Irai-je choisir un arbre pour m'asseoir à son ombre ? Dois-je déserter ces salles d'études et ces bibliothèques, et les larges feuillets jaunis de mon exemplaire de Catulle, pour m'enfoncer dans les bois, dans les champs ? Irai-je me promener sous les hêtres, ou flâner le long de la rivière, où les arbres reflétés dans l'eau s'enlacent comme des amants ?... Mais la nature est trop végétale, trop vague. Elle ne possède que de sublimes immensités, de l'eau et des feuilles. Je commence à souhaiter l'intimité d'une chambre éclairée par le feu, et le corps d'un seul être.