Véronique Maréchal

" On est tous des papillons" "Il suffit juste de savoir où se poser" de Veronique Maréchal

L’auteure nous raconte ici son histoire.

Un jour, sa vie bascule et bouscule son quotidien. Elle n’est plus ce papillon qui se posait là où il le voulait et qui décidait de tout.

Une pneumonie foudroyante l’entraîne dans un coma. Sa vie est chamboulée. Elle ne peut ni parler, ni manger, ni marcher.

L’auteure nous retranscrit, malgré ses handicaps, son combat exemplaire.

Avec une force incroyable et un désir de s’en sortir, elle va peu à peu contrer presque tous ses maux physiques et parfois psychologiques. D’ailleurs, elle ne manque pas d’humour dans son récit, lorsqu’elle nous raconte ses délires.

Elle nous décrit également le personnel d’accompagnement : les gentils, les méchants, les bétas, les drôles, les pas drôles… tout est dit avec l’humour et on en oublie presque sa souffrance toujours présente.

Pas à pas, nous suivons sa reconstruction malgré ses profondes tristesses et ses interrogations.

Quel bel ouvrage ! Quelle belle preuve d’humanité ! Quelle combattante !

Un livre lu d’une traite. La plume est fluide et les scènes très bien retranscrites.

La morale de cette histoire serait : « toujours y croire, ne jamais rien lâcher !! »

Aujourd’hui, l’auteure continue son combat car il faut se rappeler qu’ « On est tous des papillons », qu’«Il suffit juste de savoir où se poser ».

Je recommande vivement ce livre.

Marry Yohson

Ce SP en a fait du chemin pour arriver jusqu'à moi. Je remercie l'auteure pour sa patience et sa confiance. La lecture était rapide (un peu plus de 150 pages), mais j'ai pris mon temps pour apprécier son œuvre.



Nous suivons Anne totalement dépassée par tout ce qui l'entoure. Elle décide alors de prendre des médicaments pour en finir. Elle se retrouve donc en service psychiatrique contre son gré.



J'ai d'abord trouvé l'histoire assez intéressante puis assez longue. Presque dans la totalité du roman, elle est dans ce service. Le résumer ne le précise pas. C'est dommage. Mais cela ne m'a pas dérangé, bien au contraire. C'était surprenant. C'est ma première lecture dans ce lieu unique.



Le petit souci, c'est le fait qu'il y a beaucoup trop de personnage. Je ne me retrouvais pas à un moment.



Après, il y avait des coquilles parsemées dans le roman qui n'ont pas perturbé ma lecture.



La fin manquait de réponse, mais je pense que cela peut nous laisser imaginer la suite. Exactement, ce que j'adore !



Je vois dans ce livre une certaine dénonciation des sous-effectives des services médicaux. Mais surtout la détresse des personnes souffrant en silence.



Ce roman m'a fait beaucoup réfléchir.

Je vous le recommande si vous souhaitez sortir de votre zone de confort et découvrir ce monde très particulier.
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En résumé, le témoignage de Véronique Maréchal, poignant et authentique, nous raconte le vécu de sa maladie et de sa prise en charge médicale. Avec beaucoup d’émotions et d’autodérision, elle nous raconte chaque étape de son parcours du combattant pour retrouver son autonomie et s’affranchir de la dépendance, nous donnant une belle leçon de vie.



Je vous recommande donc vivement ce témoignage et remercie l’auteure pour ces mots d’espoir et de résilience !
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C'est l'histoire d'un papillon, merveilleux, fragile et innocent, condamné à perdre ses ailes. Une vie brisée, anéantie. Certes, la vie est encore là, mais à quel prix ? Une vie de souffrances, d'efforts acharnés, d'espoirs déçus ?



Témoignage poignant,



Actes médicaux relatés avec distance, avec le souci et la précision d'un scalpel agilement maîtrisé,



Discours aseptisé, tout en retenu, ou plutôt en colère sourde contenue qui ne peut s'exprimer.



Tableau brut et sans concession des réalités crues de l'hôpital vécues de l'intérieur.



Corps déshumanisé, chosifié, maltraité, violenté parfois par un corps médical à la dérive.



Pas à pas, l'auteure doit renaître réapprendre, se réapproprier ce corps qui est soudain devenu une sorte de poids mort qu'elle ne reconnaît plus, redevenu à l'état de nouveau né à la merci d'autrui pour ses besoins primaires. Les fonctions vitales ne sont soudain plus évidentes, tout est problématique respirer, se nourrir, se tenir droit, ressentir dans sa chair. Le corps n'est plus qu'une machine elle-même reliée à des machines qui le maintiennent en vie et la reconstruction est un parcours chaotique et long.



Le papillon pourtant ne se morfond pas, ne se plaint jamais, pas de lamentation mais une plume d'une légèreté déconcertante, où l'on sent la distance prise, le recul et la volonté inébranlable, ce désir de vivre et d'avancer, cet amour de la vie qui la sauve chaque minute.



L'auteure, grâce à cette pudeur, cette force en filigrane, parvient à mettre le lecteur dans sa poche, sans éveiller de pitié malsaine et nauséabonde. Une belle leçon de courage. Le papillon parvient à transmettre son expérience et on ressort de la lecture à ce point ébranlé(e), que l'on ne peut qu'admirer le personnage. Chapeau, Véro !

🌻 Anne, mère de quatre enfants et épouse d’un mari aimant, a tout pour être heureuse. Et pourtant, sa souffrance est vertigineuse et sa détresse profonde. Un jour, elle commet l’irréparable sans pour autant parvenir à ses fins. Commence alors pour la jeune femme le parcours d’une prise en charge dans un service de psychiatrie.



🌹 Entre patients énigmatiques, soignants distants et démarches administratives obtuses, Anne va découvrir l’envers du décor de ce milieu sans pitié. Parviendra-t-elle à sortir de ce service qui l’aliène encore plus et à se préserver d’elle-même ?



🌷 Ce livre aborde avec humanisme et subtilité le vécu des patients dans un service psychiatrique. À travers le regard d’Anne, nous découvrons cette réalité, violente et crue, qui ne fait pas de cadeaux.



🌼 Au-delà des stéréotypes, méconnaissances et préjugés dont est victime ce milieu, Anne nous montre sa réalité : patients laissés pour compte, médicaments surdosés, lieux impropres, soignants débordés, activités peu adaptées, mélange de pathologies parfois incompatibles… Tout y est très bien décrit et mis en scène, avec une recherche appliquée de réalisme.



🌸 C’est normal, puisque l’auteure y a fait l’expérience en tant que soignante. Ainsi, montrer cette réalité par le biais du vécu d’un personnage fictif permet d’y sensibiliser le lecteur.



🌺 Par ailleurs, un autre aspect du récit est le vécu d’Anne par rapport à sa pathologie. Entre léthargie, violence intérieure, mutisme et passivité, la pathologie (je vous laisse découvrir laquelle) de notre protagoniste prend le dessus sur son quotidien jusqu’à l’engloutir. De sa descente aux Enfers à son envol de ses propres ailes, son parcours informe le lecteur sans pour autant le brusquer, avec des mots justes et des descriptions poignantes et justes des ressentis.



🌺Là aussi, Véronique fait fort et touche juste en nous présentant un protagoniste original et imparfait. On s’y attache et s’y identifie facilement, comprenant que cette maladie n’arrive pas qu’aux autres…



✍️ La plume de l’auteure reste fluide et agréable à lire, avec beaucoup d’humour et de sensibilité. Le récit est dynamique et bien rythmé, avec ce qu’il faut de suspens et de rebondissements. Les personnages secondaires sont aussi bien développés et apportent tous leur petite touche personnelle à l’histoire.



📖 En résumé, par une approche humaniste et riche de son expérience de soignante, Véronique Maréchal nous livre un roman fort en émotion et très bien construit. Il sort de l’ordinaire et aborde des sujets peu mis en scène, surtout de la sorte, en littérature. Par le biais de la fiction, son roman sensibilise le lecteur aux thématiques de la maladie mentale sous différents point de vue. Un roman court et efficace, très prenant, qui pousse à la réflexion et montre une réalité sans fard d’un milieu encore méconnu… sans oublier un beau message d’espoir. Merci, chère auteure, pour cette belle histoire ! 📖
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Je viens de refermer le deuxième roman de Véronique Maréchal,

« ON EST TOUS DES PAPILLONS, il suffit juste de savoir où se poser »,

J’ai les larmes aux yeux et le cœur chaviré par cette autobiographie.

Ce livre restera gravé dans ma mémoire.

Et cette fois-ci, je vous avoue que je suis à court de mots.

Mais la force de ce récit crée en moi une émotion qui prend le pas sur mes capacités d’autrice.

Je ne saurais vous dire que la grande admiration et le profond respect que j’éprouve pour Véronique Maréchal.



🦋

Je laisse la parole à son éditeur :



« Le deuxième livre de Véronique Maréchal est une biographie. C’est fort, très fort, extrêmement fort, parfois trop.

On se dit, au départ, « voici un roman qui démarre bien » ; puis, au fil des pages, on découvre que c’est la réalité toute nue qui se déroule.

La réalité de 22 mois en milieux hospitaliers à la suite d’un accident.

On sait que dans tous les métiers, toutes les professions, il y a des merveilleux, des excellents, des dévoués, mais aussi des fainéants et des je-m’en-foutistes ; on pourrait croire ou espérer qu’il en est différemment dans l’environnement des soignants.

Eh bien, non. Véronique Maréchal en apporte la preuve dans ce beau récit intimiste et douloureux qui nous enseigne l’espoir et la volonté de vivre au quotidien. »