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3.13/5 (sur 12 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Saint-Roch (Québec) , le 28/02/1853
Mort(e) à : Québec (Québec) , le 15/10/1929
Biographie :

Victor-Alphonse Huard, né le 28 février 1853 à Saint-Roch (Québec) et mort le 15 octobre 1929 à Québec (Québec), est un prêtre, naturaliste, entomologiste, écrivain et éditeur canadien français.
En 1901, il revient à Québec, où sa carrière prend un tournant définitif vers la science. Entre 1905 et 1925, il écrit un certain nombre de livres de sciences, notamment pour l'enseignement primaire. Même si certains sont réédités à plusieurs reprises et utilisés comme base d'autres textes, ils sont souvent critiqués pour leur difficulté et pour leur qualités pseudo-scientifique.
Le père Huard a de grandes ambitions. Il espère en vain achever la grande œuvre de Provancher sur l'étude des insectes des provinces, mais achève néanmoins la biographie sur Provancher, publiée dans Le Naturaliste Canadien, puis sous forme de livre. Ce travail, en dépit d'être plus hagiographique qu'historique, demeure la seule véritable biographie sur l'abbé Léon Provancher.
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Source : wikipedia
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Bibliographie de Victor-Alphonse Huard   (12)Voir plus

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
A mesure que le microscope se perfectionna en acquérant une plus grande puissance les anatomistes découvrirent assez promptement lu structure intime des végétaux ; mais les progrès de la science e furent beaucoup plus lents dans l'étude des tissus animaux, qui sont bien plus compliqués que ceux des plantes, malgré l'analogie qui existe, jusqu'à certain point, entre les substances animales et des substances végétales.
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Depuis que nous avons passé le Gulf Stream, la mer, de verte qu'elle était, est devenue d'un bleu remarquable. Aujourd'hui surtout, elle est d'un bleu très intense.
De ce temps-ci, nous rencontrons souvent à la surface des eaux des méduses, mollusques, zoophytes ou autre chose, que je ne suis guère en état de décrire ; puis des raisins des tropiques, espèce de fucus, plantes marines très curieuses, qui ne ressemblent pas du tout à nos varechs. Nous en avons fait recueillir, et M. Provancher les a mises en presse pour nos herbiers.
Aperçu aussi quelques marsouins. Vendredi dernier, j'ai vu un monstre marin qui est disparu trop vite pour que j'aie pu en garder autre chose qu'une idée fort vague.
Des goélands nous ont suivis quelques jours ; mais ils ont cessé de nous accompagner. Un petit oiseau brun, qui suivait aussi, a fait comme eux. Qui les blâmerait d'avoir retourné en arrière ?
Pendant les premiers jours, nous rencontrions quelques navires, steamers ou voiliers ; je n'en ai vu aucun depuis vendredi soir.
De temps à autre, nous avons quelques légers orages ; mais le soleil chaud et vivifiant revient bientôt. Quel air pur et agréable on respire sans cesse !
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La pêche à la morue donne donc bien des bénéfices, puisqu’on n’a pas ici d’autres ressources pour subsister ? D’abord on en mange, avantage personnel que n’ont pas, par exemple, les fabricants de manches à balai. Et puis, on est certain de vendre tout ce que l’on pêchera. On vend les produits de sa pêche à la maison Robin, Collas & Co., ou bien à M. Touzel, de Sheldrake. On se fait payer en marchandises, si l’on veut, ou bien en argent ; ou bien encore, on paie avec la pêche de la saison les avances que l’on a obtenues pour vivre depuis l’année précédente. En tout cas, la moyenne du gain annuel peut s’élever à $300, mais elle peut être aussi bien plus faible. C’est loin d’être la richesse, pour les pêcheurs ; mais enfin l’on vit, tant bien que mal.
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Mgr Labrecque lit le sermon, qu’un interprète traduisait à mesure à l’assistance. Cet interprète est un vieil Huron, nommé Picard, qui réside à Godbout, et que l’on a fait venir précisément pour remplir cette fonction. C’est un homme très intelligent, et il s’acquitte très bien de son rôle, ne négligeant pas de prendre le ton oratoire quand il le faut. Les Pères qui entendent le montagnais nous disent que la traduction, telle que l’improvise notre Huron, ne laisse rien à désirer.
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Ce fut donc en 1862 que M. Racine fut nommé curé de Chicoutimi et vicaire forain. Il n'y avait encore qu'une vingtaine d'années que le Saguenay était ouvert à la colonisation, Il n'y a pas de doute que sous la domination française, grâce à l'esprit aventurier des coureurs de bois, et surtout au zèle des anciens missionnaires pour la diffusion des lumières de la foi, on connaissait assez bien cette partie du pays. Après la cession, les ténèbres se firent peu à peu sur le Saguenay, dans l'esprit du publie, et les renseignements fournis sur cette région par du Lac Champlain et Charlevoix, constituèrent pendant longtemps tout ce que l'on savait du Saguenay ; et encore ces notions étaient peu exactes. Un peu après 1820, l'Assemblée législative entendit avec surprise Pascal Taché lui décrire cette région inconnue comme un pays d'un bel avenir. Enfin, en 1828, une triple exploration, ordonnée par l'Assemblée, fit connaître parfaitement cet immense territoire.
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Par l'expression Histoire naturelle, ou Sciences naturelles, on entend la connaissance des corps naturels, animés ou inanimés, qui se trouvent à la surface ou dans l'intérieur du globe terrestre. Ces "corps naturels", ce sont les diverses espèces d'animaux et de plantes, et les minéraux de toutes sortes, comme les pierres, le diamant, l'or, le cuivre, etc.
On donne le nom de règne animal à l'ensemble des animaux qui existent à la surface du globe. Par son corps l'Homme fait partie du règne animal. Les plantes constituent le règne végétal ; et les minéraux, le règne minéral.
La connaissance du règne animal s'appelle zoologie ; celle du règne végétal, botanique; et celle du règne minéral, minéralogie.
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D'abord, le cahier est un petit in-4°, de papier assez grossier, solidement relié et couvert en parchemin plus ou moins noirci par le temps. Lorsqu'on réfléchit aux déplacements auxquels il a été soumis durant plus de deux siècles, et aux conditions dans lesquelles il a fait ces voyages, on n'est pas surpris de voir qu'il paye si peu de mine.
Comme il est inscrit au commencement et à la fin du cahier, le don en a été fait aux missionnaires, en 1686, par une Dame Le Carlier : ce qui, sans doute, est tout ce que l'on connaît de cette personne charitable, et par où l'on voit qu'en certains cas il faut vraiment peu de chose pour arriver à l'immortalité.
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On a bien osé parfois affirmer qu'il y a sur terre peu de peuples aussi étrangers que nous aux notions même les plus communes de l'histoire naturelle. Il serait long et difficile d'instituer là-dessus une comparaison un peu sérieuse entre les gens des autres nations et les habitants de ce pays. Mais comment croire à priori que le Canadien-Français soit tellement inférieur aux autres en ce domaine des sciences naturelles, lorsque pourtant c'est sur les genoux mêmes de sa mère qu'il acquiert sa première initiation scientifique, par exemple : en zoologie. . . Qui de nous, en effet, n'a pas dès cet âge si tendre,—pour ne rien dire de ses relations plus ou moins inoffensives avec le minou, je veux dire avec le petit chat du foyer—qui n'a pas dès lors reçu des ouvertures sur les classifications animales... «Viens voir la grosse bibite !» ... « Prends garde ! la bibite va te manger ! »... nous disait à l'occasion la maman ou la grande soeur. Et c'est ainsi que, de très bonne heure, sinon d'une manière bien précise, bien directe et bien étendue, nous avons pris, nos premières leçons d'histoire naturelle.
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La Terre, séjour de l'homme durant son temps d'épreuve, est une sphère légèrement renflée en son milieu (équateur) et placée par le Créateur dans les espaces. Elle fait partie du système planétaire qui a le soleil pour centre, et participe au mouvement général de ce système autour d'un centre inconnu. Les forces d'attraction qu'exercent sur elle les autres corps célestes la maintiennent dans la position relative qu'elle occupe. Elle conserve le mouvement initial que Dieu lui imprima en la créant, et qui est double. En effet, d'abord, elle tourne sur elle-même ; et cette révolution, qui dure 24 heures et qui lui fait successivement et régulièrement présenter sa surface à la lumière du soleil, détermine la succession des jours et des nuits. En outre, elle décrit autour du soleil, en une année, une ellipse sur le contour de laquelle ses positions successives déterminent l'ordre et le caractère des saisons.
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L'obstination que mirent les gens de Tadoussac à empêcher que l'on allumât chez eux le flambeau de la science, ne furent sans doute pas des faits isolés : et les anciens pourraient nous en raconter de semblables qui se passèrent en divers lieux de la Province. En tout cas, les choses sont bien changées depuis cette époque. Les parents, dans la Province entière, font aujourd'hui preuve du plus grand zèle. Et pour ce qui est de Tadoussac en particulier, non seulement l'instruction primaire y fleurit au moins autant qu'ailleurs, mais aussi les études classiques y sont en faveur plus que dans beaucoup de paroisses autrement considérables et prospères.—Et le P. Arnaud est encore vivant, et peut voir quel a été le développement du petit grain de sénevé qu'il a déposé en terre il y a près d'un demi-siècle et qui a pris bien du temps pour germer.
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