnages, tous liés par le destin.
C'était vraiment passionnant de voir les esclaves enfin libérés retourner dans le pays de leurs ancêtres pour se reconstruire. Ayant vécu des choses difficiles en Amérique, les choses ne sont pas aisés pour eux non plus à Monrovia où ils essaient de s'intégrer aux locaux qui n'en ont pas toujours le désir. Et la situation est encore plus compliquée à l'intérieur des terres.
Les personnages principaux, Edward autant que Halay, sont des hommes forts, courageux et déterminés à aller jusqu'au bout pour leurs idéaux.
Hormis la tentative d'adaptation des esclaves libres, ce livre nous fait découvrir également quelques coutumes des locaux, notamment leurs croyances et rites initiatiques. Nous y voyons aussi les ravages de la guerre et les tentatives d'empêchement des combats.
La langue est fluide et agréable, assez facile à lire.
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Ce court roman n'est étonamment pas vendu comme un polar, c'est vrai qu'il y a plus que cette enquête : l'histoire de cette petite ville reculée qui vit à un rythme qui lui est particulier, la société patriarcale, la découverte de ce qu'on peut obtenir avec un petit peu de pouvoir, une petite histoire d'amour, "les interactions entre le visible et l'invisible dans une société rythmée par les mystères de l'initiation" (4ème de couverture). Je cite ce passage de dos de jaquette, parce qu'il est assez hermétique et vague mais dans le même temps, il résume très bien une grande partie du livre. Une société africaine avec ce qu'elle véhicule d'irrationnel, de croyances ou de rites très anciens, mystérieux, inexplicables et parfois effrayants.
L'enquête de William est présentée comme un puzzle : chacun des protagonistes lui donne sa version des faits, qu'il doit ensuite confirmer ou infirmer avec d'autres personnes, qui elles mêmes peuvent mentir ou par volonté pure ou par peur ou encore par omission. On ne sait trop qui sait quoi, qui dit la vérité, c'est d'ailleurs assez déroutant, mais passionnant. C'est une construction convaincante qui tient le lecteur jusqu'aux ultimes lignes.
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Sous un soleil de plomb, William Soko Mawolo, enquêteur envoyé par le président du pays appelé Vieil Homme, débarque à Wologizi, ville frontière du Liberia, afin d'éclaircir le mystère de la disparition du chef coutumier, Tetese...
La population lui fait un accueil mitigé, tantôt compliante et condescendante, tantôt hostile ainsi l'atmosphère va devenir bientôt déstabilisante et peu supportable...
C'est dans un grand chaos que le lecteur se trouve soudain plongé, dans une intrigue qui a des airs de guerre civile où vieilles traditions éculées et superstitions ancestrales restent dissimulées mais vivaces...
Un roman étrange qui bouscule sans émouvoir.
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Entre réalité et fantasme, une plongée dans l'Afrique des sociétés secrètes, aux longues nuits moites et inquiétantes, aux journées écrasantes, aux silences de ceux qui savent. Ensorceleur.
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