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Citations de Yi-Ming Lieou (11)


L’homme remarquable se trouve devant une double possibilité : ou bien prendre son essor et jouer un rôle déterminant dans la vie du monde, ou bien faire retraite et cultiver sa personnalité dans la quiétude : la voie du héros ou celle du saint caché.
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Les confucéens privilégient la maîtrise de soi et le retour à la justesse, les bouddhhistes mettent l'accent sur la réduction des dix mille phénomènes en pure vacuité, et les taoïstes considèrent comme chose essentielle l'affinement fondateur du moi. Les sages de ces trois religions centrent leur enseignement sur l'affranchissement de la colère et de la cupidité.
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"La distance qui sépare les être humains des animaux, disait Mencius, est infime. Les hommes ordinaires la comblent, es hommes accomplis l'agrandissent." Celui qui préserve sa connaissance et son aptitude est un homme accompli ; celui qui les perd est un homme ordinaire. "Eternelle est la voie des hommes accomplis, affirme kle texte,, misérable est la voie des hommes ordinaires." En effet, la voie des premiers consiste à restaurer la connaissance infuse et la capacité innée, en chassant le savoir artificiel et la maîtrise illusoire - ce en quoi elle est "éternelle". Au contraire, la voie des seconds consiste à accepter le savoir artificiel et la maîtrise illusoire - ce en quoi elle est "éternelle". Au contraire, la voie des seconds consiste à accepter le savoir artificiel et la maîtrise illusoire, en abandonnant la connaissance infuse et l'aptitude innée - ce en quoi elle est "misérable".
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Il ne s'agit pas d'étouffer sa propre lumière, mais d'être imperceptible aux yeux du monde tout en s'affranchissant de sa propre obscurité - au-dedans la lumière, au-dehors les ténèbres. L'homme est alors en mesure de distinguer le sage du fou, la santé de l'aberration. Toutefois, bien qu'il s'harmonise avec les autres, il ne subit pas leur influence, et même s'il s'associe à des groupes, il n'entretient aucun esprit de clan. Son mode d'action - activité ou passivité, présence ou absence - échappe à la perception d'autrui ; il est semblable au soleil, brillant lorsqu'il s'élève, mais brûlant en secret lorsqu'il se couche. Tel est le sens de l'adage : "Un véritable ermite peut fort bien vivre dans le monde."
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This Gate of Life and this Door of Death are not in the eyes, the ears, the nose, the tongue, the body, or the mind ; they are not in the essence, the spirit, the hun-soul, the po-soul, the breath, or the blood ; they are not in the five viscera or the six receptacles ; and they are not in the hundred vessels or in the three Fields. They are where the four elements do not stick, at the center of the void valley of Great Emptiness.
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... le yin et le yang, dit Tchouang-tseu, concertent et s'harmonisent.

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... le Yi King est un livre-devenir. [...] Livre d'un présent contunu, qui met au jour l'ossature du temps.


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Transformer le monde entier en un monde intérieur.
Rilke
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Le don doit s'accorder avec les préférences, la recherche exige l'harmonie. La seule différence réside ici entre l'harmonie extérieure et l'harmonie intérieure. Pas la première, l'homme approche les autres et gagne leur confiance, en s'appuyant sur les apparences pour cultiver la réalité. Par la seconde, il s'observe lui-même et développe sa dimension spirituelle, en s'appuyant sur la réalité pour transformer les apparences.
Approcher les autres avec des égards, c'est donner ; s'observer avec vigilance, c'est trouver. La joie d'autrui engendre celle du moi. Qui donne finit par trouver. C'est pourquoi l'harmonie est une voie maîtresse.
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Les confucéens privilégient la maîtrise de soi et le retour à la justesse, les bouddhistes mettent l'accent sur la réduction des dix mille phénomènes en pure vacuité, et les taoïstes considèrent comme chose essentielle l'affinement fondateur du moi. Les sages de ces trois religions centrent leur enseignement sur l'affranchissement de la colère et de la cupidité.
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Certains nourrissent des idées fausses sur la réalisation du Tao ; au lieu d'approfondir ses principes, ils se lancent dans la pratique avec insouciance et s'égarent dans des voies aberrantes. S'attachant soit à la vacuité soit à la forme, précipitant leur mort lors même qu'ils cherchent la vie éternelle, ceux-là sont semblables aux criminels de l'époque des anciens rois. Ils ne mastiquent que du vise, et leurs dents se referment sur du néant - quels bienfaits pourraient-ils en attendre ?
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