C'est à partir de la Révolution que les chefs-lieux doivent centraliser les documents administratifs produits dans leur département - y compris de l'Église : recensement, cadastre, « état d'âmes » (la liste des paroissiens !), impôts, justice, enseignement, hôpitaux… vous vouliez savoir si votre ancêtre avait reçu pour ses bonnes notes une image de l'instituteur ? L'information se trouve sans nulle doute aux AD 😁 peut-être pas quand même : de nombreux documents ont fait l'objet de tris avant ou après enregistrement… 😞
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Si l’état civil, les registres paroissiaux et les fonds notariés font l’objet d’une collecte exhaustive et d’une conservation intégrale, tous les autres documents ont subi un tri sélectif.
La première mission des archives est de recevoir les documents produits par les administrations du département : services de l’État (ex. préfecture), collectivités territoriales (ex. communes), études notariales, établissements publics, tant pour les écrits que pour les plans, cartes, documents iconographiques ou sonore. Les fonds s’agrandissent ainsi (près de 500 m linéaires en plus par an aux AD de Seine-et-Marne par exemple), mais aussi par dons ou achats d’archives privées (papiers de famille, d’érudits, d’églises, d’entreprises…).
Une loi du 26 octobre 1796 exige le rassemblement « dans le chef-lieu du département, de tous les titres et papiers dépendant des dépôts appartenant à la République ». C’est la naissance des archives départementales (AD).
Nées avec la Révolution, placées aujourd’hui sous l’autorité du conseil général, les archives départementales (AD) sont chargées de collecter, contrôler, conserver, classer et communiquer les archives pour préserver la mémoire du département.
Le chercheur français est un privilégié : aucun pays au monde n’offre autant de ressources en ligne.