AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.9/5 (sur 24 notes)

Nationalité : Viêt Nam
Né(e) à : Dalat
Biographie :

Caroline Vu est née à Dalat en pleine guerre du Vietnam. Elle a quitté son pays natal à l’âge de 11 ans pour les États-Unis d’abord, et ensuite pour le Canada.

À Montréal, elle a obtenu un diplôme en philosophie politique de l’Université McGill. Elle a complété des études en psychologie à l’Université Concordia et en médecine à l’Université de Montréal.

Après des séjours prolongés en Amérique latine et en Europe, Caroline est revenue à Montréal où elle vit avec ses deux filles. Elle travaille actuellement comme médecin de famille dans un CLSC.

Elle a été pigiste pour The Medical Post, The Tico Times et The Toronto Star.

"Un été à Provincetown" (2016) est son deuxième roman. Le premier, "Palawan Story", paru en 2014, a été finaliste au Concordia University First Book Prize.

Pour ce même titre, Caroline Vu obtenait en juin 2016 le prix Fred Kerner de la Canadian Authors Association. La traduction française de son roman Palawan Story paraîtra à la Pleine Lune en septembre 2017.

page Facebook : https://www.facebook.com/CarolineVuNovelist/
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Caroline Vu   (3)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Regarder des gens affolés se ruer sur le dernier hélicoptère américain qui quittait Saïgon nous rendait fébriles. Nous jouions toutes du coude pour mieux voir la scène qui se déroulait à l’écran. Le bruit saccadé des pales des hélicoptères nous électrisait les pieds. Nous aussi éprouvions l’envie de courir. Nous aspirions à nous joindre à cette marée humaine avec ses sacs de toile et ses chapeaux de paille à la main. Imaginez ! Des gens qui, dans leur fuite vers la liberté, n’oublient pas leur chapeau. Et pas n’importe quel chapeau. Un chapeau conique, raide, qui bloque le passage à ceux qu’on abandonne derrière soi. Dans le temps, ma mère en possédait un, mais elle préférait maintenant laisser ses cheveux flotter au vent.
Commenter  J’apprécie          20
S’attabler pour souper et souhaiter bon appétit à tout le monde était devenu une corvée. Dans le passé, seuls les adultes s’asseyaient pour manger. Nous, les enfants, avions la permission de courir dans les rues avec nos bols de riz et de légumes. Nous nous mêlions souvent à nos petites voisines et échangions notre nourriture. Comme la cuisine de ma mère surpassait toutes les autres dans notre rue, nous en donnions souvent plus que nous n’en recevions. Les autres filles aimaient picorer dans nos bols. Nous n’y voyions pas d’inconvénient parce que nous aimions nous vanter des talents de notre mère.
Commenter  J’apprécie          20
Personne ne savait comment la guerre avait commencé, mais tous, nous avons vu à la télévision comment elle s’est terminée. Personne ne se rappelait quand elle avait commencé, mais tous, nous l’avons regardée s’achever en queue de poisson le 30 avril 1975. Lorsque le dernier hélicoptère emporta nos peurs et nos espoirs dans les nuages, nous avons compris que la guerre était finie. Saïgon était tombée entre les mains des communistes.
Commenter  J’apprécie          20
« Les murs ont des oreilles et il y a des yeux partout. » Et les yeux de ma section, au sein des Jeunesses de l’oncle Hô, devaient être plus perçants que ceux de n’importe qui.
Commenter  J’apprécie          20
L’idée de toucher des choses bizarres et d’être touchée par des gens à l’allure bizarre me terrifiait. Dans mon esprit, les lépreux et la mort, ma mort, devinrent interchangeables. Malheureusement, personne dans ma famille ne partageait mon absurde équation lépreux = mort.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Caroline Vu (28)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

Arsène Lupin
Hercule Poirot
Rouletabille
Sherlock Holmes

13 questions
61 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , enquêteursCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}