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Critiques de Vincent Wackenheim (19)
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Joseph Kaspar Sattler ou la tentation de l'os

Ce livre me pose d'énormes problèmes. Certes, sortir le dessinateur Joseph Kaspar Sattler des oubliettes avait son intérêt, et je veux bien qu'on confie la rédaction d'un livre concernant l'histoire de l'art à quelqu'un qui n'est pas historien de l'art - après tout, Georges Vigarello traite régulièrement du sujet lors de conférences ou d'expositions, alors qu'il est historien ; mais c'est qu'il a toujours travaillé comme chercheur de façon transversale et qu'il reste toujours en lien avec les thématiques qui font sa spécialité.



Ce n'est malheureusement pas le cas de Vincent Wackenheim, qui n'est certainement pas un chercheur professionnel ou amateur et dont les qualités pour la chose consistent visiblement à être éditeur juridique, ainsi que marié et père de trois enfants (cf. la présentation au début du livre). Ce qui fait tout de même tiquer un petit peu les esprits pointilleux, d'autant qu'ils découvriront rapidement que le même Vincent Wackenheim multiplie tout au long de l'ouvrage les clichés, oublis, approximations et contre-vérités sur l'Art Nouveau et le symbolisme. Il donne par exemple une définition de l'Art Nouveau en oubliant complètement une des lignes fondatrices du mouvement, à savoir qu'il s'agit d'un art qui se veut total. Dans la même définition, il prétend que l'Art Nouveau est né en réaction au symbolisme. C'est complètement faux et c'est un peu vite oublier que les deux mouvements sont contemporains et complètement poreux l'un à l'autre, qu'ils multiplient les convergences, que les revues comme Ver Sacrum ont constamment mêlé les productions de l'Art Nouveau et du symbolisme, que certains artistes sont bien difficiles à faire entrer dans une des deux cases plutôt que dans l'autre (on pense évidemment à Klimt, à Lalique, et à bien d'autres), etc., etc. On comprendra peu à peu que monsieur Wackenheim n'aime pas le symbolisme, ce qui l'autorise visiblement à raconter un peu n'importe quoi. Cela étonnera d'autant plus qu'il est vite évident qu'on peut rattacher sans problème Joseph Sattler au symbolisme.



Et donc, ce livre, qui a tout l'air de se présenter comme un travail de qualité sur un artiste, ne nous livre jamais la moindre analyse un tant soit peu rigoureuse et objective de l'oeuvre de l'artiste en question ; en fait, d'analyse tout court il n'y a point. Alors oui, on a bien droit à des textes accompagnant une série de dessins de Joseph Kaspar Sattler, mais il s'agit là de pures interprétations éminemment subjectives de la part de Vincent Wackenheim, qui ne reposent absolument pas sur les critères d'observation et d'étude propres à l'histoire de l'art, critères un tant soit peu nécessaires pour qui veut prétendre imposer son point de vue noir sur blanc dans un livre qui coûte tout de même 30€. Voilà qui me pose là aussi un sacré problème. Que Vincent Wickenheim donne quelques interprétations personnelles des dessins de Sattler, ça ne me dérangerait pas s'il les annonçait clairement comme telles et en fin d'ouvrage. Or, ici, c'est la première chose à laquelle on est confronté, avant même les dessins de l'artiste. Tenez-vous bien, au lieu de présenter au lecteur le dessin, d'abord, histoire qu'on puisse le regarder sans a priori, puis le texte, on nous impose le texte interprétatif avant le dessin - ce qui est ma foi un comble -, avant les chapitres sur le genre de la danse macabre, avant la biographie, et par là même on nous impose donc le point de vue de l'auteur qui ne repose sur absolument rien d'objectif. Drôle de façon de procéder, qui revient en somme à contaminer le regard du lecteur avant même qu'il ait posé les yeux sur l'oeuvre de Sattler.



Après cette présentation très contestable de la série de dessins intitulée Une danse macabre moderne, on a droit à tout l'historique des publications de Joseph Sattler, avec moult petits détails techniques, pratiques, quotidiens, assortis de documents pour faire du remplissage. Suit un chapitre consacré au genre de la danse macabre au Moyen-âge, puis au XIXème, avec là encore quelques jolies imprécisions et curieux détours. Je passe sur la relative incompétence de l'auteur en la matière, qui oublie joyeusement de parler des transis, qui voit dans la mode des dessins et cires anatomiques une continuité des danses macabres (c'est un tout petit peu plus compliqué que ça, mais pourquoi s'embarrasser de scrupules, n'est-ce pas ?), qui soutient que le XVIIIème - précisément le siècle où les dissections et les cires anatomiques furent très en vogue - consiste en une époque où le macabre n'était pas représenté ; ce n'est pourtant pas un hasard si Sade a écrit Les 120 journées pendant cette période. Et j'en passe. Là encore, approximations, oublis, contre-vérités. Hélas. le tout se terminant sur une biographie assez ennuyeuse de Joseph Sattler, toujours émaillée de documents divers pour donner un peu de consistance à l'ouvrage.



On ne peut pas pourtant pas dire que Vincent Wackenheim ne se soit pas renseigné sur le sujet, vu les détails, documents et notes en bas de page dont il nous afflige. le problème est que, d'une part, il est visible qu'il régurgite par moments, de façon assez laborieuse, une leçon apprise bien consciencieusement, et que, d'autre part, il ne maîtrise carrément pas son sujet. Par conséquent, on aimerait bien savoir ce qui a motivé les éditions de l'Atelier contemporain à lui confier la rédaction de ce livre. Une hypothèse : étant éditeur juridique, il a un bon réseau relationnel dans l'édition, il avait envie de se faire plaisir et on lui a donné carte blanche sans se poser de questions. Pourtant, et même si Joseph Kaspar Sattler est carrément méconnu en France, il doit bien exister des doctorants, ou d'anciens doctorants, ou encore des chercheurs amateurs, qui travaillent actuellement ou ont travaillé sur cet artiste de manière rigoureuse. Tiens, tiens, me vient à propos une dernière remarque. La dernière, mais non la moindre : comment se fait-il que le présent ouvrage ne propose aucune bibliographie ? Tous les renseignements que monsieur Wackenheim a rassemblés dans ce livre, il les a bien glanés quelque part, pourtant... Voilà qui est bien représentatif du travail approximatif de l'auteur et de la maison d'édition L'atelier contemporain (je peux vous dire que je me méfierai de leurs autres publications, après ça) et qui soulève même quelques questions sur leur éthique. Qu'est-ce qui m'empêche après tout de penser que j'ai sous les yeux un plagiat de thèses de doctorat ? En tout cas, ça y ressemble fort pour une grande partie de l'ouvrage.



Alors, oui, Wackenheim et L'Atelier contemporain ont sorti Jospeh Kaspar Sattler du placard, ce qui soulève un intérêt certain pour l'artiste. Ce n'était pourtant pas lui faire honneur que de publier cette imposture éditoriale. D'autant qu'à 30€ le bouquin, c'est franchement du vol.







Masse Critique Graphique
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Joseph Kaspar Sattler ou la tentation de l'os

L’intérêt de ressortir des créations illustrées de l’oubli, ça en vaut certainement la peine, ce sont des œuvres trop peu connues, il est vrai que les grandes toiles sont finalement beaucoup plus accessibles aujourd’hui que ces réalisations intimistes d’éditions à tirage limité. Joseph Kaspar Sattler est associé au Jugendstil, dont on connaît les peintures de Klimt, Schiele, Kokoshka. J’ai aussi beaucoup pensé à James Ensor.



Ce livre est composé de deux parties.



La première, « une danse macabre moderne », reprend une série d'illustrations de Joseph Kaspar Sattler accompagné d'un commentaire littéraire.

On note la présence obsédante du squelette, Les illustrations, au nombre de 16, sont intégralement reproduite à partir d'une édition ancienne. Elles avaient originalement été éditées en 1894 puis en 1912. l'aspect ressemble à de la gravure, l'ambiance est surréaliste un peu morbide, on constate un lien avec la tradition des peintres illustrateurs allemands, Dürer, Holbein... Chacune est accompagnée d'un texte de description, ce texte est assez neutre, n'impose pas une interprétation, mais nous fait voyager dans chaque dessin. Je trouve ce parti pris audacieux et juste, laissant libre court à notre propre imagination, loin de la lourdeur des interprétations symboliques trop fréquentes à mon goût dans les monographies. Cette manière de voir s’accorde avec ma façon d’appréhender les œuvres graphiques, ouverte et poétique, et pourtant très attachée à l’illustration. J’ai aimé vagabonder entre les illustrations et le texte et entrer ainsi dans cette œuvre.



La seconde partie de ce livre, intitulée « Un esprit agité » nous replace cette œuvre dans son contexte, dans son aspect historique, technique, éditorial... sur sa vie, ses fréquentation, ses autres créations, son accueil public et critique, et sur le sujet de la danse macabre. C’est très exhaustif, très documenté, digne d’une thèse universitaire. Cette seconde partie, moins récréative, plus spécialisés permet de ressusciter une œuvre qui mérite une certaine attention et pourrait désormais être la référence pour connaître Joseph Kaspar Sattler.



Je note que la qualité technique de cette édition, tant au niveau des reproduction, de la mise en page que de l’impression, fait aussi beaucoup pour pouvoir apprécier cet artiste.



J’ai reçu ce beau livre dans le cadre d’une opération « Masse Critique », et je remercie donc chaleureusement Babelio et les éditions « L’atelier contemporain », et j’avoue que ce cadeau m’a donné envie de connaître d’autres ouvrage de leur collection.
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Petit éloge de la première fois

Un petit livre léger, sympathique., qui se lit bien et rapidement.



Qui m'a rendu cependant un peu nostalgique. Je me suis nécessairement posé la question de mes plus importantes "premières fois", et ai eu un mal extrême à me les remémorer.

Pour moi, elles représentent les moments dont on ne peut plus se souvenir, tellement ils sont reculés. Le premier mot, le premier pas, le premier jour d'école.



J'ai bien aimé le fait que l'auteur insiste sur l'importance de la "seconde fois", seule Juge du fait que la première fois était bel et bien la première fois. La vie serait en effet trop triste et prévisible si l'on savait que sa première fois était sa première fois !
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La revanche des otaries

Drôle et décalé à souhait, voilà le Créateur et son lieutenant Noé qui en prennent pour leur grade. Et au passage, toute notre belle société aussi. Un régal.
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Joseph Kaspar Sattler ou la tentation de l'os

SBN : 9791092444292



Editions : L'Atelier Contemporain - François-Marie Deyrolle



Nous tenons à remercier les Editions François-Marie Deyrolle et le site Babelio qui, dans le cadre d'une opération "Masse Critique", nous ont gracieusement envoyé un exemplaire de cet ouvrage.





Par une exception qui, depuis maintenant presque treize ans que j'assure ce genre de fiches, est la première, il n'y aura pas d'extraits pour un livre qui m'a pourtant passionnée à un point tel que je l'ai lu en deux jours. Il faut dire qu'il est difficile - ce n'est que mon avis, cela reste acquis - de donner des extraits d'un livre essentiellement consacré à une impressionnante série de gravures ayant pour thème la "Danse Macabre" du dessinateur, peintre, lithographe et certainement poète Joseph Kaspar Sattler.



Imprimée pour la première fois en 1894, cette "Danse Macabre Moderne" se composait à l'origine de treize gravures auxquelles, dans l'édition de 1914, vinrent s'en ajouter trois de plus. Pour Sattler, il s'agissait avant tout de donner sa propre interprétation de la tradition de cette danse squelettique qui domine tant d'ouvrages picturaux du Moyen-Âge.



Vincent Wackenheim a divisé en deux parties l'ouvrage qu'il avait décidé de consacrer à Sattler et une partie de son oeuvre. En ouverture, les seize gravures dont la Mort, sous sa forme allégorique, est le personnage principal, avec des remarques et l'interprétation personnelle de Wackenheim. Et puis une mise au point biographique qui nous apporte énormément de renseignements sur la vie, bien sûr, de Sattler mais aussi sur les circonstances dans lesquelles il conçut et fit imprimer sa "Danse Macabre Moderne."



Ayant été fascinée très jeune par l'allégorie de la Mort, que je croisais dans les fables De La Fontaine que je lisais, je me rappelle, auprès de ma grand-mère et dont, comme tous les enfants, j'observais avec curiosité le moindre petit détail ... hum ... anatomique, je n'ai jamais trouvé le moyen d'en avoir peur ou d'en faire des cauchemars. Si ce que j'appellerai la mort d'un être cher, cette disparition parfois subite et toujours douloureuse, me fait souffrir encore aujourd'hui, l'allégorie pure et toute simple de la Mort, ce squelette sans lequel nous ne pourrions pas faire un pas en cette vie si ennuyeuse, ne m'a, je le répète, jamais fait peur. Peut-être cela provient-il du fait que, dès la naissance - et bien que l'on ne dût l'apprendre que bien trop tard - j'étais atteinte d'une dégénérescence osseuse. En d'autres termes, ce qui symbolise la Mort dans les dessins, les peintures et jusque chez le prodigieux Terry Pratchett était chez moi mortellement atteint dès la naissance - et même avant, dans le ventre de ma mère, selon toute vraisemblance. Dans ces conditions, comment, je vous le demande, avoir peur d'un squelette ? comment même ne pas éprouver une forme de sympathie pour cet être qui est capable, lui pourtant censé représenter une entité si puissante, ressentir (et très douloureusement) la maladie dans ses pauvres os ?



C'est aussi sans doute pour cette raison que je partage très rarement l'interprétation de Wackenheim - aussi subjective que la mienne, cela va de soi - donnée à chaque gravure. Je n'en citerai qu'une seule comme exemple : celle où la Mort, vêtue de pourpre, symbole de puissance, pare le Christ en croix d'une couronne de laurier. J'ignore les sentiments que cherchait alors à exprimer Sattler mais, pour ma part, je vois en cette image cette Mort si puissante (la pourpre qui la recouvre) et pourtant si égalitaire, se hausser sur la pointe de ses os pour, en un geste d'une infinie tendresse et d'un respect qui "crève l'écran" en quelque sorte, placer la couronne du Roi des Rois bien au-dessus de la couronne d'épines infligée par ses bourreaux. Avec un peu d'imagination, on pourrait voir le crâne compatissant échanger le baiser de paix avec celui qu'il s'apprête à délivrer de ses souffrances humains.



Croyez-moi, je donnerai beaucoup pour voir l'original - mieux encore, le posséder ... L'artiste a su exprimer dans son dessin tant d'amour, de sagesse et d'intemporalité que cette image, au lieu de nous désespérer, nous redonne l'espoir.



Autre mise au point qui me semble nécessaire pour certains esprits un peu tordus : la Mort apporte ici l'espoir mais cet espoir n'a rien à voir avec le suicide. le Christ a accepté de mourir mais il ne s'est pas suicidé. Et si Sattler, dans une autre lithographie, représente un pendu (dans une sorte d'autoportrait très curieux que je vous laisse découvrir), la Mort qu'il nous restitue n'incite jamais au suicide.



Ce qui fait de cette "Danse Macabre Moderne", qui réussit si bien, en la présentant de cette façon, à rajeunir l'antique tradition médiévale (et que l'on soit d'accord ou pas avec l'interprétation de Wackenheim) un ouvrage magnifique, notamment par sa sobriété et son élégance. Il a également le mérite, dans sa deuxième partie, de rappeler l'influence qu'eurent sur Sattler Holbein et d'autres peintres allemands qui ont représenté les rêitres et autres mercenaires du Moyen-Âge et de la Renaissance. Plus proche de nous et grand admirateur, lui aussi, de l'allégorie de la Mort, le prodigieux James Ensor qui, en dépit de son prénom, était belge, si mes souvenirs sont bons - et que j'apprécie pour ma part énormément - n'est pas oublié.



Que dire encore ? Si ce n'est que, avant de vous plonger dans ce livre sur Sattler, il vous faut avant tout vous interroger sur la nature des sentiments que vous inspire l'allégorie de la Mort. Êtes-vous capable de sourire devant le "Martin-Squelette" des "Disparus de Saint-Agil" ? Alors, dans ce cas, ce merveilleux ouvrage des Editions Deyrolle, auxquelles je souhaite pour ma part une très longue vie, devrait vous plaire. de même si les vers fameux de Shakespeare devant le crâne "au naturel" du "poor Yorik" ne vous font pas froncer le nez avec dégoût.



Bien entendu, si vous rêvez plutôt d'une armée de squelettes méchants et haineux comme dans "Histoire de Fantômes Chinois", le premier, ou encore comme dans ce film des années cinquante, avec les effets spéciaux de George Pal, sur Jason et les Argonautes, inutile d'ouvrir une seule page de ce livre. Vous n'y trouveriez pas ce que vous aimez.



Moi, par contre, j'y ai trouvé beaucoup de choses - et une foule de souvenirs heureux, j'ose l'écrire. Comme quoi ...



Merci encore aux Editions François-Marie Deyrolle et à Babelio, grâce à qui je puis adjoindre à ma liste d'artistes graphiques personnels ce Joseph Kaspar Sattler dont, je n'ai pas honte de le dire, je n'avais jamais entendu parler. Ses lithographies m'ont fait oublier la fuite du temps. Mais l'allégorie de la Mort n'a-t-elle pas adopté, au temps du christianisme, la faux et le sablier de Saturne ? ... A méditer. ;o)
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Petit éloge de la première fois

Le titre aurait pu être trompeur comme le montre la toute première page du livre. Car l'on pense tout de suite aux premières relations sexuelles (c'est quand même dingue que telle est notre première pensée à l'évocation de "première fois"!). Or, comme va le démontrer l'auteur, la première fois peut être une multitude d'autres choses (parfois même extravagantes mais je n'en citerai pas), comme par exemple, la première fois que l'on fait du vélo sans les petites roues, la première fois qu'on tombe amoureux, la première grossesse etc...

L'auteur souhaite même que l'on fasse notre propre liste de premières fois, des plus anodines au plus marquantes, en étant sincère; deux ou trois pages blanches en fin de livre nous sont réservés, ce qui est assez sympa.



Vincent Wackenheim donne beaucoup d'exemples, je me suis demandée où il pouvait bien aller chercher tout ça! Il a une imagination débordante, une sacrée culture et j'ai bien aimé son style d'écriture (narration à la première personne du singulier) basé sur un ton moqueur, sarcastique, sur l'ironie. C'est très descriptif, ça fait réfléchir, c'est plutôt marrant, le vocabulaire est riche et précis.



L'auteur dépeint le thème de la première fois (première expérience sexuelle) en nous plongeant dans l'ancien temps, dans l'Histoire où l'on parle de la chasteté jusqu'au mariage, des sacrifices des vierges dans les mythologies anciennes...



Tout cela est intéressant au premier abord mais j'ai noté beaucoup trop de points négatifs. Au fur et à mesure de ma lecture, je l'ai trouvé trop lourde, ça devenait trop répétitif (je n'ai pas compté les mots "première fois", ça a dû être cité un bon millier de fois!) avec une sensation de méli-mélo; je n'ai rien compris aux petits dialogues disséminés dans le texte; il y a des anecdotes dont je me suis foutue royal, qui n'avaient pas grand intérêt; de plus, le point de vue de l'auteur était peut-être un peu trop présent à mon goût (j'ai appris beaucoup de choses sur sa vie, j'ai vraiment eu l'impression d'entrer dans sa vie privée, de pénétrer dans sa tête) même si cela avait un rapport avec le thème. Voilà pourquoi, j'ai passé beaucoup de pages, de chapitres même pour voir si cette étude avançait... en vain car je n'ai pas vu où l'auteur voulait en venir. D'ailleurs, même à la fin de ma lecture, je n'ai toujours rien compris...
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Bestioles

Dès le départ, ce livre n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais. Je m’attendais à un recueil de texte plutôt explicatif ou descriptif, qui offrirait une sorte de réflexion sur des thèmes en lien avec les animaux. Ici, on a un enchaînement de nouvelles, avec effectivement un thème commun porté sur les animaux, mais dont la forme est très poétique et abstraite. Il y a même une des nouvelles qui n’est qu’une liste de plats à base de veau ou de bœuf.

J’ai trouvé le style d’écriture de l’auteur, très métaphorique, rempli de subordonnées, pouvant rendre les phrases très lourdes à lire à certains moments. Les histoires en elles-mêmes sont plutôt variées, mais pas forcément dans un bon sens. Certaines étaient plutôt sympa à lire, comme celle nommée « Du groin, et du destin » mais d’autres était tout simplement illisible pour moi, comme la liste de plat dont j’ai parlé avant, intitulée « Un déjeuner à la fourchette ».

Je n’ai malheureusement pas beaucoup plus de choses à dire sur ce livre, je l’ai abandonné à la moitié. Que ce soit le style d’écriture, le format ou même la façon dont les thèmes sont traités, je ne suis clairement pas la cible visée par ce livre, et c’est d’ailleurs pour ça que je préfère ne pas donner de note bien que au niveau du ressenti je serais sur un 1/5 voire 1,5/5 en étant généreux. Mais ce fut quand même intéressant de sortir de sa zone de confort et de découvrir de nouvelles choses. Je tiens tout de même à noter la qualité des dessins de Denis Pouppeville, qui accompagnent le livre et illustre chaque nouvelle, que j’ai vraiment aimé.

Je ne pense pas conseiller ce livre à des lecteurs de mon type, c’est-à-dire principalement de la fiction SFFF, mais vous pouvez toujours tenté si vous êtes intrigués ou si vous êtes fan de poésie et de recueil poétique et plutôt abstrait.

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Petit éloge de la première fois

Eh non ce petit livre ne parle pas de fesses si c'est ce que vous avez pensé en lisant l'extrait. C'est un recueil des premières fois en général. Le premier travail, le premier salaire, le premier Noël, le premier vélo, le premier je t'aime, le premier spectacle à l'école,.. Voilà toutes des premières fois peut-être anodines mais qui marquent.



C'est un livre de 135 pages qui se lit très facilement et qui fais monter en nous la nostalgie du passé et des ces premières fois que peut-être nous n'avons pas estimé à leur juste valeur.
Lien : http://unlivreunwakanda.cana..
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Bestioles

Gagnant d’une masse critique, Bestioles de Vincent Wackenheim est un ouvrage magnifique derrière sa couverture brochet, d’une blancheur immaculée, une pureté innocente et farouche, ornée d’un dessin de Denis Pouppeville, centré sur la largeur et celle de la moitié de sa longueur, sur cette couverture cartonnée, le croquis où se profile une exquise d’un bec rose , proéminent de sa base supérieur, de son œil agar perdu dans le sombre coup trait de crayon noir, ce regard fixe se perd, surmonté d’un calot jaune , cette caricature animale de cette forme humaine s’entremêle dans une dualité amusante. Retournant le livre, le quatrième de couverture s’aventure dans un cache-cache surprenant entre les bêtes et nous l’humain, résumant parfaitement par cet adage, la saveur du recueil de textes, sacrifiant à l’hommage animalier, cette prose acide salive les papilles et étourdit les sens, caresse de temps à autres les zygomatiques, et s’enivre d’une érudition particulière et spécifique, dérangeant le cercle de ma culture toujours en éveil. Vincent Wackenheim est un auteur Français d’origine Alsacienne, de Strasbourg, fort d’études de lettres, de droit, et d’histoire, il s’oriente dans l’édition, pour diriger actuellement les éditions du Rocher, il collabore aussi pour La Documentation française, il est l’auteur de plusieurs romans, son premier édité en 1996 Le Voyage en Allemagne, puis pêle-mêle, Petit éloge de la première fois, Josef Kaspar Sattler, ou la tentation de l'os son dernier livre édité en 2016.

La genèse de ce livre est le dessinateur Denis Pouppeville et ces croquis qui ont permis la création de Bestioles, souvent les mots entrainent un dessin, là c’est la contraire, la fleur créative est cette imagination que l’on a d’un tableau comme le roman de Gaëlle Josse, L'ombre de nos nuits, un récit s’enchevêtre autour du tableau de Georges de La Tour, comme le dit Vincent Wackenheim en relatant l’œuvre de son ami Denis Pouppeville et tout ce qui gravite auteur de l’artiste « De tout cela, Bestioles est redevable, il a aussi illustré Louis Calaferte, un auteur que j’apprécie beaucoup.

Ce livre est composé de onze recueils, ou petites nouvelles, toutes aussi croustillantes et inattendues, laissant l’imagination de Vincent Wackenheim transpirer son univers et celui de son collaborateur et ami Denis Pouppeville et ces dessins en noir et blanc, avec cette sauvagerie brute qui caractérise ces Bestioles. Le titre Bestioles est une représentation manichéisme, presque bestiale du rapport animal et être humain, lorsque notre auteur submerge notre lecteur de recettes carnivores sur le bœuf, comment le cuisiner à toutes les sauces et le décorer le rendant comme juste une recette, comme un repas sans valeur de vie, c’est cette fatalité que symbolisent ces Bestioles. Au grès des petites histoires, nous allons retrouver, le lapin d’Albert Dürer, Le tatou de Jean Paulhan, des cochons, Un poisson amoureux d’une humaine, une girafe animale de compagnie, la pieuvre de Victor Hugo, des rhinocéros en libertés, et des volailles en bataille.

Dans sa première nouvelle, le chat vient à nous comme un funambule, errant dans son univers, ou celui de son maitre, lequel des deux est le dominant, Vincent Wackenheim pose la question du langage des animaux avec sa fille de 4 ans, sur notre compréhension de ce dialogue, il est vrai qu’un cheval ne pourra pas dire son prénom, et bien entendu un enfant ne pourra le savoir, Vincent s’interroge sur la force incroyable du langage. La deuxième, le cochon dans tous ces états, du groin au porc dans l’assiette, avec une destinée sanglante, magnifique fatalité porcine selon Vincent Wackenheim, dans le cochon tout est bon…La troisième plus intime à l’auteur, avec ce Tatou chère à Jean Paulhan, ce personnage inconnu à mon cercle de connaissance, un écrivain, critique littéraire et éditeur français du XIXème siècle. La quatrième est culinairement un éveil aux papilles gustatives pour les carnassiers, où les livres de cuisine développent des astuces extraordinaires pour sublimer la viande bovine à toutes les sauces, serais-je indigeste pour les nouvelles âmes protectrices animales, devenues végétariennes et végans, défendant la cause animale, Vincent Wackenheim serait-il un Rabelaisien épicurien à l’appétit Gargantuesque, avec cette liste pléthorique de recettes qui éclaboussent ces pages de sa prose Un déjeuner à la fourchette. Le lapin d’Albrecht Dürer est une nouvelle qui ressemble de beaucoup à celle précédente, Le tatou de Jean Paulhan, beaucoup trop naturel à la culture de Vincent Wackenheim, cette immarcescible beauté du savoir culturel propre à chacun, comme Albrecht Dürer pour notre Alsacien de cœur et de culture, il lui rend hommage le nomme dans son dernier récit de Bestioles, celle d’une planche représentant « un fou parlant aux oies et aux pourceaux », cet artiste allemand du XVIème siècle, inspire encore certain contemporain comme notre auteur de Bestioles, avec sa peinture Le lièvre en 1502, exposé palais Albertina à Vienne, lapin ou lièvre c’est l’humanité qui l’artiste qui embrase l’œuvre de ce peintre. Fatale idylle chez George&Rozie est l’une des nouvelles, la plus amusante et romanesque dans cette recherche d’amour si fondamentale pour cette jeune femme Mademoiselle Roll, prenant des cours de danse chez George&Rozie, avec le chef de cérémonie Monsieur Lent-Vite-Vite-Lent, cette farce débute par la tenue vestimentaire de notre héroïne, toute nue pour plaire de sa plastique les hommes de ce cours de danse, sans que personne lui fasse la remarque, la pudeur bourgeoise du savoir vivre, puis Monsieur Mops, un poisson, depuis peu sorti du banc, Vincent Wackenheim aime jongler avec les mots, j’aime me souvenir de Boris Vian et de cet acrobate prosaïque, et ces néologismes fabuleux. Cette petite mascarade amoureuse entre un poisson et une jeune rêveuse, est une petite ironie sombre d’une banale amourette entre un poisson et une femme, le poisson étant un Don Juan menteur, libertin laissant se faner cette mademoiselle Rolls devenu infertile à procréer pour son plus grand désespoir. Cette septième histoire, Cinq mètres cinquante, est d’une ironie croustillante, lorsque qu’un couple décide d’avoir une Girafe naine comme animale domestique, mais celle-ci sera une Girafe normale, qui aura une taille destructrice pour cette famille, Vincent Wackenheim, s’amuse de cette satire contemporaine. Lorsque la pieuvre de Victor Hugo vient de ces tentacules imagée une dédicace assez goguenarde sur cet animale, Victor Hugo dira, Pour croire à la pieuvre, il faut l’avoir vue. L’antépénultième est celle que j’aime le plus, dans sa tragicomique, La consolation des rhinocéros est une fable féroce de la communauté humaine plongée dans une convenance sociétale des bonnes mœurs à se comporter dans les méandres d’un vestige du passé de l’écho frisonne les rois antérieurs à ce Louis XV, ce roi « Bien-Aimé », emportant dans ces terres lointaines un Rhinocéros pour agrémenter ces jardins, de ce fantôme hante l’esprit humain s’exhibant sur ces ruines qui jalonnent leur parade vacancière, d’un festin Rabelaisien, ces humains se disputent d’une vision, d’une réalité, d’une allégorie où Ionesco sourit encore de sa pièce de l’absurde, celle du Rhinocéros, Vincent Wackenheim emprunte cet animal du combat du communautarisme dictatorial, ce fachisme gangrénant l’être humain, ce mammifère périssodactyle prend enfin sa vengeance, l’animal de sa férocité humaine fait taire l’absurdité, c’est une nouvelle capricieusement dévorante…Les deux dernières ont un parfum de la fable de La Fontaine, les animaux sont héros de leurs propres histoires, Théodulon le Grand, chef volatile d’un passé glorieux de guerre, perd au profit de Fridelon le Pur, poète dans l’âme, dans une guerre de prestige, sa gloire laissera place à la poésie délaissant les armes, pour réciter des vers de José-Maria de Heredia et Stéphane Mallarmé. La dernière est une nouvelle sur la folie humaine qui n’atteint pas l’animalité qui nous entoure, avec sa drôlerie !



Le contraste des nouvelles est certain selon l’humeur du lecteur, et sa façon de percevoir la subtilité de Vincent Wackenheim, la drôlerie se diffuse dans toutes, elle est même la substance même de ce livre, et naturellement les bestioles, celles humaines ou animales !

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Petit éloge de la première fois

La première fois… Inévitablement, on pense, avec un sourire gêné, pervers ou attendri, à la première fois sexuelle, mais l’auteur ne s’en tient pas à cette signification. Au contraire, il déploie son thème autant que possible : la première fois des grandes découvertes et explorations, les premières fois familiales, la naissance, etc., bref toutes les premières fois sont abordées de manière plus ou moins approfondie dans ce petit éloge assez éclectique. Tellement éclectique qu’il m’est apparu comme assez brouillon, malheureusement. L’auteur en fait trop à mon goût et noie son propos sous l’abondance thématique comme stylistique.



Cela commence dès le premier chapitre : Vincent Wackenheim dit lui-même éluder le sujet épineux de la première fois sexuelle et l’entrecoupe de la mention de différents exploits ou d’autres premières fois. Par la suite, chaque section se clôt par un petit dialogue entre l’auteur et une de ses (ex-)conquêtes amoureuses qui critique en général ce qui précède. L’idée est originale, bien exploitée, mais je n’ai pas vraiment accroché plus que ça, tout comme à l’ensemble de cet éloge. A trop vouloir déployer son sujet, l’auteur m’y perd et m’ennuie, malgré plusieurs réflexions intéressantes, mais trop vite oubliées pour une autre facette.
Lien : http://minoualu.blogspot.com..
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La gueule de l'emploi

J'ai découvert l'auteur au-travers d'un interview sur le site Babelio et j'ai eu envie de découvrir ses romans.

Malheureusement j'ai été extrêmement déçu par cette première lecture. Avec une écriture assez sèche et rapide, Vincent Wackenheim tente de faire un texte mi-cynique, mi-critique, mi-humoristique sur le système de traitement et de reclassement des chômeurs et de manière plus large de dénoncer une société hypocrite basée fondamentalement sur les clichés, les faux-semblant et l'apparence.

Un groupe de chômeur se retrouve dans un séminaire de "motivation/activation" afin d'une part de faire le deuil de leur licenciement d'autre part de se reconstruire et élaborer un nouveau projet pour peut-être retrouver un emploi.

Le roman a du mal à démarrer et n'est pas très original dans sa dénonciation de ces séminaires fumeux, animés par des consultants bardés de concept totalement déconnectés de la réalité. Les différents personnages qui constituent le groupe de chômeur sont tous des stéréotypes et on n'arrive pas à s'attacher à eux et à leurs histoires.

VIncent Wackenheim est arrivé à me faire sourire et m'intéresser au roman lorsqu'il lance ses personnages dans le montage d'une arnaque. Voulant aider le propriétaire d'un kebab, lieu de rendez-vous de la bande, qui est racketté par une bande de voyous du quartier, ils découvrent qu'ils peuvent prendre la "gueule de l'emploi" se faisant passer pour une autre bande de voyous, protecteurs de cette gargote.

A partir de cet évènement, ils conçoivent un petit business proposant leurs services pour faire de la représentation, de la figuration, du faux-témoignage, aider à donner le change... le roman prend alors enfin de l'intérêt lorsque toute la bande doit se faire passer pour les membres éloignés d'une famille aristocrate afin de faciliter le mariage de fils unique avec la fille d'une famille de commerçant ayant fait fortune dans la charcuterie.

Malheureusement, Vincent Wackenheim n'en reste pas là et part dans un délire, où intervient le président de la République, faisant appel également à leur service et disant qu'en fait il font le même métier, le remplacement des psys pour écouter leurs patients, le remplacement des curés à Saint Sulpice pour le confessionnal... et jouer le faux écrivain scandinave, auteur à succès, dans une séance de dédicace.

Bref il suffit d'avoir l'apparence, l'accoutrement, la superficialité pour jouer un rôle et berner qui l'on veut. Avoir la gueule de l'emploi.

L'idée était excellente, la dénonciation d'une société du masque et de la tartuferie aurait pu marcher si l'auteur avait mis un peu moins de dérision et un peu plus de profondeur dans ses personnages. L'absurde poussé à son extrême fait s'effondrer tout le roman élaboré péniblement pendant la première moitié du livre. Dommage.
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La revanche des otaries

en parlant de madame Noé, l'auteur nous dit dans une interwiew comment il l'a voit :



Parlant de couple, Madame Noé est une stratège-mégère peu sympathique. Elle oscille entre Lilith, Hillary Clinton et la Mère Denis.



Terminé cette lecture satirique hier soir...
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Bestioles

Bestioles est un recueil exigeant de récits animaliers . Ceux-ci sont précédés d’une épigraphe éclairante. Les illustrations en noir et blanc de Denis Pouppeville servent admirablement le récit.



L'auteur oscille entre tradition et modernité et je dois dire que les références au bestiaire d' Albrecht Dürer (artiste de la renaissance allemande) ou encore à la cuisine sous le régime de la IIIe République m'ont bousculée de ma zone de confort.



Je remercie Masse Critique ainsi que les éditions L'Atelier Contemporain pour l’envoi de cet ouvrage.
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La gueule de l'emploi

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La revanche des otaries

un peu deplace ; zoophilie
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La revanche des otaries

Je n'ai pas été accrochée par ce roman loufoque, version revue et corrigée du déluge.
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La gueule de l'emploi

Sept ex-cadres suivient un stage "Activation-Motivation" proposé par Pôle-emploi. Après un démarrage difficile, une connivence les lie et ils créent "les Gueules de l'emploi" dans le but d'aider, moyennant finances, des gens aux besoins divers, en-dehors de toute légalité.

Amusant, puis lassant.
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Petit éloge de la première fois

Des anecdotes personnelles ou tirées de romans ou de films, une manière d'écrire, une dérision bienveillante donnent à ce Petit éloge de la première fois un ton de sourire et de nostalgie.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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La gueule de l'emploi

truculent !

une bonne satire du monde actuel... et de la cruauté du monde de l'emploi...



vraiment excellent, un livre qui met de bon humeur ! mais attention, une fois la lecture commencée vous ne pourrez pas poser le livre à mi-parcours... on reste totalement scotché jusqu'à la fin...



côté challenge tour du monde :

pas voyagé très loin cette fois-ci... Paris, entre le périphérique et les Maréchaux... quant au côté gastronomique, simplement un kebab... et je n'en ai encore jamais mangé...
Lien : http://mazel-annie.blogspot...
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