On est tous des papillons

" On est tous des papillons" "Il suffit juste de savoir où se poser" de Veronique Maréchal
L'auteure nous raconte ici son histoire.
Un jour, sa vie bascule et bouscule son quotidien. Elle n'est plus ce papillon qui se posait là où il le voulait et qui décidait de tout.
Une pneumonie foudroyante l'entraîne dans un coma. Sa vie est chamboulée. Elle ne peut ni parler, ni manger, ni marcher.
L'auteure nous retranscrit, malgré ses handicaps, son combat exemplaire.
Avec une force incroyable et un désir de s'en sortir, elle va peu à peu contrer presque tous ses maux physiques et parfois psychologiques. D'ailleurs, elle ne manque pas d'humour dans son récit, lorsqu'elle nous raconte ses délires.
Elle nous décrit également le personnel d'accompagnement : les gentils, les méchants, les bétas, les drôles, les pas drôles… tout est dit avec l'humour et on en oublie presque sa souffrance toujours présente.
Pas à pas, nous suivons sa reconstruction malgré ses profondes tristesses et ses interrogations.
Quel bel ouvrage ! Quelle belle preuve d'humanité ! Quelle combattante !
Un livre lu d'une traite. La plume est fluide et les scènes très bien retranscrites.
La morale de cette histoire serait : « toujours y croire, ne jamais rien lâcher !! »
Aujourd'hui, l'auteure continue son combat car il faut se rappeler qu' « On est tous des papillons », qu'«Il suffit juste de savoir où se poser ».
Je recommande vivement ce livre.
Marry Yohson

C'est l'histoire d'un papillon, merveilleux, fragile et innocent, condamné à perdre ses ailes. Une vie brisée, anéantie. Certes, la vie est encore là, mais à quel prix ? Une vie de souffrances, d'efforts acharnés, d'espoirs déçus ?

Témoignage poignant,

Actes médicaux relatés avec distance, avec le souci et la précision d'un scalpel agilement maîtrisé,

Discours aseptisé, tout en retenu, ou plutôt en colère sourde contenue qui ne peut s'exprimer.

Tableau brut et sans concession des réalités crues de l'hôpital vécues de l'intérieur.

Corps déshumanisé, chosifié, maltraité, violenté parfois par un corps médical à la dérive.

Pas à pas, l'auteure doit renaître réapprendre, se réapproprier ce corps qui est soudain devenu une sorte de poids mort qu'elle ne reconnaît plus, redevenu à l'état de nouveau né à la merci d'autrui pour ses besoins primaires. Les fonctions vitales ne sont soudain plus évidentes, tout est problématique respirer, se nourrir, se tenir droit, ressentir dans sa chair. le corps n'est plus qu'une machine elle-même reliée à des machines qui le maintiennent en vie et la reconstruction est un parcours chaotique et long.

Le papillon pourtant ne se morfond pas, ne se plaint jamais, pas de lamentation mais une plume d'une légèreté déconcertante, où l'on sent la distance prise, le recul et la volonté inébranlable, ce désir de vivre et d'avancer, cet amour de la vie qui la sauve chaque minute.

L'auteure, grâce à cette pudeur, cette force en filigrane, parvient à mettre le lecteur dans sa poche, sans éveiller de pitié malsaine et nauséabonde. Une belle leçon de courage. le papillon parvient à transmettre son expérience et on ressort de la lecture à ce point ébranlé(e), que l'on ne peut qu'admirer le personnage. Chapeau, Véro !

Je viens de refermer le deuxième roman de Véronique Maréchal,
« ON EST TOUS DES PAPILLONS, il suffit juste de savoir où se poser »,
J'ai les larmes aux yeux et le coeur chaviré par cette autobiographie.
Ce livre restera gravé dans ma mémoire.
Et cette fois-ci, je vous avoue que je suis à court de mots.
Mais la force de ce récit crée en moi une émotion qui prend le pas sur mes capacités d'autrice.
Je ne saurais vous dire que la grande admiration et le profond respect que j'éprouve pour Véronique Maréchal.

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Je laisse la parole à son éditeur :

« le deuxième livre de Véronique Maréchal est une biographie. C'est fort, très fort, extrêmement fort, parfois trop.
On se dit, au départ, « voici un roman qui démarre bien » ; puis, au fil des pages, on découvre que c'est la réalité toute nue qui se déroule.
La réalité de 22 mois en milieux hospitaliers à la suite d'un accident.
On sait que dans tous les métiers, toutes les professions, il y a des merveilleux, des excellents, des dévoués, mais aussi des fainéants et des je-m'en-foutistes ; on pourrait croire ou espérer qu'il en est différemment dans l'environnement des soignants.
Eh bien, non. Véronique Maréchal en apporte la preuve dans ce beau récit intimiste et douloureux qui nous enseigne l'espoir et la volonté de vivre au quotidien. »

En résumé, le témoignage de Véronique Maréchal, poignant et authentique, nous raconte le vécu de sa maladie et de sa prise en charge médicale. Avec beaucoup d'émotions et d'autodérision, elle nous raconte chaque étape de son parcours du combattant pour retrouver son autonomie et s'affranchir de la dépendance, nous donnant une belle leçon de vie.

Je vous recommande donc vivement ce témoignage et remercie l'auteure pour ces mots d'espoir et de résilience !
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