AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Violet Winspear (7)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Pour un rêve d'amour

Une lecture fade où, à part le féminisme de Gisela, rien n'est abouti, les cours de musique comme le décor. On se demande si on est bien au Portugal, étant donné que rien ne nous l'indique dans les rares descriptions de paysages. La fin arrive comme un cheveu sur la soupe, on ne comprend pas pourquoi Gisela finit avec "ce mec là" et non pas l'autre avec qui elle a plus d'affinités, et tout se finit d'un coup, à vous d'imaginer la suite. Décevant de bout en bout.
Commenter  J’apprécie          20
Le pion du roi

Un naufrage, le flashback complet de la vie de l'héroïne, un sauvetage, le débarquement sur l'île la plus proche, le noble du coin qui décide de la prendre sous son aile comme ça pour absolument zéro raison... et le tout, dans les vingt-trois premières pages, le moins qu'on puisse dire, c'est que ça fait BEAUCOUP. Niveau crédibilité, ça se pose là, ceci dit, le côté « conte de fées » est pleinement assumé et souligné dans le texte, donc, ça passe.



Et les 128 pages qui restent, alors ? Tout l'inverse ! Yvaine se promène sur la plage, dans la campagne, dans les jardins, se lie d'amitié avec un chien qui la suit partout (mais dont on n'entend plus parler deux chapitres plus tard), rencontre un beau musicien et un jeune américain distingué... Hmm, mais alors du coup c'est qui, le héros de l'histoire ? Eh bien en vrai, on ne sait pas trop, puisqu'Yvaine aime bien les trois (son « tuteur » est inclus dans le lot, après tout il à peine la petite trentaine), sans plus. Au moins, c'est clair, ici pas de coup de foudre instantané en mode « OMG il est canon c'est l'ôooom de ma vie ». Il y en a bien un qui la chamboule vaguement contrairement aux deux autres, mais ça n'est pas franchement flagrant. De toutes façons, Yvaine est jeune et après n'avoir pas eu d'autre choix que d'être femme de chambre, elle a plutôt envie de poursuivre ses rêves, à savoir travailler dans le milieu de l'art et des antiquités. Elle passe donc une moitié du bouquin à étudier, et l'autre à se promener en compagnie de ses divers prétendants, « en toute amitié ».



Quand on a lu « Pour un rêve d'amour » de la même autrice moins de deux semaines avant, on ne peut s'empêcher de trouver des similitudes flagrantes, à commencer par la romance bien fade qui se résout deux pages avant la fin, « l'autre femme » sophistiquée à souhait en contraste avec l'héroïne ingénue, et si l'on se doute dès le départ de l'identité de l'homme que choisira Yvaine, il est celui qu'on voit le moins. Ceci dit, la comparaison s'arrête là.



Le livre précité souffrait d'un décor aux abonnés absents : ici, Yvaine parcourt l'île en long, en large et en travers, s'imprègne des traditions locales... le dépaysement est clairement au rendez-vous. En fait, on a même plus souvent l'impression de suivre Yvaine en vacances que son parcours amoureux. Est-ce si mal, finalement ? Clairement, non, d'autant que l'on retrouve ce qui fait la force de la plume de Violet Winspear : un récit fluide, qui se suit avec plaisir, et ce, même s'il ne se passe en soi pas grand-chose.

En outre, étant moi-même handi avec douleurs chroniques, j'ai trouvé le handicap de Don Juan vraiment très bien géré. Pas de mélodramatisme, pas de larmoiements, oui il boite, et alors ? Pas de quoi en faire un plat ! Et ça, c'est cool. On ne peut pas en dire tout à fait autant vis à vis du traumatisme vis à vis de la mer développé par Yvaine suite au naufrage, traité de façon trop légère pour être crédible : à ce niveau, ne rien dire du tout aurait sans doute été préférable...



Alors, finalement, Le pion du roi, ça vaut quoi ? Tout dépend de ce que vous venez y chercher. Si c'est une courte lecture dépaysante, ça fait le job. Si c'est une jolie romance, là, par contre...
Commenter  J’apprécie          20
Une colombe en cage

Après la catastrophe qu'était ma première lecture Harlequin vintage (« L'homme sans merci »), j'avais assez peu d'espoirs concernant « Une colombe en cage », dont le résumé laissait craindre le pire... C'est d'ailleurs pour cette raison que je l'avais placé si haut dans ma PAL, en mode « comme ça, c'est fait ».

Eh bien en fin de compte, on a, déjà à l'époque, un résumé aux fraises.



En effet, pas de syndrome de Stockholm ici, Lise n'est absolument pas prisonnière : ramassée sur le bord de la route par Leandro suite à une panne, il la supplie de l'aider à son tour en feignant de fausses fiançailles, la candidate de ses pensées, aux mœurs assez libres, n'étant pas vraiment au goût de sa Madrecita très conservatrice. En outre, la demoiselle à laquelle celle-ci aimerait bien le voir fiancé en aime également un autre et Leandro n'a pas l'intention de se lancer dans une union sans amour qui n'arrangerait personne et ferait du mal à tout le monde.



Bon, soyons honnêtes, Leandro n'est pas parfait et se met parfois en colère, mais il se révèle infiniment moins toxique qu'une bonne partie des héros des Harlequin Azur d'aujourd'hui et serait même ce que l'on pourrait considérer comme un gentleman. Non, il ne menace pas Lise, ne la force jamais à rien, se montre presque toujours courtois avec elle, n'essaie pas d'abuser de sa faiblesse, tout au plus de la taquiner un peu., tout en se montrant d'une patience infinie avec cette fille qui en retour se plaint, le hait, l'accuse d'être un type horrible alors qu'on ne voit que le contraire... Bref, on aimerait bien comprendre comment fonctionne Lise parce que là, franchement, elle dramatise un max pour trois fois rien et s'effarouche à tout bout de champ pour... absolument zéro raison.



Non seulement Lise a peur de lui sans qu'on ne comprenne pourquoi, mais elle se considère captive alors qu'elle est libre d'aller se balader au village, nager sur la plage, se promener à cheval... sans aucune restriction de mouvement : on est loin de Katy qui, dans ma lecture précédente, se faisait enfermer à clé dès que Julian quittait la pièce ! Elle est également libre de cesser à tout moment de jouer la comédie dans laquelle elle s'est embarquée, bien que les conséquences pourraient potentiellement être fâcheuses pour la grand-mère de Leandro. Raison pour laquelle il lui propose d'ailleurs de rendre les choses bien réelles, tout en lui laissant largement le temps d'y réfléchir, et en s'efforçant de la séduire sans forcer.



Franchement, je dois vous avouer un truc : au bout d'un moment, je n'ai plus eu la patience de Leandro vis-à-vis de cette héroïne puérile et ingrate qui passe son temps à geindre ; une ingénue d'un autre temps dont le comportement est en totale contradiction avec la maturité et l'indépendance qu'elle se vante d'avoir. Et on ne peut même pas le reprocher à l'âge du texte, les aventures de Zéphyrine, parues à la même période, mettant en avant une protagoniste beaucoup moins nunuche !



L'âge du livre, on ne le ressent d'ailleurs pas trop : même les éléments les plus sexistes sont justifiés par le contexte : la Madrecita désapprouve certes ouvertement le port du pantalon pour les femmes... mais en admettant que l'histoire se déroule lors de son année de parution (1973), la très conservatrice espagnole de quatre-vingt ans serait alors née... en 1893 ! A la rigueur, qu'il en soit autrement n'aurait donc pas été crédible...



Ce qu'on ressent en revanche, c'est une certaine tension physique entre Lise et Leandro, surprenante pour l'époque, même si on reste tout de même dans le domaine du très sage, le désir étant exprimé de façon sous-entendue là où aujourd'hui, il le serait en toutes lettres. A ce titre, une mémorable scène avec des danseurs de flamenco retranscrit très bien tout ça.



Car le véritable point fort du livre, c'est son ambiance : ah, ça oui, on est en Espagne ! Violet Winspear a réussi là où nombre de ses successeurices se sont magistralement plantées, en parvenant à broder un décor détaillé très présent dans l'histoire. Qu'il s'agisse des jardins garnis de fleurs parfumées, de la place du village, de la décoration somptueuse des différentes pièces du château, le dépaysement est total et de tous les instants. Et ce, sans négliger le moins du monde l'histoire ni sacrifier son rythme... ni les personnages secondaires ! Le tout, en pile 150 pages. Un véritable tour de force quand on sait que l'éditeur impose une limite de mots. On se laisse porter par les bougainvillées, les mosaïques, le clapotis des fontaines, le son des cloches dans le lointain, les dalles de pierre rouge, et même les saveurs du vin.



Au final, « Une colombe en cage » est donc carrément bonne surprise. Tous les ingrédients d'une romance Harlequin « classique » sont là : le faux bad-boy mais vrai chevalier blanc, le décor de rêve, les quiproquos... Dommage que le caractère inconsistant de l'héroïne ternisse sensiblement le tableau...
Commenter  J’apprécie          20
La dernière corrida

« La dernière corrida » fait partie de ces bouquins qui n'ont pas bien vieilli. Mais alors pas du tout. Et si une partie de ce que l'on pourra avoir à lui reprocher découle directement de son âge, il apparaît difficile de trouver des excuses pour le reste.



Pourtant, tout n'est pas à jeter, loin de là. L'amnésie d'Arabel est vraiment bien exploitée et le côté perdu de la jeune femme, dans un environnement qu'elle ne connaît pas, au milieu d'un entourage ouvertement hostile lui reprochant de ne pas réaliser « sa chance », bien rendu. Mais qu'importe d'être mariée à une superstar de la corrida, quand on est incapable de retrouver ses souvenirs et que l'on ignore qui on est ! Et comment faire confiance à un homme dont le comportement incite plutôt au contraire ?

Pourtant, plus l'on avance dans la lecture et plus l'on a des doutes. Cortez menace beaucoup et donne des ordres à foison, mais ça ne va pas plus loin. Et si le jugement d'Arabel n'était pas fiable ?



Le souci, c'est qu'à côté, c'est loin d'être irréprochable. Il y a d'abord le sexisme crasse disséminé partout (et le plus souvent de la part de personnages féminins !), tantôt imputable à l'époque de sortie du livre (porter des pantalons, c'est « masculin ») tantôt inexcusable et fort peu flatteur pour les Espagnols, présentés encore et encore et encore, tout au long du livre, comme des gros machos décérébrés qui pensent avec leur b*** côté messieurs, et comme des masochistes qui en raffolent côté mesdames. Une leçon répétée à Arabel jusqu'à l’écœurement. N'oublions pas non plus le racisme à peine voilé vis-à-vis des vestiges de la culture arabe ancrés en Andalousie, avec les clichés qui vont bien... Et par dessus tout ça, vous prendrez bien une dose de validisme où se retrouver en fauteuil roulant est présenté comme la fin du monde ?

Alors quand on a droit à un viol conjugal (non Arabel, même si tu as aimé ça, tu avais clairement dit non, donc ça reste un viol !) puis à une conclusion aussi expéditive que peu convaincante, la coupe est pleine.



Il y avait pourtant un certain potentiel dans cette histoire, et une bonne idée globale derrière, mais dans la forme, beaucoup trop de trucs donnent envie de jeter le livre par la fenêtre.
Commenter  J’apprécie          10
Le Jardin secret de la joie

"Le Jardin Secret de la Joie " est mon 4ème livre Harlequin !

Un vrai plaisir en le lisant, je l'ai dévoré en 2 jours !



Il nous conte l'histoire de Diane, une jeune anglaise qui échoue dans un désert infini, immense, où il n'y a que du sable à perte de vue....

Alors qu'elle faisait une petite sortie dans la dune de sable, son cheval s'est enfui. Et malheureusement, il n'y a personne pour appeler à l'aide !

Convaincue qu'elle vit ses derniers instants, alors qu'elle sent la vie la quitter, elle est sauvée in-extremis par un seigneur du désert, Khasim du clan des Beni-Harans, un homme aussi mystérieux que séduisant, à la peau tannée et au regard sombre.



Brûlée par le soleil, presque inconsciente, Diane ne se rend compte de rien. Et elle ne s'imagine pas dans quoi elle s'est embarquée.

Car, le passé, tôt ou tard nous rattrape toujours.

Le destin de ces 2 êtres sont liés. C'est écrit.

Commenter  J’apprécie          00
Pour un rêve d'amour

« Pour un rêve d'amour » n'est clairement pas le pire des Harlequin vintage à être passés entre mes mains depuis début Février. Pas de héros ultra toxique à déplorer. Presque pas de héros tout court, en fait, tant on voit peu celui-ci ! C'est un peu le souci de tout le bouquin : absolument rien n'y est développé. Il y avait pourtant de quoi faire, mais Violet Winspear a survolé un par un les moindres aspects de son histoire. Le thème de la musique ? Deux scènes de piano, quelques noms d’œuvres jetés ici et là, et c'est tout. Le décor portugais ? Hormis une poignée de lieux bien spécifiques décrits exclusivement pour contextualiser les actions des personnages, on n'en voit pour ainsi dire rien. Les personnages en question ? Aussi profonds qu'un verre d'eau, même si Gisela et Dacio se révèlent attachants à leur manière. En parlant de Dacio, alors qu'il ne l'intéresse à aucun moment, il y a bien plus d'alchimie et de complicité entre Rosary et lui qu'avec Dom Duarte.



On n'a pas franchement l'impression de lire une romance. On nous parle de l'éducation de Gisela, de féminisme (pour l'époque, hein...), du côté ultra-conservateur des portugais (avec un tel souci de répétition que l'on se demande si l'autrice n'exagère pas, même pour un livre écrit au début des années 70), du précédent mariage du maître des lieux... Mais à aucun moment, dans le peu d'interactions entre le patron et son employée, on ne ressent la moindre étincelle. Il faut attendre un bon moment pour que celle-ci ne commence à s'enticher de lui, et l'affaire en reste au stade de béguin à sens unique jusqu'à... l'avant-dernière page. Non, vraiment, ça sort complètement de nulle part.

Et à côté de ça, il ne se passe... pas grand-chose. Le fait que Rosary aille nager de nuit avec Dacio en tout bien tout honneur cause plus de remous que l'accident de voiture de Dom Duarte, qui n'a pour ainsi dire aucune conséquence sur l'intrigue.



Néanmoins, ça se lit, principalement parce que c'est fluide. C'est à dire que Violet Winspear parvient à conserver notre attention avec du rien-du-tout, grâce aux interactions entre les personnages d'une part, et aux nombreuses sous-intrigues secondaires, aussi superficielles soient-elles. Sans parler du plot twist final, que l'on devine certes (quelle autre fin pouvait-il y avoir ?), mais rudement bien amené. Tout ça, c'est ce qui fait la différence entre un bouquin riche mais ennuyeux, et un bouquin creux mais accrocheur. Vous l'aurez compris, « Pour un rêve d'amour » tombe complètement dans cette seconde catégorie. De là à le recommander chaudement, quand même pas, mais le déconseiller, non plus.
Commenter  J’apprécie          00
La valse de l'espoir

Comme le précise la collection, "cet ouvrage a été publié en langue anglaise sous le titre "Night of the cotillion" en 1976 et traduit en 1979 par les Editions Harlequin". Il est le n° 70.



Oak Springs, Virginie,



Amanda Bennett doit travailler pour participer aux frais de ses études. Depuis ses dix-huit ans, elle est guide au Chesnay, la plantation des Colby, une importante famille qui détient les terres et les industries de la région. Son père, directeur de l’une de leurs filatures de coton, ne peut subvenir à tous les frais universitaires de ses quatre enfants.

Etre guide au Chesnay, c’est porter une robe à crinoline, représenter la distinction du Sud, raconter la guerre de Sécession, les troupes de Sherman, l’incendie d’Atlanta et les pillages sur la route de Savannah. C’est aussi rendre le lustre à la vieille demeure et dévoiler ses secrets… Car si les Yankees l’ont épargnée, c’est pour l’amour d’un fringant capitaine pour la belle propriétaire.



Tous les ans, pour célébrer l’anniversaire du premier président des Etats Confédérés, Jeff Davis, un bal est organisé dans la somptueuse demeure. Amanda doit se préparer et revêtir une robe d’exception ! Elle est une "vraie beauté du Sud"…

"Le tissu était d’un merveilleux vert émeraude, avec des reflets chatoyants qui faisaient admirablement ressortir sa peau ivoire et ses cheveux doux doré. Au dessus de la vaste crinoline, sa taille et son buste menus étaient moulés à ravir."

L’excitation de cette soirée monte d’un cran, lorsqu’elle apprend par son amie Cheryl que Jérôme Colby honorera la réception de sa présence. L’héritier de la famille est un homme puissant, accaparé par ses affaires et qui ne vient au Chesnay que rarement depuis la mort de ses parents. Six ans auparavant, elle l’avait aperçu sur la propriété. Il était sur son étalon à galoper fougueusement (Arrêtez de rire !). Pour la jeune adolescente, il incarnait le prince des contes et elle lui consacra, à compter de ce jour, tous ses rêves… Secrètement, elle emmagasinait les renseignements et gardait de folles et naïves espérances. Mais les fantasmes qu’elle aimait imaginer prirent fin un jour lorsqu’elle découvrit la véritable personnalité de cet homme ; goujat, hautain et bien trop dominateur.



Dans la salle de bal, Amanda devient une petite fille. Le décor est digne de la splendeur d’antan. Au bras de son ami d’enfance, elle est subjuguée par les lumières qui de la maison s’étendent jusque dans le parc. Son regard se perd dans la foule bigarrée de soie et d’alpaga pour se porter sur le portrait altier du Colonel Colby. Alors qu’elle se plaît à penser à l’indignation de son grand-père… un soldat yankee dans une demeure sudiste… Amanda se retrouve face à l’héritier, toujours aussi beau, aussi irrésistible ! Elle se sent épinglée et détaillée outrageusement, car malgré un salut condescendant, les yeux de Jérôme Colby s’attardent avec intérêt sur son décolleté.



Les valses se succèdent et donnent à Amanda un tournis bien agréable. Un cavalier se présente et lui propose une danse. Un petit tour, deux petits tours, l’approche est d’une séduction directe, froide et le coeur d’Amanda s’emballe.

Jérôme Colby est intéressé par cette orgueilleuse jeune fille qui le snobe. Un jeu s’engage entre eux et il espère en être le vainqueur.

Amanda est innocente, elle garde en elle une fraîcheur qui étonne Jérôme. Lui, désabusé et cynique, ne songe qu’à ses plaisirs immédiats. L’amour est une notion ridicule, fausse, il faudra qu’elle le comprenne, vite, il n’a pas de temps à perdre avec une ingénue.



Baisers, disputes, réconciliations, ruptures, le rythme fluctue suivant les humeurs et les désirs, sans jamais y mêler l’amour. Jusqu’au jour où Jérôme propose le mariage à Amanda comme s’il procédait à une transaction commerciale…



Mon avis :

Des têtes à claques ! l’un et l’autre. Lui pour être aussi despotique et macho et elle pour être aussi niaise et masochiste. Il a souffert dans son enfance d’un père et d’une mère égoïstes. Marqué par leur dédain, il en est devenu exécrable. Amanda fait une fixation sur cet amour, elle en oublie fierté, dignité et raisonnement. Au moindre claquement de doigt, elle accourt fidèle.

Les seuls personnages sympathiques sont le pépé qui peste dans sa barbe après le yankee, radotant des souvenirs que son grand-père lui racontait, et la gouvernante des Colby qui houspille après Amanda pour qu’elle retrouve un peu d’amour-propre.

‘Tout un monde d’évasion"… on peut dire que je n’ai pas eu une once de rêve dans cette romance trop datée, trop arriérée. La condition de la femme est réduite en purée.
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Violet Winspear (44)Voir plus

Quiz Voir plus

Fantômes

Dans quelle pièce de W. Shakespeare le héros est confronté avec le spectre de son père ?

Le marchand de Venise
Richard II
Hamlet
Titus Andronicus

10 questions
17 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}