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Critiques de Walter Simonson (51)
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American Gods, tome 1

American Gods de Neil Gaiman. J'ai plongé dans cette adaptation comic sans avoir lu préalablement le roman, mais en ayant écouté la série télé.



On y suit Odin qui tente de recruter les vieux dieux de tous les panthéons dans une guerre contre les nouveaux dieux : les médias, la technique, les autoroutes, etc. Ces vieux dieux sont arrivés en Amérique via les croyances des immigrants de toutes origines. Comme toujours avec Gaiman : tout est une allégorie.



Le protagoniste est Shadow. Un Noir qui sort de prison pour retrouver sa femme après 3 ans. Sauf que sa femme vient de mourir, dans un accident de voiture, alors qu'elle faisait une fellation au chauffeur, son meilleur ami.



Il est donc recruté par Wednesday (littéralement en anglais : Odin's Day) comme garde du corps. Évidemment, Odin n'a pas vraiment besoin de garde de corps et l'on se demande alors quel rôle attend Shadow. Surtout quand les nouveaux dieux adoptent la mauvaise habitude de kidnapper Shadow pour lui demander ce que prépare Odin.
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Wolverine Meltdown

• « Wolverine Meltdown » de Walter Simonson et Louise Simonson, publié chez Marvel Comics Inc.



• Je précise en premier lieu que j'ai lu cette histoire en anglais, comme la quasi-totalité des comics Marvel et DC publiés avant les années 2000.. Pas de raison particulière, si ce n'est que j'ai commencer dans cette langue pour une question de prix il y a quelques années et que j'ai tendance à continuer ainsi. Aussi, je ne suis pas certain que cette run ai été publiée un jour en France.. si c'est le cas n'hésitez pas à me partager l'information, je suis curieux de savoir.



• Au départ, j'étais assez dubitatif sur la qualité du récit et l'intérêt que j'aurais à suivre cette aventure. Une histoire impliquant la Russie comme méchant, sa sent parfois la facilité scénaristique sans véritable fond et sans réelle remise en question. Et pourtant c'est ici très bien fait, avec un scénario qui tient bien la route dans l'ensemble, des situations jouissives et des personnages marquants. Des facilitées scénaristiques peuvent toutefois apparaître, d'une manière assez légère en comparaison d'autres comics que j'ai pu lire, mais celles-ci n'entacherons qu'infiniment peu le récit. Le contexte de l'époque, avec une image de la Russie très connue de ces fameuses années '90, est pour le coup intéressant dans ce récit.



• Au niveau du casting, je vais commencer par parler des héros, à savoir Logan (Wolverine) et Alex Summers (Havok). Une association de personnage aux caractère bien trempées et inattendue, tout bonnement excellente. Pour ceux qui ne le savent pas, cette histoire est un one-shot dans la continuité des comics, qui trouvent bien sa place dans la chronologie des mutants. Et dans les années '90, Havok fait partie intégrante de l'équipe des X-Men, aux côtés de Tornade, Dazzler et bien évidemment Wolverine. Les deux hommes, à l'instar de la relation entre Wolverine et Cyclope 'aka' Scott Summers, sont régulièrement en conflit, étant en compétition permanente et confrontant leur caractère de meneur de troupe. Cette aventure est l'occasion de montrer une amitié et un travail d'équipe inédite et détonante.

Pour ce qui est des antagonistes, ceux-ci sont marquants mais reste dans le classique schéma de ce type d'aventure. Un personnage mystérieux qui dirige ces troupes dans l'ombre, le disciple dévoué et sans personnalité si ce n'est par l'image du fameux camarade russe et la jeune femme à l'apparence enivrante et à la personnalité nuancée. Ils ne sont pas inoubliables, mais reste dans un registre trop classique pour devenir pleinement intéressants.



• Enfin, comment parler de Meltdown sans évoquer ses époustouflants dessins. C'est graphiquement une pure tuerie, très originale et en parfaite adéquation avec la trame principale. Les traits offres des perspectives véritablement inédites pour les aventures mutantes, avec du mouvement, des ombres et des couleurs mémorable. J'ai parfois eu l'impression d'être devant des tableaux atypiques, d'une beauté époustouflantes tant il s'en dégage une force attirante. Beaucoup resteront dubitatif quant à l'aspect des illustrations, je pense franchement que les avis seront tranchés, soit l'on aime, soit l'on n'aime pas du tout. Les illustrations sont de Jon J. Muth et Kent Williams pour les curieux.



• Une aventure que j'ai étonnamment beaucoup appréciée et qui m'a réellement marquée l'esprit. J'écris cette critique plus d'un mois après l'avoir découverte, et tout est resté très clair dans mon esprit. Mais si le récit est sympathique, c'est l'aspect graphique qui est véritablement notable, et c'est au moins pour cette raison que je ne peut que vous recommander de lire ces chapitres.
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La Voie du Samouraï, Tome 2 : Du sang dans la..

Étrange histoire où le deus ex machina se situe au début du premier tome et sert de mobile au principal protagoniste. Ce second volet, avec autant de démons, de magie, de bruits et de fureur dans un japon aussi médiéval que sombre, suit le même chemin que le précédent au niveau du scénario. La partie de texte illustré demeure moins importante cependant et se limite à des demi-pages noires sur lesquelles on peut lire une citation extraite de la scène qui suit. Le rythme de la narration présente encore souvent des ralentis silencieux sur des actions décomposées en une multitude de cases. Le trait est plus libre, plus lâché, plus allusif et plus noir aussi. Un clin d’œil à la peinture orientale ? Je n'y ai pas retrouvé le gout du détail dans les études de vêtement du premier épisode. Quelques essais de gros plans sur des visages en demi pages semblent maladroits et ce style de cadrage est rapidement abandonné. Plusieurs pages consacrées à un personnage venu du nord de l'Europe sont réalisés à la manière des normands de l'époque de Guillaume le conquérant en quelques bandes largement inspirées de la tapisserie de Bayeux. Quand à la bataille finale, la confusion du trait et la composition de la page, très organisée pourtant, à la limite de l'abstraction, m'a donné l'impression de voir des travaux d'Alechinsky (impression balayée par une recherche d'image sur le net). Lecture agréable, en fin de compte mais je ne suis pas sûr de vouloir savoir ce qui se passe dans le troisième tome.
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The Avengers: Heavy Metal

Sous influence

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Ce tome fait suite à Avengers Epic Collection: Judgment Day qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant. Il regroupe les épisodes 286 à 303, et l'annuel 17, initialement parus en 1987-1989. Roger Stern a écrit les épisodes 286 & 287 avec l'assistance de Ralph Macchio. Ce dernier a écrit les épisodes 288 à 290 et 301 à 303, avec l'aide de Mark Gruenwald pour les épisodes 290, 301 à 303. Walter Simonson a écrit les épisodes 291 à 300 et annuel 17. John Buscema a effectué la mise en page et les croquis de tous les épisodes à l'exception du 301 (Bob Hall, encré par Don Heck) et des 302 & 303 (dessinés par Rich Buckler). Tom Palmer a embelli les dessins et les a encrés de tous les épisodes à l'exception du 301. L'annuel 17 a été dessiné par Mark Bright, et encré par Valerie & Mike Gustovitch.



L'équipe se compose de Back Knight (Dane Whitman), Captain Marvel (Monica Rambeau), Docteur Anthony Druid, Marrina & Namor, She-Hulk (Jennifer Walters). Dans un laboratoire de recherche, Todd Martin manipule un casque quand celui-ci émet un rayon droit sur son front, ce qui le pousse à prendre une arme, à rendre inconscients ses collègues, et à endosser le costume du supercriminel Fixer. Puis il s'en va en volant, en brisant la verrière. Dans le quartier général des Avengers sur l'île Hydro-Base dans les eaux internationales au large de la côte ouest des États-Unis, Docteur Druid est en pleine méditation. En fait il a projeté son corps astral pour aller espionner ses coéquipiers. Namor s'emporte contre son homme de loi qui lui explique qu'il faut absolument qu'il consacre du temps aux procédures qui sont en cours contre lui pour destruction de biens privés, Marrina essayant de calmer son époux. Dane Whitman fait l'état des appareillages qu'ils ont pu récupérer après l'attaque des Maîtres du Mal. Captain Marvel supervise la construction des installations du quartier général, et She-Hulk aide à transporter les poutres métalliques. Puis Captain Marvel va consulter Derek Freeman pour essayer de retrouver Captain America.



Par la suite, les Avengers se mettent à la recherche de Fixer, mais ils tombent sur Awesome Android, et Marrina est séparée de l'équipe. Cela va les amener à combattre un groupe de robots et d'androïdes qui se sont rassemblés sous les ordres de Super Adaptoïd, avec l'implication de Machine Man (Aaron Stack). Une fois cette crise d'ampleur cosmique réglée, ils doivent retrouver Marrina qui est retournée à l'état sauvage, s'en prenant à des navires sillonnant les océans au gré de sa furie. De son côté, Anthony Druid tombe petit à petit sous la coupe d'une mystérieuse belle femme peu vêtue, à longue chevelure blonde. Captain Marvel est dans un état critique à la suite d'un combat. Black Knight subit la fusion progressive avec sa lame d'ébène. Le conseil des Kang est à la recherche d'une arme d'une puissance incommensurable. Après avoir neutralisé le High Evolutionary, les Avengers doivent lutter contre Nanny & Orphan-Maker pendant Inferno, puis calmer Super-Nova, le dernier gardien de Xandar. Mais avant Edwin Jarvis lutte contre des machines possédées par des démons.



Bien sûr dans en un an et demi de publication, il se passe énormément de choses dans une série mensuelle. Néanmoins, une chose reste constante : la présence de Tom Palmer à l'encrage, à l'exception de l'épisode 301 et du numéro annuel. Il a été encreur de cette série de 1985 à 1996, ne manquant qu'une poignée d'épisodes, de ci de là. Il apporte une finition texturée et une unité à l'ensemble des épisodes, malgré le changement de scénariste. Il embellit les dessins de John Buscema sur 15 épisodes, c’est-à-dire qu'il termine des cases esquissées. Il s'avère l'homme de la situation, conservant toute l'énergie et la force des compositions de l'artiste, en complétant ses dessins dans les décors, dans les textures, dans les ombres portées, dans les détails, sans l'alourdir. Le lecteur a l'impression de se plonger dans un âge d'or de Marvel, celui qui a succédé au départ de Steve Ditko et de Jack Kirby, avec des récits un peu moins naïfs. John Buscema (1927-2002) a travaillé pour l'éditeur Marvel à partir de 1948 jusqu'à la fin de sa vie. Il a indiqué qu'il n'avait pas un goût prononcé pour les superhéros, mais ça ne se voit pas dans ces épisodes. Il maîtrise parfaitement la représentation des costumes des superhéros, ainsi que de leurs pouvoirs. Il découpe ses planches majoritairement sur une grille de 6 cases, en 3 rangées de 2. Il sait insuffler un dynamisme dans chaque scène d'action, en exagérant le jeu des acteurs. Il s'avère très impressionnant dans les séquences de dialogue, ou celles en civil comme pour l'épisode 298 consacré à Edwin Jarvis.



Il faut peu de choses pour se rendre compte de la personnalité graphique de Buscema : comparer ses dessins avec ceux beaucoup moins accrocheurs de Mark Bright dans le numéro annuel, au point qu'ils en paraissent insipides, ou ceux de Bob Hall, la différence étant encore plus criante du fait de l'absence de l'encrage de Tom Palmer. Rich Buckler (1949-2017) était également un vétéran des comics, mais ses plans de prise de vue ne dégagent pas le même dynamisme que ceux de Buscema. Il n'y a que les 7 pages dessinées par Walter Simonson en fin d'épisode 300 dont le parfum est tout aussi personnel. Régulièrement, le lecteur prend le temps de rester un peu plus longtemps sur une case, ou sur une planche pour apprécier un visuel ou une scène qui en jette : docteur Druid avachi sur son fauteuil car il est en transe, Super Adaptoid faisant face à Kubik, la belle femme blonde élancée en tenue d'esclave au pied de Druid, le serpent de mer détruisant d'énormes navires dans l'océan, Captain Marvel prenant sa forme lumineuse, l'assemblée des Kang, les dinosaures robots (Que serait un comics de Simonson sans dinosaures ?), Jarvis marchant dans la rue, etc. Il n'y a guère que Gilgamesh qui ne soit vraiment pas gâté, pas à son avantage.



Les aventures de ce tome peuvent se décomposer en trois parties. Dans la première, Roger Stern continue de mettre à profit des années de personnages secondaires créés depuis ses débuts en 1975 chez l'éditeur Marvel, et des intrigues secondaires développées sur le long terme au gré des séries qu'il a écrites. Il quitte le navire en plein dans l'histoire Heavy Metal, pour désaccord avec Mark Gruenwald le responsable éditorial de la série, et celui-ci aide Raph Macchio à mener à bien ce récit, sans solution de continuité, mettant à profit la riche histoire du cube cosmique. À partir de l'épisode 291, Walter Simonson développe ses propres histoires, tout en menant à leur terme les intrigues initiées par Stern. Il s'amuse bien avec le principe de l'assemblée des Kang, et d'une version féminine qui les berne tous grâce à ses charmes. Il cède sa place à Ralph Macchio qui revient, toujours avec l'aide de Gruenwald pour défaire l'équipe que Simonson venait de mettre en place, et poursuivre sur un autre fil de continuité : la revanche du gardien de Xandar contre Nebula. Globalement ces intrigues remplissent leur mission de divertir avec des superhéros hauts en couleurs, et des aventures faisant la part belle à l'imagination et au spectaculaire.



Le lecteur remarque quelques particularités inhabituelles dans ces épisodes, à commencer par cette nouvelle équipe pour l'épisode double 300. Les us et coutumes de l'édition de comics de superhéros veulent que ces épisodes avec un numéro remarquable soient l'occasion d'un changement ou d'un événement remarquable. Pas de chance, le pauvre scénariste voit sa série impliquée dans l'événement du moment [[ASIN:1302919709 Inferno]] généré par les séries X-Men. Du coup, il doit composer avec une invasion de démons en provenance des Limbes. Il choisit d'y ajouter un ennemi étrange des mutants : Nanny, accompagné par Orphan-Maker, deux personnages créés par lui et son épouse dans la série X-Factor. Mais le plus étrange se situe dans la composition de l'équipe : Captain America (dans un costume alternatif), Thor, c’est-à-dire deux piliers des Avengers, accompagnés par Invisible Woman et Mister Fantastic (tous les deux en congés des Fantastic Four) et Gilgamesh, pas tout à fait une célébration de l'équipe. La première moitié de ce recueil comprend deux autres événements tout aussi déstabilisants. Ça commence avec la pauvre Marrina : personnage apparu pour la première fois dans la série Alpha Flight et créé par John Byrne, elle était alors mariée à Namor. Le scénariste entreprend de la ramener à l'état sauvage, abîmant fortement ce personnage de manière irrémédiable. Il reproduit un schéma très similaire avec Anthony Druid qui se conduit de manière mesquine, hypocrite et manipulatrice, certes lui-même manipulé, salissant là aussi le personnage de manière durable. Il est très surprenant de voir un tel traitement sans retour possible pour des héros, de second ordre (ou peut-être de troisième), mais cher au cœur de plusieurs lecteurs.



Cette collection épique propose une belle tranche de la série Avengers, avec des moments mémorables, et l'intégralité des épisodes écrits par Walt Simonson. Le lecteur plonge dans une époque où la continuité et la cohérence de l'univers Marvel étaient gérées de plus près, mais certains personnages traités de manière moins respectueuse. Après toutes ces décennies, l'association de John Buscema et Tom Palmer fonctionne toujours aussi bien pour une narration visuelle fluide, dynamique, cinétique. 3 étoiles pour un lecteur de passage, 4 étoiles pour un lecteur un tant soit peu nostalgique.
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American Gods, tome 1

Ce tome est le premier de l'adaptation du roman de Neil Gaiman du même nom : American Gods (2001). Il comprend les 9 épisodes de la première saison, initialement parus en 2017, écrits et mis en page par Philip Craig Russell, dessinés et peints par Scott Hampton, avec des couvertures réalisées par Glenn Fabry, et des couvertures alternatives par David Mack. Il comprend également une séquence dessinée par P. Craig Russell (4 pages), une par Walter Simonson (4 pages), une par Colleen Doran (8 pages) et une par Glenn Fabry (11 pages). Il contient un cahier de 27 pages de recherches graphiques, et les couvertures alternatives réalisées par Skottie Young, Becky Cloonan, Fábio Moon, Dave McKean, David Mack, Bill Sienkiewicz, Mark Buckingham, Scott Hampton.



Shadow Moon est un afro-américain qui arrive au bout de sa peine de prison de 3 ans. C'est un individu costaud dont la carrure lui a permis de ne pas se faire embêter. Il s'est tenu à carreau et a passé le temps en entretenant sa forme physique et en s'entraînant à des tours de magie à base de pièces de monnaie. Il s'est tenu à l'écart de toutes les embrouilles. Le soir, il imagine ce qu'il fera quand il sera libre : prendre un vrai bain, retrouver sa femme Laura McCabe, se tenir à l'écart de toute magouille. Un détenu lui a prêté son exemplaire de Histoires d'Hérodote d'Halicarnasse (-480 à -425). Un mois avant sa sortie de prison, il voit un conseiller à qui il peut dire que quelqu'un l'attend à sa sortie (sa femme) et qu'il a même un boulot d'assuré. Deux jours avant sa sortie, un garde vient le chercher pour un entretien avec le responsable de la sécurité. Il lui indique qu'il va être libéré un peu en avance, pour lui permettre de se rendre à l'enterrement de sa femme, décédée dans un accident de voiture. Il lui présente ses condoléances.



Shadow Moon sort de prison, prend le bus, prend un premier avion, puis un second, puis un troisième après avoir couru pour attraper sa correspondance. Le passager assis à côté de lui indique qu'il est en retard. C'est un homme portant, chemise, cravate et veste, avec un œil gauche mort et une balafre en travers de l'arcade sourcilière gauche. Il lui indique qu'il a un boulot pour lui. Shadow Moon ne donne pas suite et laisse Mister Wednesday derrière lui, alors qui prend une voiture de location pour se rendre dans sa ville. De manière inexplicable, Wednesday est en train de se soulager aux urinoirs lorsqu'il s'y rend lui-même après avoir fait de la route. À Los Angeles, une femme prostituée (Bilquis Withaq) reçoit un client chez elle. Elle lui demande de l'adorer. Il se rend compte qu'il est en train de jouir de la meilleure partie de jambes en l'air qu'il n'a jamais connue.



Quand il se lance à la découverte de ce tome, le lecteur a forcément conscience qu'il s'agit de l'adaptation d'un roman. Philip Craig Russell est un habitué des adaptations des romans de Neil Gaiman. Celle-ci a été mise en chantier pour coïncider avec l'adaptation télévisuelle du même roman. La présentation de l'ouvrage ne précise pas le degré d'implication de Neil Gaiman, si ce n'est qu'il est l'auteur de l'histoire et des mots, et que Russell est le responsable du script. Le lecteur reconnaît bien le processus de production des comics américain, mais avec un découpage un peu différent de d'habitude : un adaptateur qui se charge de la mise en page, un artiste qui assure la finition des esquisses et leur mise en couleurs. La participation de Walter Simonson, Colleen Doran et Glenn Fabry correspond à des retours en arrière expliquant comment des divinités ont pu s'installer en Amérique du Nord. Le lecteur prend plaisir à voir les pages de P. Craig Russell finalisées par lui-même. Les pages de Simonson sont sympathiques, mas sans avoir la puissance mythologique attendue. Celles de Doran sont beaucoup plus nuancées, parfaitement en phase avec l'époque décrite. Enfin celles de Fabry ont une texture charnelle apportant une force et une intensité incroyable à la séquence.



Si le lecteur connaît déjà le travail de P. Craig Russell, il retrouve sa manière de découper les planches et de dessiner. Il utilise essentiellement des cases rectangulaires, de taille variable, parfois très petites, comme pour insérer un détail minuscule, ou pour la présence d'un élément dans un espace trop réduit. Lorsque le récit s'oriente vers une dimension onirique ou spirituelle, il peut utiliser des cases de forme irrégulière, qui ne sont pas disposées en bande bien rectiligne. Russell est adepte du dessin épuré, avec une importance donnée aux contours pour les personnages, et aux lignes structurantes pour les décors. Il recherche une impression réaliste, mais avec le minimum de détails. Ainsi les pièces dans lesquelles se tiennent les personnages sont souvent réduites à un ou deux traits verticaux pour en figurer les angles et un ou deux traits pour délimiter la frontière entre les murs et le plafond. Pour une raison non explicite, Russell aime bien également les pièces avec une grande hauteur sous plafond, même si cela ne correspond pas au type de construction. De la même manière, les personnages peuvent se tenir dans une case dépourvue de tout arrière-plan pour mettre en avant leur discussion. Ces choix graphiques donnent parfois une impression de narration visuelle naïve et un peu détachée du point de vue émotionnel. D'un autre côté, elle permet de mieux faire passer les éléments magiques ou oniriques.



Les esquisses de P. Craig Russell sont donc complétées par les finitions de Scott Hampton. Ce dernier affectionne les traits de contour très fins, ce qui confère une impression un peu éthérée aux personnages et aux décors. Il respecte la volonté d'épure de Russell, tout en habillant un peu ses dessins avec la mise en couleurs, sans chercher à cacher les zones vides des dessins. Il ne lisse pas ses traits de contour, les légères irrégularités apportant une petite complexité aux éléments ainsi détourés. Il complète parfois les cases avec des photographies retouchées, ou avec des décors plus élaborés. Cette façon d'achever les esquisses présente l'avantage de rendre insensible le glissement de la réalité vers l'onirisme ou le spirituel, de donner une allure grimaçante ou surnaturelle au visage de certains personnages, de donner plus de consistance à un décor en le représentant avec plus de détails ce qui l'ancre plus fortement dans la réalité. Le lecteur peut aussi considérer que le degré de détails ou celui de réalisme reflète le degré d'attention ou de concentration du personnage principal, ou son état d'esprit, sa façon d'appréhender la réalité ou de glisser vers un état de fugue. Les fluctuations d'un mode de représentation vers un autre provoquent également une sorte de flottement dans l'esprit du lecteur qui ne sait pas toujours comment ajuster son mode d'interprétation de ce qu'il lit.



Même s'il n'a pas fait attention au fait qu'il s'agit de l'adaptation d'un roman, le lecteur se rend vite compte des spécificités du mode narratif. Les cellules de texte du narrateur omniscient sont présentes environ 8 pages sur 10, apportant des informations complémentaires sur l'état d'esprit d'un personnage, sur son histoire personnelle, sur ce qu'il est en train de faire. S'il a déjà lu un roman de Neil Gaiman, le lecteur identifie tout de suite sa voix d'auteur et comprend qu'il doit prendre au pied de la lettre le fait que les mots sont de Neil Gaiman, dans cette adaptation. Il remarque aussi qu'il arrive de temps en temps que ces cellules de texte disent pour partie ce que montrent déjà le dessin auxquelles elles sont accolées. L'intrigue s''avère assez linéaire, puisqu'elle suit Shadow Moon dans l'ordre chronologique des événements qui lui arrivent. Dans le même temps, la narration donne l'impression au lecteur de cumuler de nombreux détails anecdotiques, sans grande signification par rapport à l'histoire générale. Parfois un détail acquiert de l'importance des dizaines de pages plus loin (la lecture des Histoires d'Hérodote), parfois le lecteur reste perplexe. Par exemple, quel sens donner au fait que Shadow Moon doive courir pour attraper une correspondance dans un aéroport ? Quelle importance qu'il passe devant un cimetière pour engins de chantier, avec un millier de bulldozers et de tracteurs ? Même en passant en mode poétique ou association libre d'idées, le lecteur ne perçoit pas de sens ou d'écho avec un autre élément du récit.



Le lecteur accompagne donc Shadow Moon dans son étrange boulot, de servir d'homme de main ou d'homme à tout faire pour un vieil homme un peu excentrique, avec un objectif clair dans sa tête, mais indiscernable pour les autres. Il repère des actes de magie, d'abord de prestidigitation, puis des manifestations surnaturelles. Il voit l'intrigue progresser lentement, tout en ayant conscience que l'évolution de Shadow Moon est tout aussi essentielle au récit que les événements plus importants. Il reconnaît bien la capacité de Neil Gaiman à concevoir des situations et des endroits décalés à la poésie séduisante, comme cet étrange manège. D'un autre côté, le titre et les couvertures des épisodes ne laissent pas beaucoup de place au doute ou au suspense : il s'agit d'une histoire relative aux dieux existant sur le sol américain. Qu'il ait lu le livre auparavant ou non, le lecteur comprend vite la véritable nature de monsieur Wednesday (même s'il ne l'a pas forcément identifié jusqu'à pouvoir lui donner son vrai nom), ainsi que celle des personnes qu'il rencontre. Du coup, la dynamique du récit ne recèle pas de suspense, et n'en paraît que plus lente. En choisissant de rester évasif quant aux sens des épreuves de Shadow Moon, de laisser le lecteur interpréter ce qui reste implicite, il ajoute à l'étrangeté des situations (par exemple quand il travaille pour une entreprise de pompes funèbres dans la ville de Cairo), mais aussi il n'accroche pas toujours l'attention du lecteur si celui-ci est moins sensible à la métaphore d'une situation ou d'une autre, ou s'il n'y voit qu'une évidence, sans réelle résonnance émotionnelle, spirituelle ou ésotérique. En cela, P. Craig Russell & Scott Hampton se montre d'une fidélité exemplaire à l'œuvre originale, en transcrivant parfaitement le ressenti de la lecture du roman.



Dès le premier épisode, le lecteur se rend compte de la qualité du travail d'adaptation réalisé, que ce soit dans la conception de la narration graphique qui réussit à marier les séquences les plus prosaïques avec les éléments plus oniriques et mystiques, ou dans l'interaction des mots et des images qui restituent à la perfection la tonalité et l'esprit de la prose de Neil Gaiman. Du coup, si le lecteur est sensible à aux romans de Gaiman, il éprouve le plaisir ineffable de se (re)plonger dans ce récit, 5 étoiles. S'il n'est pas en phase avec la sensibilité de l'auteur, il s'attache aux pas de Shadow Moon sans déplaisir, mais en se demandant quel est l'enjeu d'un tel récit, et en finissant par trouver le temps long malgré la qualité de l'adaptation, 3 étoiles.
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Wonder Woman

Ce tome contient une histoire complète, avec quelques références légères à l'état de l'univers partagé DC de l'époque. Il comprend les épisodes 189 à 194, initialement parus en 2003, écrits par Walter Simonson, dessinés par Jerry Ordway, encrés par P. Craig Russell, avec une mise en couleurs réalisée par Trish Mulvhill. Les couvertures sont réalisées par Adam Hughes. Ces épisodes font suite à Wonder Woman by Phil Jimenez Omnibus (épisodes 164 à 188). Par la suite, la série a été reprise par Greg Rucka, à commencer par Wonder Woman: Down to Earth.



En 1879, à Londres, se tient la septième réunion de la sororité interne de l'iris d'argent, sous la responsabilité de madame Cranmer. Les 4 autres femmes s'assoient autour de la table et se donnent la main, pendant que madame Cranmer boit son mélange d'absinthe et de laudanum. Elles observent des fragments de poterie ancienne portant des glyphes indéchiffrables. Au cours de la séance, un éclair s'abat sur les morceaux de poterie, les réduisant en cendre. Madame Cranmer a eu une vision : le dieu brisé a entamé son retour. En 2002 (le temps présent du récit), à New York, Trevor Barnes préside une réunion de l'organisation du développement rural au Nations Unies. Une fois la réunion terminée, il sort du bâtiment et il se fait alpaguer par Ransome Mackelvane, un journaliste de la presse à scandale, avec son caméraman. Il l'interroge sur sa relation avec Wonder Woman. Barnes ne lui cache pas sa façon de penser sur ce type de questions déplacées, et lui suggère de s'adresser directement à Wonder Woman. Il prend un taxi pour rentrer chez lui, et trouve Alvin (un adolescent) sur les marches de son perron. Les potes de ce dernier, Too-Tall et Skemmie, souhaitent le faire participer à leurs petits trafics. Il lui raconte la fable du pot de terre et du port de fer. Enfin il rentre dans son appartement en se demandant où peut bien se trouver Diana.



Sur la planète Oa, Ganthet (le dernier gardien de l'univers adulte) est en train de méditer, quand il perçoit un son bref et soudain qui semble faire onduler la réalité elle-même. Le phénomène s'interrompt aussi soudainement qu'il est apparu. Ailleurs un groupe d'individus s'est rassemblé dans un cimetière pour une cérémonie funéraire au rite un peu étrange. Sexton, un des participants, jette une poignée de terre sur le cercueil. Obéissant à la demande du prêtre, il s'éloigne de quelques pas, vers le chaudron empli de métal en fusion. Alors que le métal progresse dans la rigole, vers le cercueil, Diana en costume civil blanc se matérialise sur le cercueil. Elle se bat contre les individus présents. Elle découvre qu'elle a perdu la mémoire, qu'elle sait manier l'épée, et qu'il y a une statue de nourrisson en argile dans le cercueil.



Le temps de 6 mois, la série Wonder Woman est confiée à Walter Simonson, dessinateur de renom, et également scénariste réputé pour ses épisodes 337 à 382 de la série Thor de 1983 à 1987. Le lecteur se dit qu'il va pouvoir créer un récit mythologique à la hauteur, même s'il ne reste que 6 épisodes. Il constate rapidement que Walter Simonson a adopté une écriture assez dense, avec des cartouches de texte très réguliers, parfois simplement descriptifs, mais le plus souvent avec des informations supplémentaires par rapport aux dessins. Il remarque également que le scénariste s'appuie sur des dispositifs narratifs un peu formels pour donner une impression de récit littéraire. Il en va ainsi de la séquence d'ouverture avec la sororité et les références à Rodin, Joseph Staline, Helena Blavatsky (1831-1891, fondatrice de la Société théosophique). Il intègre dans chaque épisode une ou deux pages consacrées à Ganthet sur Oa pour montrer les effets annonciateurs du retour du dieu. Il évoque les effets de son retour également sur Terre, au travers de sécheresse bien réelles ayant des conséquences sur les civils. Il intègre aussi l'existence de l'ambassade de Themyscira et la dimension humanitaire et parfois sociale du personnage principal. Ainsi, Trevor Barnes préside une réunion sur des projets d'aide humanitaire, il conseille un adolescent. Simonson prend également bien soin de conserver une connexion avec le commun des mortels : le journaliste de la presse à scandales, Becca Doherty (une admiratrice qui aide Diana à retrouver quelques souvenirs), la mère, la sœur et le frère de Trevor Barnes.



Du fait d'une narration assez dense, Walter Simonson peut encore intégrer de nombreuses autres composantes : les dieux grecs, Olympus, Themyscira, plusieurs amazones (Artemis, Philippus, Macaria, Althea et d'autres) réagissant à la disparition de Diana, l'évocation de la mort d'Hippolyta, des déesses d'autres panthéons (par exemple Ala, Karisin). Il pose la dynamique de son récit dès le début : un dieu dit brisé a entamé son retour, et Diana a perdu la mémoire dans des circonstances qui restent à découvrir. Pour mettre en images un tel récit, il travaille avec Jerry Ordway (1957-), ayant souvent travaillé avec George Pérez, et lui ayant succédé sur plusieurs séries. Il a également fait partie de l'équipe ayant relancé Superman à partir de zéro en 1986, John Byrne s'occupant des séries Superman & Action Comics, Marv Wolfman et Ordway de la série Adventures of Superman. Il dessine dans un registre réaliste et descriptif, avec une discrète forme de simplification pour éviter de surcharger ses dessins et pour qu'ils restent tout public. Il bénéficie ici de l'encrage de Philip Craig Russell. Ce dernier a adapté sa façon d'encrer afin de respecter au plus près l'esprit des dessins d'Ordway, en jouant sur les variations d'épaisseur de trait pour ajouter de la texture et du relief. Il ne cherche en aucun cas à tirer les dessins vers l'apparence de ses propres pages, voir par exemple Ring of the Nibelung d'après les opéras de Richard Wagner, ou The Michael Moorcock Library - Elric Vol 3: The Dreaming City adapté par Roy Thomas.



Le lecteur plonge donc dans une narration dense, à la fois pour les textes et pour les dessins, qui reste tout public, à la fois pour les textes et pour les dessins. Ordway représente les personnages avec des morphologies normales, sans exagérer les morphologies, pas de musculature impossible pour les hommes, pas de rondeurs siliconées pour les femmes. Il ne joue pas non plus sur la plastique de Wonder Woman, bannissant les cadrages sur les fesses ou la poitrine. Il prend soin de varier les tenues vestimentaires des civils. Diana Prince apparaît plus en civil que dans son costume de Wonder Woman. Simonson et Ordway ont opté pour des vêtements bancs, pour qu'elle ressorte immédiatement par rapport aux autres personnages. Les auteurs ont également décidé d'apporter une modification significative au personnage (car elle avait déjà abandonné son costume de Wonder Woman par le passé, par exemple dans Diana Prince: Wonder Woman de Denny O'Neil & Mike Sekowski) : des cheveux courts. Pour se faire, elle fait aider par Becca Doherty qui est coiffeuse. Le résultat est sympathique, avec une coupe un peu garçonne, sans aller jusqu'à être punk. Le mode de représentation reste dans le registre des comics de superhéros, Ordway sachant faire coexister dans la même page, et parfois la même case, aussi bien des éléments très ordinaires (des civils, des ustensiles de cuisine) et des éléments fantastiques comme des femmes habillées de tuniques romaines, des monstres (une hydre), ou encore les dieux du panthéon grec.



Le lecteur prend le temps de s'adapter au rythme de la narration un peu lent du fait de la densité d'informations par page, un peu explicatif pour être compréhensible de tout type de lecteurs, à la violence un peu édulcorée. Il constate que Jerry Ordway s'est investi dans toutes les pages pour décrire au mieux les détails : la tenue vaguement gitane de madame Cranmer, les ordinateurs portables sur la table de réunion de la commission de l'ONU, les 2 pots (de terre et de fer) en train d'être emportés par le courant dans une rivière, l'architecture des immeubles sur Oa, l'appartement en entresol de Becca Doherty, les constructions futuristes sur Themyscira, l'improbable avion invisible de Wonder Woman, la cuisine de Sylvia Barnes (la mère de Trevor). Il constate également que les dessins s'adressent avant tout à des enfants et à des adolescents. Il est difficile de s'inquiéter devant ses monstres aux dents toutes taillées en pointe agressant Diana à l'enterrement, ou encore devant l'hydre Scylla. De même, lorsqu'il apparaît enfin, le dieu brisé n'impressionne pas beaucoup le lecteur dans son armure d'ébène et son apparence de chevalier maléfique. Walter Simonson parle un peu plus aux adultes, avec des éléments inattendus, comme ce qui dans le caractère de Trevor Barnes le rend à la fois désirable aux yeux de Diana, à la fois capable d'envisager une relation avec une demi-déesse. Malgré tout l'inclusion d'un élément comme l'avion robot invisible tire quand même le récit vers un lectorat plus jeune.



Alors que Wonder Woman connaît un regain de popularité grâce au film Wonder Woman (2018) réalisé par Patty Jenkins avec Gal Gadot, l'éditeur DC Comics recherche tous les récits susceptibles d'être publiés en recueil. C'est ainsi que cette histoire complète bénéficie enfin d'une édition en un tome. Le lecteur découvre une intrigue bien ficelée et bien nourrie, mais dans laquelle l'ennemi principal manque singulièrement de charisme, et les dessins restent trop appliqués.
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X-Men - Intégrale, tome 27 : 1990 (II)

Malgré sa pléiade de « pointures » du comics, « X-men, l'intégrale 1990, tome 2 » est affreusement mauvais.



Le scénario initié par Claremont puis continué par Simonson est d'une grande faiblesse avec ses épuisantes répétitions de super héros se faisant tailler en pièces par un super méchant, Cameron Hodge en apparence invincible.



La multiplicité des personnages conduit inévitablement à une intrigue brouillonne et à la sous exploitation de certains d'entre eux comme la quasi totalité de Facteur X et Wolverine présent "parce que" populaire.



Au niveau graphisme c'est encore pire, seul Lee surnageant au dessus de la mêlée. Liefield déçoit, Bogdanove et Shoemaker n'ayant quant à eux clairement pas le niveau.



Une année 90 qui contribuera certainement à continuer à enterrer les X-men, avec le reboot raté de Facteur X et ces Nouveaux mutants incapables de décoller malgré l'arrivée quasi constante de nouveaux personnages.



Vous pouvez clairement passer votre chemin !
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X-Men - Intégrale, tome 7 : 1983

« X-men, l’intégrale, 1983 » est un grand cru, une heureuse surprise.



L’implantation d’embryons Broods dans le corps des X-men les oblige chacun à une longue introspection, chacun réagissant à sa manière.



L’histoire des Acantis est une très belle variante poétique digne des meilleurs romans de Science Fiction.



Mais l’une des conséquences les plus importantes de l’aboutissement de la Saga des Broods est la métamorphose de Tornade avec une personnalité et un look plus agressif (symbolisé par une crête iroquoise et des vêtements heavy metal) bien loin de l’image de sublime déesse, mère nourricière protectrice, maternelle, pure et respectueuse de la vie qu’elle projetait jusqu’alors.



J’ai également beaucoup aimé l’exotisme des aventures de Wolverine au Japon et ai été sensible à sa détresse lors de l’échec de son mariage avec Mariko alors que Cyclope lui l’éternel torturé parvenait à trouver un semblant de stabilité et de bonheur avec Madelyne.



Au fil du temps les personnages des X-men évoluent et ce sont ces évolutions qui les rendent incroyablement attachants pour le lecteur, chacun présentant des failles intérieures le rendant finalement si humain et proche de nous, entre la solitude farouche d’un Wolverine, les tourments intérieurs d’un Cyclope, les phobies d’une Tornade partagée entre son humanité et ses pouvoirs de déesse, les complexes physiques d’un Diablo, le désir d’émancipation de la jeune Kitty amoureuse de Colossus ou l’incroyable complexité mentale d’un Charles Xavier.



« X-men, l’intégrale, 1983 » peut donc être considéré comme un quasi sans faute maîtrisé de bout en bout.
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American Gods, tome 1

• « American Gods, tome 1 » de P. Craig Russel, Scott Hampton, Walter Simonson , Glenn Fabry et Colleen Doran publié chez Urban Comics Editions.



• J'ai commencé cette lecture à la suite du défi lecture de BD de Babelio de Mars, cherchant une BD avec un titre commençant par la lettre A, dans le but d'étendre ma "culture" BD.



• « American Gods » est avant tout un roman, à succès, de Neil GAIMAN. Neil GAIMAN est un auteur actuellement phare de la littérature de fiction, dont nombre de romans, nouvelles et histoires en tout genres sont adaptés dans un format télévisé, ou au cinéma. Ces écrits sont également beaucoup adapté en format comics, avec là aussi un certain succès. C'est un auteur dont j'ai vu beaucoup de ces adaptations, notamment Coraline (dont j'ai également lu le roman récemment !), Good Omens (qui est en attente dans ma bibliothèque) et enfin, American Gods. La série en est à sa troisième saison sur StarZ, chaîne appartenant au géant Amazon, et je suis totalement à fond dedans ! C'est pourquoi j'ai voulu savoir ce que donnait le livre, mais pour éviter de me spoiler les prochains épisodes, chose que je déteste tout particulièrement, je me suis porter sur l'adaptation en BD avec son tome 1, qui couvre des moments de l'intrigue antérieurs à cette saison 3.



• Je le précise également ici, je suis un amateur invétéré de tout ce qui touche aux créatures folkloriques et mythologiques. Je suis littéralement fasciné par les légendes et les contes, c'est quelque chose qui me tient très à cœur, et que je partage dans mon métier d'animateur, car ce sont ces histoires, qui ont donner aux hommes le goût de croire et de rêver.



• Je dois l'avouer, les débuts de cette BD m'ont laisser très froid. Le format des pages, la structuration du récit, ainsi que le visuel ne m'avait pas emballés, pas emballés du tout. Les deux premiers chapitres sont très long, et dur à lire, il faut s'habituer à ce format étrange, mêlant des dessins à une narration littérale, avec les mots exact du livre, décrivant les scènes illustrées. Ce n'est pas le cas absolument partout mais c'est très présent dans ces premiers chapitres, s'en détachant légèrement au fil des chapitres. Heureusement que ce n'est pas le cas en permanence, car la lecture en aurait été terriblement ennuyeuse. Ce que l'on recherche dans une adaptation comics, c'est bien une adaptation, avec une retranscription du texte par des images qui illustre directement les scènes et les propos, pas des dessins qui sont décrits par le texte..



• Autre point pouvant fâché, les dessins. Comme pour le format évoqué auparavant, le dessin est au début assez dur à accepter. Il n'est pas laid, même si parfois certains passages laisse à désirer, mais c'est surtout que la plupart du temps, les personnages se retrouve dans des décors complétement vide.. C'est assez rebutant, et si on ajoute à cela que certains personnages sont très mal esquissés par endroits, c'est encore plus décevant. Heureusement, c'est encore une fois moins le cas par la suite.



• Toujours pour ce qui est du dessin, ce comics est illustré par d'autre artiste, s'occupant des récits sur les dieux, et là, c'est totalement autre chose ! Ces petites phases entrecoupant le récit principal sont magnifiquement illustrées, et c'est ici que le texte illustrant les images est utile, c'est là qu'il doit être utilisé, car cela représente littéralement un récit raconté ! Et c'est magistralement appliqué, pour notre plus grand plaisir. C'est également le cas des scènes oniriques et irréelles, où ce format est garder. Un ravissement pour les yeux !



• Reste la comparaison avec le livre et la série télévisée. Je n'ai pas lu le livre, mais beaucoup semble le confirmer, ces chapitres sont plus fidèles au roman de Neil GAIMAN que ne l'est la série. Et il est vrai que le comics et la série sont très différents sur de nombreux points. Les objectifs des personnages ne sont pour la plupart pas les mêmes, certains personnages iconiques de la série étant même des personnages très secondaire dans cette BD. Le déroulement est lui aussi très différents dans ses différentes étapes.. Et c'est ce qui est génial ! On a ici le droit à une œuvre dont les adaptations sont très différentes, tout en étant très bonnes. On a ici le droit à deux œuvres distinctes, s’appréciant de façon différente. On a le droit ici à ce que j’ appelerai une véritable adaptation intéressante et réussie.
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American Gods, tome 1

Cela faisait un moment que American Gods me faisait de l'oeil, que ce soit la série sur Prime Vidéo ou le comics.



Je ne me suis pas encore lancé dans la série mais pour le comics c'est chose faite, et malheureusement, c'est une déception pour moi...



Si le pitch de base, de guerre entre anciens et nouveaux dieux me plaisait énormément, la réalisation est très spéciale. On assiste à un récit long, on part dans des anecdotes de tous les côtés, c'est très contemplatif.



Si je n'ai aucun doute sur les qualités de l'œuvre, pour moi ça démarre bien trop lentement pour que cela m'intéresse.



Le dessin qui n'est pas à mon goût n'aide pas à me faire rester dans l'aventure que je quitte à la fin de ce tome 1.
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X-Men - Intégrale, tome 7 : 1983

Et voici la suite (et la fin) de la fameuse et monumentale saga consacrée aux Broods, un arc d’une longueur inhabituelle pour l’époque qui se conclut avec l’inclusion de Kitty Pride dans les Nouveaux Mutants. Des épisodes jadis compilé dans l’album Lug VIVRE LIBRE OU MOURIR. L’adolescente prend très mal cette décision de la reléguer dans l’équipe de « seconde division » et déclare même « Professor Xavier is a jerk » en guise d’introduction à l’épisode d’avril.

Par la suite nous faisons connaissances avec les Morlocks, ces mutants monstrueux vivant cachés dans les souterrains (pour les nostalgiques des éditions Lug nous sommes à l’album LA REINE DES MORLOCKS) qui ont capturés Angel. Tornade devra défier Callisto, leur reine, en combat singulier et le sang coulera durant cette rencontre. Cela aura de profondes conséquences sur la jeune femme qui décidera même par la suite de changer drastiquement de look, adoptant un costume et une coiffure punk années 80 au grand désarroi de Kitty. Les X Men accueillent également une ancienne ennemie, Malicia (ou Rogue) qui vient rejoindre leurs rangs après avoir quitté la Confrérie. Si le mariage de Wolverine est annulé au dernier moment nous aurons, cependant, droit à un affrontement du mutant griffu avec le Silver Samourai. Pendant ce temps le Professeur Xavier prend sous son aile des petits nouveaux qui formeront l’équipe des Nouveaux Mutants, rebaptisé dédaigneusement les X babies à leurs débuts. Et enfin Cyclope rencontre Madelyne Pryor alors qu’il s’est volontairement exilé en Alaska. Madelyne ressemble comme deux gouttes d’eau à feu Jean Grey et Scott en tombe immédiatement amoureuse

Une intégrale qui célèbre les 20 ans des X-Men en proposant de nombreuses modifications du statu quo et parvient à faire avancer l’intrigue globale tout en s’intéressant au côté humain des personnages, en particuliers Cyclope et Wolverine mais également Tornade et Kitty.

Dans l’ensemble un fort bon cru avec des scénarios inventifs et des dessins fort réussis qui font de cette période un véritable âge d’or pour les mutants.


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World of Warcraft (Comics), Tome 1 : En ter..

Si vous aimer l'univers de world of warcraft et les BD je pense que cette bande dessiné vous plaira. Mais pour moi qui ne connais pas vraiment cette univers j'ai trouvé la bande dessinée bien faites même si les dessins ne sont pas trop originale. Mais l'histoire, l'univers ne ma pas vraiment plus.
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Les Etranges X-men, tome 5 : Et les jeunes ..

Il s'agit d'une histoire complète en 64 pages, initialement parue en 1982. Le scénario est de Chris Claremont, les dessins de Walt Simonson, et l'encrage de Terry Austin.



Devant le mur de la Source, Metron conclut un marché avec Darkseid. Il lui confie un dispositif capable d'absorber des résidus psychiques, contre la possibilité de traverser le mur pour enfin découvrir ce qu'il y a derrière. Dans la salle des dangers, les X-Men s'entraînent sous la surveillance de Charles Xavier. L'équipe se compose de Cyclops (Scott Summers), Wolverine (Logan), Colossus (Piotr Rasputin), Storm (Ororo Munroe), Nightcrawler (Kurt Wagner) et Sprite (Kitty Pryde). Pendant la nuit un intrus vient collecter leurs souvenirs de Dark Phoenix (la défunte Jean Grey). Dans la Tour des Titans, Raven (Rachel Roth) est réveillée par un rêve dans lequel Dark Phoenix consume tout sur son passage. Starfire (Koriand'r) reconnaît l'entité à la description qu'en fait Raven. Les Teen Titans décident d'enquêter sur cette manifestation funeste en s'introduisant subrepticement dans l'école de Westchester. L'équipe des Teen Titans se compose de Robin (Dick Grayson), Cyborg (Victor Stone), Kid Flash (Wally West), Raven (Rachel Roth), Starfire (Koriand'r), Wonder Gril (Donna Troy) et Changeling (Garfield Logan).



Après 2 rencontres entre Superman et Spider-Man (1976, puis 1981), et une autre Batman contre l'incroyable Hulk (1981), Marvel et DC Comics décident d'organiser une rencontre entre 2 équipes de superhéros, choisissant leurs 2 équipes les plus populaires de l'époque. Pour voir la Justice League rencontrer les Avengers, le lecteur devra attendre 2003/2004 : JLA/Avengers par Kurt Busiek et George Perez (en anglais).



La séquence d'introduction (2 pages) met en scène des personnages créés par Jack Kirby dans son cycle Fourth World, mettant d'abord en avant des personnages DC. Tout de suite après, l'histoire se focalise sur les X-Men, dans une situation familière pour les lecteurs de la série : une séance d'entraînement. Ce n'est pas une surprise dans la mesure où cette histoire est écrite par Chris Claremont, un scénariste qui a redéfini les X-Men à la fin des années 1970. Pour nourrir l'intrigue, il puise dans une histoire récente (à l'époque) et traumatisante des X-Men : le sacrifice de Jean Grey (Dark Phoenix). La première apparition des Teen Titans s'effectue par le biais d'une transition mettant également en scène Dark Phoenix (un personnage Marvel). À la fin de l'histoire, le lecteur ressort avec l'impression d'avoir lu une histoire des X-Men, dans laquelle The new Teen Titans (de Marv Wolfman et George Perez, en anglais) ont droit à un second rôle. Certes l'ennemi principal est Darkseid, et le mystère de la Source sert d'introduction, mais toute la dynamique du récit tourne autour du retour possible de Dark Phoenix.



Chris Claremont parlent donc plus aux lecteurs des X-Men et il propose une sorte de coda à la saga du Dark Phoenix. Sa narration présuppose que les lecteurs sont un minimum familiers avec la menace constituée par cette entité (il n'a pas la place de faire de longs rappels en seulement 64 pages). En tant que scénariste des X-Men, il transcrit avec facilité et fidélité les traits de caractère principaux des membres des X-Men. Il met en scène les Teen Titans en respectant leurs caractéristiques principales, mais avec une sensibilité moins importante que pour les X-Men. Ce choix scénaristique fournit une base dramatique efficace, mais il constitue également une forme de déception. Le lecteur sait bien que les règles draconiennes des crossovers exigent que cette histoire n'ait aucune répercussion durable sur les personnages en lice. D'une certaine manière, Claremont utilise les Teen Titans pour nourrir la mythologie du Dark Phoenix, tout en diminuant l'impact de l'histoire puisqu'il s'agit d'un récit sans conséquence. Par contre il n'a rien perdu de sa capacité à faire surgir l'émotion de l'interaction des personnages. S'il est un peu dommage qu'il succombe à la facilité du combat entre les 2 équipes lors de leur première rencontre, il se montre très à l'aise pour faire ressortir l'amitié entre Garfield Logan et Kitty Pryde.



À la première découverte des dessins, le lecteur des X-Men éprouve une sensation de familiarité du fait de l'encrage de Terry Austin (l'encreur de John Byrne sur les épisodes la saga Dark Phoenix), sensation assez émouvante (en particulier les compléments apportés aux éléments technologiques, ou aux devantures de magasins, similaires à ceux qu'il apportait aux dessins de Byrne). Cet encrage appliqué étoffe les dessins pour leur apporter une apparence plus consistante que la production de l'époque. Qui plus est, Walter Simonson montre dans ces pages qu'il dispose d'une sensibilité qui lui permet de conférer toute la majesté monumentale nécessaire à Darkseid et au Mur de la source. Il est possible de déceler l'influence de Jack Kirby, mais aussi celle de Philippe Druillet dans ces structures gigantesques et imposantes, marquées par des siècles d'existence. Les dessins de Walter Simonson confèrent une dimension mythologique à ces personnages, transportant ces affrontements de superhéros vers une sphère s'apparentant à des légendes intemporelles, supportant le poids de la démesure des combats, offrant des visuels à la hauteur de l'ampleur des affrontements.



Chris Claremont profite de l'occasion qui lui est donnée pour écrire un épilogue officieux à la saga du Dark Phoenix, tout en diminuant l'impact émotionnel de son récit par le fait qu'il ne pourra avoir aucune conséquence au-delà de ces pages. Malgré les contraintes de ce type de crossover (même niveau d'exposition pour les personnages des 2 éditeurs), il favorise manifestement les X-Men et leur histoire, sans pour autant maltraiter les Teen Titans. Walter Simonson (bien aidé par Terry Austin) sait donner une dimension plus grande que nature à ces aventures, en dépassant les conventions habituelles des récits de superhéros.
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American Gods, tome 1

J’ai regardé la série que j’ai adoré, puis j’ai lu le roman, c’était bien mais il aurait fallu procéder dans l’autre sens. Je ne le dis pas souvent mais j’ai trouvé la série meilleure que le roman. Ceci dit je trouve l’histoire extraordinaire et c’est avec plaisir que je me suis plongée dans le comics.

Le début est assez pénible à lire/à regarder parce que le dessin est moyen, parfois sans décors. Puis je trouve que ça s’améliore (ou alors on s’habitue ?)

La BD est « vendue » comme étant l’adaptation graphique de la série, je trouve qu’elle ressemble plus au bouquin. Astuce marketing probablement

J’ai beaucoup aimé ce volume 1 d’une série de 3, il me tarde de prolonger mon plaisir

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Nova, n°163

« Nova n°163 » est un bijou de comics et atteint le sans faute.



Les FF sont à leur bon niveau habituel avec une aventure cosmique « larger than life » dans laquelle les Avengers et les Shi'ar viennent apporter un complément nécessaire.



Si comme souvent chez Marvel, le choc tant attendu entre Thor et Gladiator accouche d'une match nul rapidement expédié, l'histoire contient suffisamment d'ingrédients et de rebondissements pour tenir en haleine.



Plus pauvre que celui de Byrne, le style graphique de Simonson fait néanmoins l'affaire.



Même sans super menace cosmique à l'horizon, le Surfer est lui aussi au rendez-vous avec une passionnante histoire de ségrégation sociale dans un monde fasciste gouverné par une intelligence artificielle impassible.



Les réelles bonnes surprises sont en revanche Miss Hulk, qui combine une bonne humeur contagieuse avec une aventure haletante critiquant avec talent l'emprise de l'église évangélique sur une petite ville américaine, et Spider-man avec le Scarabée, archétype du looser type embringuée dans une histoire qui le dépasse.



Comme souvent avec Spidey, l'humour est au rendez-vous mais malgré son manque de combativité le Scarabée demeure un adversaire plutot coriace.



Parfait en tous points, ce « Nova n°163 » est un pur régal !
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World of Warcraft (Comics), Tome 1 : En ter..

Tiré du célèbre MMORPG World of Warcraft, la License nous montre qu'elle à beaucoup de choses à raconter.



On va suivre un humain qui a perdu connaissance et qui va être capturer pour devenir gladiateur, dans un groupe composé d'une elfe de sang et d'un elfe de la nuit, jusqu'à ce qu'il en décide autrement.



Un vrai plaisir que cette License soit développer en comics, en espérant la revoir un jour au cinéma ou en série.
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American Gods, tome 1

Ayant connu Gaiman grâce à son livre sur la mythlogie nordique , je me devais de lire american gods et étanr grand lecteur de comics, j'ai opté pour cette forme. Ce comics vous transporte dans un étrange monde où rien ne paraît réel et sensé mais l'histoire bien que complexe et dont on ne comprend pas tout nous garde en haleine pour savoir une suite encore plus bizarre.

American gods ne conviendra pas a tout le monde certes mais nous fair part d'une histoire original et mythologique.
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X-Men - Intégrale, tome 7 : 1983

L'année 83 des X Men est un bon cru. On clôture les aventures spatiales qui avaient je trouve tendance à compliquer inutilement les intrigues. La plupart des personnages ressortent transformés de cette épopée mais la confrontation de leur nouvelle personnalité ou de leurs nouveaux pouvoirs avec l'environnement terrestre est plus intéressante.



Les thèmes des épisodes tournent plus autour du côté humain des personnages, nous les rendant plus proches malgré leur côté mutant. En ce sens le dernier épisode me semble presque trop dénué de "fantastique" au moins dans la partie concernant Cyclope. Le risque de trop normaliser les X Men est de les rendre fades, mais cela n'arrive finalement que peu dans cet opus.



Les changements sont donc nombreux: mariages, changements de look, nouveaux groupes de mutants amis/ennemis, changement de bord de certains... le double numéro anniversaire des 20 ans des X Men est particulièrement réussi et bluffant, tant graphiquement qu'au niveau du scénario.



Bref, un beau rebond après une année 82 que j'ai personnellement trouvé plus fouillis.
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Batman : Dark detective

Avec le Batman de Steve Englehart, c’est dans l’ère moderne du Chevalier Noir que nous entrons. Cela concerne aussi bien dans la manière de raconter ses aventures que la caractérisation du personnage. Un album, à bien des égards, essentiel.
Lien : http://www.actuabd.com/Batma..
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X-Men - Intégrale, tome 14 : 1986 (II)

La fin de l'aventure face au club des Damnés/Nemrod/Spirale... une page se tourne et sans que nous nous en rendions compte une aire de grand bouleversement vient de débuter pour les X-men et pour toutes les franchises mutantes de l'époque - X-factor et New Mutants.



On aime : la saga présente dans ce tome, à savoir "le massacre des mutants", premier crossover de l'histoire des équipes X (et au delà...). C'est fort, ça bouleverse le statut quo (et cela aura des répercussions jusqu'à la fin de l'arc "fall of the mutants" en 1988...).



On n'aime moins : les différences de niveau entre les différentes séries....



On termine ce volume sur une note beaucoup plus douce avec un annual qui vaut le détour ! et j'adore les dessins d'Arthur Adams !
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