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4.61/5 (sur 9 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Virginie vit aux portes de la Bretagne, depuis plus de 30 ans. Ce petit coin de campagne, emprunt de légendes, a bercé son enfance où sont ancrées ses racines familiales et ses croyances. C'est une solitaire et une grande rêveuse qui puise son énergie et l'inspiration dans son quotidien.

La lecture, l’écriture et le petit bricolage sont ses meilleurs amis depuis toujours. Virginie écrit et griffonne depuis sa plus tendre enfance. Partout. Sur tout, du cahier d'écolier en passant par les journaux intimes (qu'elle a eu nombreux) jusqu'aux feuillets d'étudiants.

Son monde imaginaire s’articule autour de la magie sous toutes ses formes, de la nature, des animaux, de l'univers et de l’amour.

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Décembre est arrivé avec un souffle glacial. Les arbres ont perdu leurs feuilles, les brumes matinales étaient plus opaques, le blanc du givre couvrait la campagne et décorait les fenêtres du manoir d'arabesques glacées. J'ai toujours admiré la créativité de la nature. Dark ne sortait pratiquement plus et préférait se prélasser près de l'âtre de la cheminée de la cuisine. Le dernier mois de l'année était le préféré de Mamm avec le mois de juin. Et cette année, elle avait décidé que nous ferions une belle soirée en l'honneur du solstice d'hiver. Yule représentait la nuit la plus longue de l’année et pour les gwrac’hs, cette fête soulignait la renaissance du Soleil qui allait illuminer l’année à venir mais surtout que la mort n’était pas seulement une fin mais qu’elle apportait la renaissance.
— Vous pouvez inviter vos amis ! Ce sera une occasion de les rencontrer ? Hum ? Elle nous dévisageait avec avidité. "Je ne les connais pas et ce n'est pas normal de ne pas connaître les amis de mes petites filles".
— Pas de choses bizarres hein ? Lui dis-je un peu trop brusquement.
— Non, non, juste quelques grenouilles dans des bocaux et quelques farfadets farcis ! Me lança-t-elle. "Meuh nan, juste vos amis et moi, d'accord ?"
Léo n'avait pas dit un mot, elle attendait que j'approuve ou pas. Son regard allait de l'une à l'autre, elle avait la moue boudeuse des mauvais jours. Je la regardais et j'opinais de la tête.
— D'accord mais tu seras coiffée et tout sera extraordinairement normal ok ?
— Oui ! Dit-elle ravie. Elle avait gagné une bataille mais pas la guerre. Nous ne recevions que très rarement. Les bizarreries familiales ayant pour habitude de s'inviter à la fête presque à chaque fois malgré les efforts des uns et des autres pour que cela n'arrive pas.
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Virginie Guyon
J'ai recommencé à espérer à cette période. J'avais fini par pardonner à Mamm et je m'étais fait une idée. Il ne s'était rien passé d'anormal depuis le jour de la rentrée. Pas de vision, donc pas de téléportation je ne sais où et pas de lumière bizarre. Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les cours se passaient très bien et mon bénévolat à l'hôpital aussi. J'adorais retrouver Milo et tous les patients de l'unité pédiatrique. Les semaines passaient, le temps faisait son oeuvre, je reprenais confiance. Je n'étais pas ce qu'on peut appeler quelqu'un de populaire ni d'extraverti mais j'avais ma cousine et je m'étais fait deux amis et ils suffisaient à faire mon bonheur. Mamm faisait tout pour que notre vie au manoir soit la plus normale possible. Elle avait arrêté de préparer ses décoctions et autres potions quand nous étions dans la maison mais je savais qu'elle en faisait toujours. Des pots disparaissaient des murets pour en voir apparaître d'autres... Seul le fameux grimoire ne quittait plus le lutrin de la bibliothèque. Depuis Mabon, époque des mystères entre toutes, Mamm s’était mise en quête d’honorer de vieilles divinités et le monde des esprits et avait donc réduit son activité de guérisseuse. Du plus loin que je m’en souvenais, à cette période précise de l’année, je la voyais s’affairait pour la saison hivernale. Elle terminait ses récoltes de plantes et semblait attendre la chute des feuilles et le repos hivernal. C’était le temps où elle nous contait des histoires où se mêlaient magie, sorcellerie et autres phénomènes paranormaux presque chaque soir...
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J'ai recommencé à espérer à cette période. J'avais fini par pardonner à Mamm et je m'étais fait une idée. Il ne s'était rien passé d'anormal depuis le jour de la rentrée. Pas de vision, donc pas de téléportation je ne sais où et pas de lumière bizarre. Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les cours se passaient très bien et mon bénévolat à l'hôpital aussi. J'adorais retrouver Milo et tous les patients de l'unité pédiatrique. Les semaines passaient, le temps faisait son oeuvre, je reprenais confiance. Je n'étais pas ce qu'on peut appeler quelqu'un de populaire ni d'extraverti mais j'avais ma cousine et je m'étais fait deux amis et ils suffisaient à faire mon bonheur. Mamm faisait tout pour que notre vie au manoir soit la plus normale possible. Elle avait arrêté de préparer ses décoctions et autres potions quand nous étions dans la maison mais je savais qu'elle en faisait toujours. Des pots disparaissaient des murets pour en voir apparaître d'autres... Seul le fameux grimoire ne quittait plus le lutrin de la bibliothèque. Depuis Mabon, époque des mystères entre toutes, Mamm s’était mise en quête d’honorer de vieilles divinités et le monde des esprits et avait donc réduit son activité de guérisseuse. Du plus loin que je m’en souvenais, à cette période précise de l’année, je la voyais s’affairait pour la saison hivernale. Elle terminait ses récoltes de plantes et semblait attendre la chute des feuilles et le repos hivernal. C’était le temps où elle nous contait des histoires où se mêlaient magie, sorcellerie et autres phénomènes paranormaux presque chaque soir...
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Durant tout le trajet mon coeur n'a cessé de battre la chamade mais ce fut pire quand nous avons franchi les portes du cloître du Lycée. Ces bâtiments conventuels de la fin du XVII ème siècle étaient chargés d’histoire. Ont vécu dans cet ancien couvent des religieuses puis des prêtres et enfin des lycéens. Les vieilles pierres m’ont toujours émue. Il se dégageait d’elles une sérénité lourdement acquise.

Jusqu'à l'appel de chaque professeur principal pour leur classe respective, j'ai été comme en apnée. Du monde, trop de monde d'un seul coup, j'avais besoin d'un temps d’adaptation. Et puis ce fut mon tour.

— Thrycia Gloaguen !
— Présente, dis-je en sursautant et en me dirigeant vers le groupe d'élèves déjà appelés.

Je récupérais mon sac à terre et en me relevant, j'ai bousculé quelqu'un. L’espace temps s’est modifié et a ouvert une brèche dans laquelle j’ai été happée. En quelques millièmes de seconde, je me suis retrouvée sur une route de campagne à un carrefour. La nausée me guettait. Mais qu'est-ce que je fichais là ? Mon esprit me jouait des tours. Tout ceci n’était pas réel. Ah ! Mon Dieu ! Attention ! Non... Et la voiture jaune a percuté l'autre petite voiture de plein fouet. Je n'avais rien pu faire.

"Aïe !" dit le garçon. "Oh pardon, excuse je ne t'ai pas vu, désolée". Je bafouillais comme une petite fille prise en défaut. Je me dirigeais vers le groupe en chancelant.
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J'ai perdu Léo et Bonnie de vue. En me hissant sur mes pieds, j'essayais de les repérer. J'ai aperçu une chevelure noire corbeau dans le bas des escaliers, j'ai crié mais Léo ne m'entendit pas. J'ai essayé de me frayer un chemin dans la foule des élèves et bien sur, je me suis pris les pieds dans un sac et je suis tombée la tête en avant sur son dos. Ma tête s'est mise à tourner. J’avais envie de vomir et je me suis retrouvée à un feu d'artifice, il y avait plein de monde, je ne reconnaissais pas l'endroit puis tout a bougé et je me suis retrouvée sur cette route. J'haletais, j'avais les membres en feu. L'accident avait eu lieu. Quelqu'un criait « Au Secours ! À l'aide, aidez-moi ! » Je me suis sentie aspirée par le dos et je suis revenue dans les escaliers sauf que j'étais à terre.
— Ça va ?
Je n'oublierais jamais le son de sa voix ni son regard "dis-moi, c'est une habitude de me rentrer dedans !" Il riait.
Je sentais le bout de mes doigts devenir incandescent. J'ai paniqué. Je me suis relevée brusquement et je suis partie en courant. Je l'entendais crier derrière moi "Attends ! Hé ! Dis-moi au moins comment tu t'appelles ! Oh ?".
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Dans toutes les villes de France existe un bar où chacun se rencontre et se raconte autour d'un café ou d'un verre. Des histoires se nouent et se dénouent. "Chez Cosette" est un bistrot normand situé au coeur d'une petite ville côtière à l'aube du nouveau millénaire. Daisy est américaine. Elle a débarqué sur les plages du vieux continent ensanglanté par la seconde guerre mondiale et n'en est jamais repartie. Elliott est un jeune écrivain public en quête de reconnaissance, trouvera-t-il le chemin ? Paul, divorcé, panse ses plaies en noyant son chagrin dans l'alcool. Victoire, benjamine d'une famille d'aristocrates avec laquelle elle a coupé les ponts, est enceinte, encore ! A ce train-là, elle ne retravaillera pas de sitôt. Cosette, veuve et sainte patronne de tous ces cœurs écorchés, est aux commandes de ce petit bistrot qui porte son nom. Elle essaie de se reconstruire chaque jour qui passe. Tous ont une histoire à conter, la leur.
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Dans toutes les villes de France existe un bar où chacun se rencontre et se raconte autour d'un café ou d'un verre. Des histoires se nouent et se dénouent. "Chez Cosette" est un bistrot normand situé au coeur d'une petite ville côtière à l'aube du nouveau millénaire. Daisy est américaine. Elle a débarqué sur les plages du vieux continent ensanglanté par la seconde guerre mondiale et n'en est jamais repartie. Elliott est un jeune écrivain public en quête de reconnaissance, trouvera-t-il le chemin ? Paul, divorcé, panse ses plaies en noyant son chagrin dans l'alcool. Victoire, benjamine d'une famille d'aristocrates avec laquelle elle a coupé les ponts, est enceinte, encore ! A ce train-là, elle ne retravaillera pas de sitôt. Cosette, veuve et sainte patronne de tous ces cœurs écorchés, est aux commandes de ce petit bistrot qui porte son nom. Elle essaie de se reconstruire chaque jour qui passe. Tous ont une histoire à conter, la leur.
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Thrycia pointait un index rageur sur le livre ancestral qui se remit à feuilleter les pages à grande vitesse pour s’arrêter sur « Psyché » puis « Exorcismo ».
— Du sang de dragon ? Non mais c’est une blague, hein ? Ça n’existe pas, les dragons ! Du grand n’importe quoi ! Mamm ! Non mais où veux-tu qu’on trouve du sang de dragon ?
— Là, on a un problème…
— Tu m’é-to-nnes ! J’y crois pas !
— Les créatures magiques n’existent pas que dans les livres pour enfants, Thrycia… Nous sommes bien des Gwrac’hs…
— Des dragons ? Non mais tu te fiches de moi là ? Pourquoi pas une licorne, tant qu’on y est !
— Non, ce serait encore plus compliqué !
— Mamm, sérieusement ?
— Sérieusement, Thrycia.
— …
— Eh oui, je sais que c’est difficile à avaler… Mais c’est la réalité. Enfin, ma chérie, tu crois à la magie, aux korrigans, au petit peuple et aux fées, alors pourquoi pas aux dragons ?
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Je me suis sentie défaillir alors que mon corps s’embrasait et que le tourbillon me happait de nouveau pour revenir au présent, dans la grange, près de Sacha. Ma vision s’est arrêtée ? Les spasmes se sont intensifiés, pourquoi je n’ai pas pu voir le reste ? Puis, tout est allé très vite.
— Ah ! Mais qu’est-ce qui s’passe ? Pourquoi tout le monde est figé ? Mais qu’est-ce c’qui m’arrive ? Mon Dieu, mon Dieu, non ! hurlai-je.
Je levai mes mains devant mon visage pour voir que tout mon corps devenait lumière. La panique s’empara de moi, la tête me tournait, je haletais.
— Sauve-toi ! Maintenant ! Je n’arriverai pas à maintenir le charme longtemps ! Sauve-toi !
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