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Critiques de William Cliff (19)
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America / En Orient

Comment tout d'abord ne pas penser à Blaise Cendrars et à ses poèmes, quand on lit ce recueil de William Cliff?

Ce poète belge contemporain voyage un crayon et un carnet à la main, que ce soit en bateau, en bus ou en train, bercé par le roulis des vagues, secoué par les routes de montagne.

Le livre se décompose en deux parties, comme l'indique le titre. Deux voyages, deux expériences.

Les poèmes de la première partie sont d'ailleurs plutôt répétitifs, monotones, réguliers, lents, à l'instar de ce voyage en bateau avant la découverte de la côte sud-américaine.

La deuxième partie est plus dense et plus animée, le rythme est plus saccadé, et on y devine l'atmosphère chargée, surpeuplée du Pakistan.

William Cliff porte un regard ouvert mais surtout dénué de préjugé sur les personnes qu'il croise, tout en gardant la conscience aigu de leurs différences, lui le touriste occidental, et l'autre l'autochtone, le Noir membre d'un gang, la petite bergère, le vieil homme.

Ses poèmes sont aussi une manière de détourner le quotidien du voyage en quelque chose de plus intemporel: mécanique, composition des repas, chambres d'hôtel...

J'ai aimé me laisser transporter ainsi sur différents continents et y goûter l'atmosphère, prendre de nouveau la route maritime de Belgique au Brésil, un demi-siècle après Cendrars et Au Coeur du Monde.
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Matières fermées

C'est du belge, ai-je envie de dire, du Gembloutois-même, pour ceux et celles qui voient où Gembloux se situe.



Autobiographie en vers et rimes, en alexandrins pour être plus exact, par un de nos grands poètes francophones belges contemporains.



C'est joli, facile à lire, mais même à être chauvine, sans plus. Je préfère de loin Norge ou Michaux. Mérite à être connu quand même.
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Immortel et périssable

A mains nues.

André Imberechts escalade William Cliff à mains nues depuis longtemps déjà. Son pseudonyme a été choisi pour ne pas froisser la famille belge Imberechts quand il s’est fait éditer, William en souvenir d’un amant et Cliff pour les sonorités anglo-saxonnes et la vie comme une falaise à grimper, abrupte dans la montée, mutilante et mortelle dans la chute. Le poète belge d’expression française se donne à voir sans fard. Sa vie est le matériau de sa poésie. Il y puise sans relâche et, avec l’apparente facilité d’une langue parlée, il s’empoigne avec la rugueuse réalité et dévide l’écheveau de ses turpitudes. La clarté de sa langue rehausse les profondeurs de son âme. Les mots roulent, se frottent, éclaboussent d’étincelles. Le poète a le rythme chevillé au verbe et la métaphore conclusive a la force d’un uppercut baudelairien. Métrique impeccable, rime aléatoire, la poésie contemporaine de William Cliff charrie en filigrane d’or toute la poésie des siècles passés. Les ballades de François Villon s’y répercutent en écho.

L’anthologie proposée par Gérard Purnelle, professeur versé dans la poésie francophone, est une mine d’or accessible à un coût modique. Pour 10 €, le lecteur peut balayer quarante années de la production poétique de William Cliff et il n’y a rien à jeter du recueil. Tout sonne juste, dès le début. L’hébétude d’être vivant, étreint par la solitude, hanté par la finitude, terrassé par l’immensité du temps et la conscience aiguë que le paradis est sur terre, là et maintenant, depuis toujours, à saisir en adhérant au réel, tout cela donne corps à une poésie incarnée et bouleversante : « la stupeur d’être en vie sur la terre/ Et ne pouvoir finir d’en faire l’inventaire ».
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Autobiographie : Suivi de Conrad Detrez

Le recueil "autobiographie" suit, sous une forme abordable de faux sonnets (rimes très approximatives et césures "surprenantes"), les trente première années de l'existence de son auteur, de 1940 à 1970 environ. C'est un mélange prenant de hauteur et de trivialité, qui n'ignore pas les corps et leurs besoins. Le tout n'est quand même pas bien joyeux, mais quelle enfance ou adolescence l'est vraiment ? Le recueil "Conrad Detrez" est une sorte de tombeau à son ami romancier tôt disparu. Sa forme, toujours assez accessible, laisse peut être davantage de place à un peu de chaleur et même d'humour léger. Le tout est de la bonne poésie, qui ne fait pas de concessions mais se laisse aborder sans obscurités ou hermétisme inutile.
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Amour perdu

William Cliff, à hauteur d’homme(s), est décidément un talent singulier à côté duquel il ne faut pas passer.
Lien : http://www.lesoir.be/874889/..
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William Cliff, autobiographie

Un étonnant chant autobiographique, très crû, ultra réaliste, racontant l'éveil au sexe et à la poésie d'un jeune homme de province. Je dis 'chant' parce qu'on sent dans ces vers une métrique plus classique que ce qu'on croit, des alexandrins et des octosyllabes cachés; ce n'est pas un recueil mais une suite cohérente, chronologique, avec des personnages et des lieux qui reviennent. Je ne suis pas un lecteur de poésie et, même, je n'ai pas trouvé belle la langue de William Cliff; mais il est évident que ce n'est pas cette beauté-là qu'il cherche et force est d'admettre que je l'ai lu d'une traite puis relu certains passages avec plaisir.
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Au Nord de Mogador

L'art du vers de William Cliff transcende les hauts et les bas de la vie d’un poète éternel vagabond.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Le sentiment de l'existence

Peut-on appeller cela un livre ? Je n'y crois pas tellement.

4 textes de 2 pages c'est du grand n'importe quoi, enfin ce n'est pas le genre de livre que j'achèterais 20€ !

Sinon les textes sont assez sympas dans l'ensemble mis à part le premier que j'ai trouvé sec (fortement peuplé de passés-simples). Ces recontres, sont une bonne idée, mais trop courtes à mon gout.

Forte déception.
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Le sentiment de l'existence

L'ouvrage compile ce que Rousseau a pu écrire au cours de son séjour sur l'île Saint-Pierre, au milieu du lac de Bienne.



L'auteur y expose la cabale qui l'a forcé à fuir et se retirer de la société des hommes. Il retrouve sur l'île un contact sain avec la nature et avec lui-même. Une réflexion s'engage sur les besoins réels de l'homme, et Rousseau en conclut que la simplicité de la vie qu'il mène au milieu du lac, sa totale liberté, bien que limitée par les contours de l'île, sont de loin préférables au tumulte de son ancienne vie.



L'intérêt fut pour moi dans l'expérience phénoménologique que décrit Rousseau, expérience double : il s'agit de se sentir exister de part la redécouverte de ses sensations, mais d'autre part ce sentiment est atteint par la rêverie. Comme si le fait de se transporter hors de soi dans une douce rêverie nous transportait plus sûrement en nous-même. Paradoxal, non ? Une sorte d'aller et retour, le songe, le fantasme, nous ramène au réel mieux que le contact direct avec le réel.



Il y a bel et bien deux Rousseau : le premier est un Mahler avant la lettre, c'est dans le contact avec la nature, notamment celle que l'on rencontre dans les régions alpines que l'on se ressource ; le second Rousseau a pris acte de l'humain comme créature de l'imaginaire, créature qui fuit le réel, qui se décentre.



A la jonction entre ces deux Rousseau, il y a ce magnifique ouvrage.



A lire avec appétit.
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Des destins

William Cliff s’attache à ceux qui ont laissé la place, qui lui ont fait sa place. Qui l’ont gardé vivant, attentif, sensible. Emu, toujours troublé. Baudelairien ­alchimiste de la boue et des fleurs.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Des destins

Avec le poignant « Des Destins », le poète gembloutois, prix Goncourt de la poésie en 2015, reprend le fil de son œuvre autobiographique, entamée il y a déjà un demi-siècle.
Lien : https://www.lesoir.be/504743..
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Des destins

Dans Des Destins, William Cliff revient par petites touches sur son enfance, évoquant notamment sa marraine, "une femme despotique qui avait mal au foie et criait son malheur", son oncle "bien-aimé" qui encouragea l'intérêt qu'il avait pris pour la poésie, sa bonne-maman, qui récitait par cœur les Fables de La Fontaine qu'elle avait apprises dans son enfance, etc.
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..
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Amour perdu

Encore un livre à la couverture rouge. Celui-ci se délecte avec les yeux et les mains. Des poèmes d'amour, de la poésie érotique, des histoires d'hommes, de rencontres, de nuits passées, de cuisses fortes et de muscles durs, de volupté, de poppers, de séminale liqueurs, d'orteils qui disent Je t'aime...
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Au Nord de Mogador

On entre dans la poésie de William Cliff sans marche sur des œufs : nulle précaution linguistique, nulle culture de l’hermétique n’est requise. Voici des vers qui n’échapperont pas au lecteur par de maléfiques détours.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Amour perdu

« Je ne puis me passer de lui, sans lui tout m'est dur,

et il doit encore exercer sur moi sa dictature. »

C'est ainsi que William Cliff pourrait résumer Amour perdu, son recueil de poèmes paru au Dilettante alors qu'il a maintenant 75 ans.



Son amour perdu a plusieurs visages, d'innombrables corps, parfois un prénom.

Perdu, Cliff l'est aussi.

« Je suis un faible qui s'adonne à la misère

au lieu d'avoir un ange à aimer comme un frère. »



Le poète s'écrit sur le même ton.

« Plus jamais ils n'ont pu se retirer

ces grands yeux brillants et noirs. »

Où est ton amour perdu ?



« Il est vêtu de noir parce que c'est la mode. »

De ces garçons Cliff attendait un intense instant, durable dans le temps.

« Un jeune homme est venu me demander du feu,

pour fumer il cherchait à avoir une flamme ».



Paru dans Blake 68, juillet 2015
Lien : http://tmblr.co/Z4Dxcn1qM07J1
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L'Adolescent

L'auteur, William Cliff, est un poète belge né en 1940.



L'adolescent dont il est question devient pensionnaire dans l'école catho où son père fit jadis ses études.

L'incontournable voyage en Angleterre permet à cet ado gorgé de testostérone de rencontrer un jeune homme qui l'initie au sexe dans un hôtel sordide. L'entrée à l'université fait le reste, avant un torride séjour en Espagne qui clôt le récit.
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Le sentiment de l'existence

William Cliff est un poète, indiscutablement, et un talentueux poète qui a

"la force d'être ce qu'il nous faut être"(La Grande Hulle), dans sa vie comme dans

ses fictions.

La mer, les dunes est un texte à re-découvrir, publié la première fois en 1979 dans

la revue Belgay.

La mer, les dunes sont les décors choisis par l'auteur pour des promenades le long

de ces paysages du Nord.

Au loin Dunkerque, tout près un jeune homme blond, un couple en exercice, un voyeur,

Antonio...

William Cliff laisse vaguer son imagination de façon quelque peu hasardeuse pour offrir,

en quelques pages,des bouts d'histoires qui s'accrochent à votre mémoire comme des souvenirs.

Et on frissonne, du vent comme des mots qui vous viennent à la figure et qui vous touchent, toujours.

Lire et relire ce petit livre est si facile et d'autant plus agréable que c'est l'Atelier

de l'Agneau qui le propose, dans sa collection Archives: chaque exemplaire est différent,

unique et né de l'imagination de

Françoise Favretto. Un plaisir.












Lien : http://www.zeblog.com/admin-..
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Le sentiment de l'existence

Ce livre est vraiment inattendu, puisqu'e j’attendais un livre d’une difficulté conséquente, alors que ce livre est très facile à lire. On sent voyager dans toute l’ile grâce aux écrits de Rousseau. L’histoire de Rousseau est tellement complète, que l’on pourrait croire un roman à part entière, parce qu’il a vécut tant de choses en si peu de temps. C’est sincèrement la première fois que je lis du Rousseau, que je pensais très difficile à lire, alors qu’il est un auteur et philosophe tout à fait accessible.



Je pense que les œuvres intégrales des extraits sont très lourds à lire, alors qu’une œuvre qui présente seulement un aspect de sa vie est d’autant plus intéressant que la vie entière présenté sans détails. Cet évènement de l’ile St Pierre nous est présenté sous trois formes différentes, sous la forme d’un portrait de l’ile, sous la forme de correspondance avec l’extérieur et finalement, sous la forme d’une chronologie en prose.



La fin du livre comporte une surprise, la chronique de la description de la ville aujourd’hui, par Françoise Fravetto. Il semblerai que beaucoup de choses est changé.



Rousseau est expulsé de Suisse. Alors, il s’en va à l’ile St Pierre, qui appartient à la Suisse. Il ramène sa femme et ses bagages.



Pendant ces temps libres, il fait beaucoup de botaniques qu’il considère comme un état d’oisiveté. Il apprend de nombreuses choses en rapport avec la botanique. Il vit ici grâce à la pension que lui verse M. Du Peyrou, en échange d’une prochaine autobiographie.

Mais le gouvernement Suisse ne le veut plus, donc il est contraint de s’en aller. Il ira à Bienne, gouvernement indépendant où il ne sera pas en confiance, alors il continuera son périple vers l’Angleterre.

MASSE CRITIQUE BABELIO
Lien : http://litteraire-en-herbe.b..
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Autobiographie : Suivi de Conrad Detrez

lecture douce d'autobiographie" de William Cliff, plaisir de cette poésie faite à partir du peu qu'est notre vie, y compris dans sa trivialité, tout ce qui construit un être humain, plaisir du rythme des sonnets et de ces phrases qui prennent leur départ au milieu du dernier tercet d'un poème et se continuent pendant deux ou trois des premiers vers du sonnet suivant. Et quelques moments de lyrisme discret
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