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Critiques de William P. McGivern (4)
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Quand les poulets ont des dents



Je trouve la traduction française du titre du roman "Rogue Cop" - Flic voyou - assez fantaisiste et de nature à décourager des lecteurs peu ou pas familier avec les romans policiers tout noirs américains d’après-guerre, un genre dans lequel l’auteur a excellé.



William P(eter) McGivern (1922-1982) d’origine irlandaise mais né en Alabama a écrit 27 romans, dont un ensemble avec son épouse Maureen Daly, de nombreuses nouvelles et une centaine de scénarios pour la télévision et le cinéma après son déménagement à Los Angeles au début des années 1960.



La corruption en haut lieu et parmi les flics a été un de ses thèmes favoris, comme en témoignent ses romans "Sans bavures", "Coup de torchon", "Une question d’honneur", "La colère noire"... C’est dans cette catégorie que se situe l’oeuvre sous rubrique, qui a paru aux États-Unis en 1953 et chez nous 2 ans plus tard.



Le jeune frère du sergent de police Mike Carmody est un soir témoin d’un meurtre commis par le gangster Delaney. Comme celui-ci risque de faire des déclarations compromettantes lors de son procès sur la pègre qui contrôle la ville, Mike est prié par le numéro 2 du syndicat du crime local, Dan Beaumonte, de conseiller à son junior une prudence extrême. En clair : de déclarer au juge qu’il n’est pas sûr de l’identité de l’assassin, qu’il faisait sombre et noir etc.



Or, cette petite requête est loin d’être simple pour Mike. Eddie, de 8 ans son junior, est un agent de police foncièrement honnête et, en plus, un idéaliste, contrairement à lui qui est à la solde du syndicat du crime.



Lorsqu’une première tentative de Mike pour "raisonner" son frangin s’avère un échec et que le sieur Beaumonte, en présence du grand manitou du crime Bill Ackerman, lui explique qu’un refus n’est pas une option et qu’une telle éventualité connaîtrait inévitablement une issue fatale, notre sergent décide de mobiliser la jeune dame dont Eddie est tombé fou amoureux.



Pas simple non plus, car Karen Stephanson a elle aussi un passé trouble comme l’ex-amie du mafieux de la Nouvelle-Orléans Danny Nimo, mort récemment d’une pneumonie. Mais Karen, qui chante dans une boîte de nuit pour survivre, a besoin de sous et Beaumonte a promis 10.000 dollars si Eddie affirme ne pas pouvoir reconnaître Delaney comme l’exécuteur de l’assassinat.



À vous de découvrir si la combine d’appât du gain marchera avec Karen et si le pauvre Eddie Carmody restera inflexible et honnête ou au contraire.... et ce qui se passera ensuite !



Le style et la langue de William P. McGivern ne sont peut-être pas très littéraires, mais sont drôlement efficaces et ce policier se lit très vite.



De nos jours, la corruption chez les gardiens professionnels de l’ordre est heureusement moins répandue, quoique nous avons aussi de temps en temps un petit scandale. "Sic transit gloria mundi", comme dirait Panoramix chez Astérix.

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La nuit de l'égorgeur

Le lieutenant Tonnelli, de la police de New-York a une hantise : le 15 octobre. Date fatidique qui s’approche à pas de géant. 15 octobre. Depuis quatre ans, un 15 octobre, une jeune fille est assassinée, égorgée. Aucune piste ne permet de cibler l’Egorgeur malgré toutes les recherches effectuées, soit à partir d’archives de la police, soit de documents de presse. Rien. Et le 15 octobre qui arrive inexorablement. Une autre jeune fille est probablement en danger, mais l’Egorgeur ne doit à aucun prix accomplir son forfait.



Pendant ce temps dans un immeuble banal dont les fenêtres donnent sur Central Park, se déroule un drame familial. Luther Boyd est un militaire en retraite qui aime à se retremper dans cette atmosphère si particulière des casernes et des camps d’entrainement. Lubie ou besoin que n'apprécie pas particulièrement sa femme Barbara. Ce qui est l’une des causes de leur séparation. Entre eux deux, Kate fillette de onze ans qui se raccroche à ses parents et dont la maturité précoce lui fait comprendre bien trop de choses.



Kate possède un petit chien qu’elle promène en début de soirée, avec interdiction formelle de traverser la rue. Kate est une petite fille obéissante nais il existe dans la vie des impondérables et inexorablement le plus obéissant des enfants déroge toujours à cette règle de conduite.



En cette fin d'après-midi, un chaton et une dame chargée de bagages feront que Kate se retrouvera seule dans Central Park. Seule, pas tout à fait, puisque l’Egorgeur est là, prêt à bondir sur sa proie.



Aussitôt la disparition de Kate signalée, son père puis la police dirigée par Tonnelli, vont, séparément ou main dans la main, selon les circonstances, vont effectuer des recherches qui au fil des heures semblent de plus en plus hypothétiques.







Après une mise en place un peu laborieuse de tous les éléments et les acteurs de ce drame, William P. McGivern nous entraine dans une chasse à l’homme frénétique, haletante, menée tambour battant. L’épilogue reste constamment incertain.



Dans ce roman efficace une place prépondérante est accordée au lieu : Central Park. Central Park qui depuis quelques années devient le lieu de prédilection de bon nombre d’écrivains.



La personnalité de l’Egorgeur, ses particularités physiques, ne sont pas rappeler le personnage frustre de Steinbeck dans son roman Des souris et des hommes. Comme Lennie, l’Egorgeur fait pitié mais ce n’est pas pour autant que ses gestes sont excusables.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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La nuit de l'égorgeur

un polar bien noir dans lequel j'ai eu un peu de mal à rentrer. Sur plusieurs chapitres, l'auteur commence par présenter les différents personnages qui joueront un rôle dans l'histoire, mais sans que l'on puisse connaître le lien entre eux. Dès que la traque commence par contre, l'ambiance se met en place et ça devient bien prenant. J'ai tout de même relevé quelques incohérences.
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Coup de torchon

Un détective enquête sur le suicide d’un policier qui lui paraît suspect. Une amie de la victime est enlevée, torturée et tuée. Il est vite écarté de l’enquête par sa hiérarchie mais continue seul contre tous. Un polar des années 50, avec toute la panoplie : imper et chapeau mou, flics corrompus, caïds, meurtres etc… ce qui fait le charme de ce livre.

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