Yann Guillerm

Si l’état civil, les registres paroissiaux et les fonds notariés font l’objet d’une collecte exhaustive et d’une conservation intégrale, tous les autres documents ont subi un tri sélectif.

Il n’est pas possible de parler du Canada sans évoquer le malouin Jacques Cartier qui visite Terre-Neuve et qui débarque en 1534 à Gaspé. En 1904, l’abbé Paul le Floc’h, fonde Saint-Brieuc au Saskatchewan. […] D’autres villages canadiens ont été fondés par des Bretons, comme Gourin City, en Alberta.

Le prénom Yves et très populaire en Bretagne tout comme Hervé parce que les saints porteurs de ces prénoms y sont depuis des siècles particulièrement vénérés.

... il est probable que l'enfant baptisé Jean était en réalité nommé Yann au quotidien en breton.

Jack Kerouac (1922–1969), l’un des plus grands auteurs américains, avait des parents québécois. Il descend d’Urbain François le Bihan de Kervoac, né à Huelgoat en 1702. Jack Kerouac est venu en Bretagne en 1965 chercher ses origines.

Les bretons arrivent à la gare Montparnasse, un quartier qui reste fortement breton aujourd’hui encore. Ils étaient plus de 100 000 en 1891. Plus d’un million de Franciliens auraient des origines bretonnes.

Le plus ancien registre paroissial de Bretagne semble être celui de Roz-Landrieux (Ille-et-Vilaine), datant de 1451. Les archives des Côtes-d’Armor conservent celui de Lanloup, datant de 1467. En Loire-Atlantique, le plus ancien est celui de Savenay, qui commence en 1464.

Au XVIIe siècle, l'âge moyen au décès est d'une vingtaine d'années et de pratiquement 30 ans à la fin du XVIIIe siècle. [...] Près de la moitié des enfants meurent avant 20 ans. Une fois l'âge adulte atteint, on peut espérer vivre une quarantaine d'années mais une grande disparité existe et certains dépassent déjà les 80 ans.

Les années 1970 voient aussi le renouveau de la culture bretonne et de la musique celtique, toujours en essor.

Les provinces disparaissent en 1789 et la Bretagne cesse d'exister en tant qu'entité administrative. Cinq départements sont créés en 1790 : les Côtes-du-Nord, le Finistère, l'Ille-et-Vilaine, la Loire inférieure et le Morbihan.

En 831, un certain Nominoë, comte de Poher, est désigné par Louis le Pieux, fils de Charlemagne, comme son représentant en Bretagne. [...] En révolte contre Charles le Chauve, Nominoë peurt en 851 vers Vendôme pendant un raid en terre franque. C'est son fils Erispoé qui remporte une victoire contre l'empereur et l'obligea à signer un traité à Angers. Erispoé, en plus de l'héritage de son père, assoit son autorité sur le Rennais, le Nantais et le pays de Retz. C'est l'acte de naissance véritable de la Bretagne.

Une loi du 26 octobre 1796 exige le rassemblement « dans le chef-lieu du département, de tous les titres et papiers dépendant des dépôts appartenant à la République ». C’est la naissance des archives départementales (AD).

Le chercheur français est un privilégié : aucun pays au monde n’offre autant de ressources en ligne.

Guillaume Pinochet, originaire de la région de Lamballe, quitte la Bretagne pour le Chili en partant de Saint-Malo. Il est l’ancêtre direct du dictateur Augusto Pinochet.

Plus de 50 000 bretons ont émigré vers les États-Unis depuis la fin du XIXe siècle. 51 % viendraient de l’arrondissement de Pontivy, selon Grégoire Le Clech […]

Depuis 1830, plus d’un million deux cent mille Bretons ont quitté la Bretagne et migré.

Signalons que Fulgence Bienvenüe, né à Uzel en Côtes-d’Armor, est l’un des pères du métro de Paris ; et que l’hôtel Matignon, résidence du chef du gouvernement, doit son nom à Jacques de Goyon, seigneur de Matignon, commune située en Côtes-d’Armor. L’hôtel Carnavalet, qui abrite un musée, doit son nom à sa propriétaire, dont le nom a été déformé, Françoise de la Baume, veuve de François de Kernevenoy, qui était un noble breton. L’hôtel de Rohan, construit par cette grande famille bretonne, abrite en partie les archives nationales.

Combien avons-nous d’ancêtres ? Nous en avons 512 à la 10e génération, plus de 524 000 à la 20e génération est presque 537 millions à la 30e génération !

On se marie pour procréer et les naissances hors mariage sont très mal perçues, même si cela semble être moins le cas au début du XVIIe siècle. [...] Ces naissances représentent moins de 1% du total des naissances à la campagne alors qu'elles sont plus importantes en ville. [...] Il est vrai que bon nombre des femmes viennent, discrètement, y accoucher car la ville est grande et l'anonymat plus certain.

Le nombre des naissances plus faible en novembre et en décembre s'expliquer par le fait qu'en mars, au moment de la conception, c'est le Carême, moment religieux où les rapports sexuels sont déconseillés. De plus, le jeûne peut entraîner une stérilité passagère.