Wang He

Un jour...Un jour, le vent dispersera la jeunesse, merci Lin'an.
Tu auras au moins fait partie de ma vie.

Quand est-ce qu'on apprend à dire des choses différentes de celles qu'on pense ?
Je t'aime mais je ne te le dirai pas, car cet amour me rend misérable, arrogante et mutique.
Même s'il est de plus en plus lourd, je cache mon secret par peur d'être blessée.
Je ne sais pas si je dois écouter ma tête ou mon coeur. ..
C'est une maladie que peu de gens connaissent, et je crois que le seul remède à mon mal être, même s'il est amer, est le temps qui passe.
Désolée, voilà le lourd secret que je veux garder.

Si, par manque de courage, on n'arrive pas à tirer un trait sur son passé, est-ce que ça pourrait vouloir dire qu'on en attend encore secrètement quelque chose ? p. 142

La jeunesse est une notion qui se brouille avec le temps ; selon l'âge, elle n'évoque pas les mêmes choses. A vingt-trois ans, Xiaoxi considère que sa jeunesse est la période entre seize et dix-huit ans.
Tout le monde ne serait pas forcément de cet avis, mais pour elle, seules ces trois années comptent, trois années de jeunesse qui lui ont permis de prendre son envol, pour planer au milieu des nuages rosés de l'aurore.

Lin'an, tu es comme un phare pour moi, une lumière que je peux toujours voir mais que je ne pourrai jamais attendre.

Elle voulait un de ces formulaires car elle y voyait une lueur d'espoir, une façon de montrer qu'elle n'avait rien à envier à ses camarades, alors elle leva la main, mais le regretta aussitôt : avoir quelque chose à prouver, n'est-ce pas manquer de confiance en soi ?

La jeunesse est une page vierge.

Attendre en vain est peut-être la chose la plus triste au monde.