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Citations de Victor Dixen (1329)


Désormais, je sais pourquoi j'ai reçu le Trouble Don. Je sais que ce n'est pas une malédiction, mais un don du Seigneur. Il a ouvert mes yeux sur le monde invisible pour que je puisse guetter les loups qui menacent les miens, pour que je puisse les avertir et les sauvegarder. Au fond, c'est ce qu'a toujours voulu mon père : que nous soyons tous les deux des gardiens, des pasteurs. Mais dans son obsession de combattre le Mal, il a négligé l'essentiel : les grands guerriers ne puisent pas leur force dans la haine de leur adversaires, mais dans l'amour de ceux qu'ils protègent.

Epilogue. Palerme, 28 février, 9h00, page 622.
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Le nuage de scories soulevé par l'explosion avait charrié ses miasmes mortels sur la Terre entière. Rasant la surface de la planète avant de s'élever dans les airs, il avait abattu sur son passage des milliers de tours, dans des milliers de villes; des forêts entières s'étaient trouvées effeuillées en quelques instants, comme sous l'effet d'un déluge de napalm; et, partout dans le monde, d'innombrables vies humaines avaient été fauchées, d'innombrables poumons avaient été criblés d'éclats de roche microscopiques, tranchants comme du verre. Puis la nuée s'était retirée dans les hauteurs de l'atmosphère, où elle avait formé un couvercle opaque et apparemment inamovible. La Terre était, pour plusieurs mois sans doute, pour plusieurs années peut-être, plongée dans l'obscurité.

Prologue, page 10.

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La tempête avait laissé derrière elle un ciel couleur eau de lessive. Les espoirs nés au cours des dernières semaines semblaient avoir été emportés dans cet évier céleste, à travers le siphon du soleil à demi éteint.
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Imaginez-vous cela ? – c’est encore plus grisant que l’hypothèse de Reimann !
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On n’est pas obligé de comprendre l’autre pour l’accepter : l’amitié ne part pas de la raison, elle part du cœur.
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Ses yeux s'ouvrent sur l'infini du ciel.
Bleu hurlant.
Le soleil rond comme une montgolfière gonflée de feu.
Mais il ne sent plus sa brûlure.
Il ne sent plus ses muscles écartelés.
Il ne sent même plus la résistance de l'air chaud sous ses semelles.
Il ne sent plus rien.
La voix dans sa tête s'est enfin tue.
Il n'y a plus que le soleil, le soleil,
qui lui dévore les yeux,
au fond duquel il retrouve ses yeux
à elle.

Deuxième Partie: Traqués. Chapitre 25, page 404.
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- Est-ce que tu m'aimes? [...]
"Je crois que..., bafouille-t-il. Enfin, je veux dire... Oh, et puis zut, OUI!"
[...] il devient aussitôt évident qu'il faut parfois autant de bravoure pour oser murmurer Oui que pour crier NON. Et sans doute même plus, car un OUI vous expose tout entier, et vous livre corps et âme à l'objet de votre approbation, alors qu'un NON ne fait que vous caparaçoner contre ce que vous niez - le premier mot est une offrande, le second une armure.

Première Partie: Traqueurs. Chapitre 4, page 63.
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Et les fées des contes? On rabâche aux enfants que les fées sont gentilles et dévouées. [...]
- Propagande! [...] Ces balivernes ne sont que propagande et désinformation, une mascarade organisée par les Fés eux-mêmes et colportée par les conteurs de tous les pays. Leur stratégie a toujours été d'avancer masqués, sous le vernis de la religion à l'époque païenne, puis sous celui de la légende après l'avénement du Dieu vivant.

Chapitre 22, page 291
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A présent, je ne peux plus le nier. Mon corps change. Je change. Je me transforme. En quoi? En quelle sorte de monstre? Une créature qui aspîre l'énergie de ceux qui l'entourent; un prédateur dont tous les sens sont affûtés pour la chasse; un phénomène de foire capable de tordre des barres de fer, avec autant d'aisance que Monsieur Muscle des cirques itinérants.

Chapitre 8, page 111
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