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EAN : 9782862591001
156 pages
Harlequin (01/11/1979)
1.5/5   1 notes
Résumé :
Quand Arabel se réveilla à l'hôpital, on lui apprit qu'elle était mariée à l'arrogant Don Cortez, ancien torero, surnommé El Tuerto, le Borgne.
Malgré le voile qui la sépare de tout souvenir, elle sait qu'elle hait cet homme, cet Espagnol qui a gagné sa fortune dans le sang, sur le sable des arènes, qui la garde captive dans son hacienda et entend faire d'elle sa femme à part entière.
Dans sa tête embrumée flotte le visage indistinct de celui qu'elle a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
« La dernière corrida » fait partie de ces bouquins qui n'ont pas bien vieilli. Mais alors pas du tout. Et si une partie de ce que l'on pourra avoir à lui reprocher découle directement de son âge, il apparaît difficile de trouver des excuses pour le reste.

Pourtant, tout n'est pas à jeter, loin de là. L'amnésie d'Arabel est vraiment bien exploitée et le côté perdu de la jeune femme, dans un environnement qu'elle ne connaît pas, au milieu d'un entourage ouvertement hostile lui reprochant de ne pas réaliser « sa chance », bien rendu. Mais qu'importe d'être mariée à une superstar de la corrida, quand on est incapable de retrouver ses souvenirs et que l'on ignore qui on est ! Et comment faire confiance à un homme dont le comportement incite plutôt au contraire ?
Pourtant, plus l'on avance dans la lecture et plus l'on a des doutes. Cortez menace beaucoup et donne des ordres à foison, mais ça ne va pas plus loin. Et si le jugement d'Arabel n'était pas fiable ?

Le souci, c'est qu'à côté, c'est loin d'être irréprochable. Il y a d'abord le sexisme crasse disséminé partout (et le plus souvent de la part de personnages féminins !), tantôt imputable à l'époque de sortie du livre (porter des pantalons, c'est « masculin ») tantôt inexcusable et fort peu flatteur pour les Espagnols, présentés encore et encore et encore, tout au long du livre, comme des gros machos décérébrés qui pensent avec leur b*** côté messieurs, et comme des masochistes qui en raffolent côté mesdames. Une leçon répétée à Arabel jusqu'à l'écoeurement. N'oublions pas non plus le racisme à peine voilé vis-à-vis des vestiges de la culture arabe ancrés en Andalousie, avec les clichés qui vont bien... Et par dessus tout ça, vous prendrez bien une dose de validisme où se retrouver en fauteuil roulant est présenté comme la fin du monde ?
Alors quand on a droit à un viol conjugal (non Arabel, même si tu as aimé ça, tu avais clairement dit non, donc ça reste un viol !) puis à une conclusion aussi expéditive que peu convaincante, la coupe est pleine.

Il y avait pourtant un certain potentiel dans cette histoire, et une bonne idée globale derrière, mais dans la forme, beaucoup trop de trucs donnent envie de jeter le livre par la fenêtre.
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