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3.46/5 (sur 39 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Yvan Landis est un écrivain de langue française né à Paris.
https://yvanlandis.wixsite.com/yvanlandis
Il a grandi dans l'océan Indien bercé par les poèmes de Leconte de Lisle, Evariste de Parny, Léon Dierx, Eugène Dayot et les souvenirs réunionnais et mauriciens du passage de Charles Baudelaire.
C'est en observant la prose de son oncle et ami de Le Clézio qu'il se met à écrire. D'abord des poèmes, puis rapidement des histoires sous forme de scénario. Il enrichit son expérience d'auteurs auprès de scénaristes américains et français avant de se lancer dans l'écriture de nouvelles et de romans.

Source : amazon
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Un albatros impressionnant survole le pont. Il ne va sûrement pas tarder à en attirer d'autres. Ni une, ni deux, Saliz se saisit de sa carabine et vise l'animal. Charles observe le manège. Le tir est facile, l'oiseau est d'une envergure démesurée. Il le touche au premier coup. Blessé, il n'a pas d'autres choix que de se poser sur le pont. Sinon, c'est la mer et les requins. Tout le monde se tient à distance. L'animal déploie ses ailes pour tenter de reprendre son envol mais la blessure est trop grave. Les marins l'encerclent. L'un s'approche avec sa longue pipe au coin de la bouche. Il s'en sert pour effrayer l'oiseau et le repousser dans un coin. Le tabac est rouge comme un tison. Un grand imbécile mime la victime d'un rire stupide. Monsieur Baritault a bien vu le jeune homme qui fulmine. Charles détourne le regard vers l'horizon, mais fixe à nouveau les deux hommes qui sont à deux doigts de saisir le géant. Baudelaire fonce sur l'homme à la pipe, le frappe à coups de poings et de pieds. Surpris, il laisse tomber son "brûle-gueule" pour se protéger. Assis, il supporte les coups. Baritault intervient pour éloigner Charles. L'autre marin a déjà saisi l'animal par le coup et lui tranche la gorge. Il s'apprête à féliciter son compagnon de fortune pour le bon civet qu'ils vont déguster. Mais il se tait. Les Capitaines sont là, les autres passagers découvrent la prise. Saliz s'interpose pour ne pas dramatiser l’événement. Il commande qu'on porte le volatile en cuisine. Charles se débarrasse de Baritault pour s'isoler en cabine. Le calme revenu, il griffonne quelques notes qu'il baptise immédiatement l'Albatros. Il n'est pas seulement révolté de ce qu'il a vu mais comment peut ont oser lever la main sur lui ou prétendre à lui donner une quelconque leçon de savoir-vivre ? Il est entouré d'ignares, de malotrus, de scélérats. Personne ne touche au prince des nuées.
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- Tacheté coden !!
C'était une moquerie gratuite et qui n'appelait aucune réponse. Ce qu'ils attendaient, c'était bien un silence de soumission ou mieux encore que l'enfant se mette à courir. Mais, il poursuivit sa route au même rythme. Pour être certain que l'intéressé avait bien entendu, l'imbécile insista.
- Ou toué ! Vi ferme out guèle ?
Trop content de revenir de la boutique, le groupe poursuivit son élan. De son côté, Michel franchit les derniers mètres en contenant sa douleur, une violente envie de révolte qu'il caressait comme un chat courroucé. Une fois chez le commerçant, le feu se transforma en braises et s'éteignit dans sa poitrine.
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- Tu as vu les infos. Ils parlent encore d'une épidémie.
- Ah oui ! s'exclama le moustachu. Cette fois elle vient, elle vient...
- Du Brésil, répondit Clara.
- Perdu ! de Chine ! Tu nous as pas ramené ça dans tes bagages, hein David ?
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Le petit souffle, emporté au dessus des vagues demeura en attente dans l'air étoilé. Le premier impact de la lave avec l'océan engagea le combat. Une épaisse fumée blanche emporta ce qui restait de l'homme vers les hauteurs de l'île, la bas sur les montagnes, loin de la férocité du monde.
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"Les moteurs bourdonnaient loin du rivage. La barque s’éloignait vers les lueurs montantes de l’aube, irréelle. L’air marin envahissait les poumons de David. Il restait les yeux fixés sur la côte où l’image de sa femme et sa fille avait disparue comme un point dévoré par les ténèbres. En tournant la tête vers le large pour ne pas sombrer dans une déprime profonde, il vit au loin des formes apparaître. Il coupa les moteurs. La barque ralentit. Il descendit au creux de la barque pour se saisir de jumelles. L’eau clapotait contre la coque de l’embarcation, seul repère vivant dans le silence de l’aurore. Au loin des navires de guerre avançaient dans sa direction. En tête, il distingua de fines écumes qui trahissaient la présence de vedettes rapides. "
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- Tu parles de ce truc de quarantaine ? encore une connerie pour nous faire peur. Jamais, ils ne mettront une île en quarantaine. Pour trois cas de grippe ? Tu crois à ce genre de manipulations toi ?
- Je crois que les gens sont fous.
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- Aaah Daphnée... les trois B en somme non !? Pierre lui donna un léger coup de poing dans l'épaule pour le secouer.
- Quels trois B ?
- Blondasse Bombasse Baisable imbécile ! Allez, tu peux me le dire à moi. Tu te l'ais faite ?
- Mais non... répondait Davis en s'étirant. C'est ma femme...
- C'est ta femme qui se l'aie faite... ça devient passionnant ton histoire.
- Dis donc tu es en forme aujourd'hui.
- Pas toi on dirait. C'est quoi la gueule que tu tires ? c'est ta femme aussi ?
- Oui.
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- L'urgence est de contenir le virus.
- L'urgence est de ne pas paniquer la population, surenchérit Jacques Gervèse.
- L'un ne va pas sans l'autre.
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Le gros homme se mit à bouger lentement. Il leva un bras vers le couple. La bouche ouverte, un filet de bave descendit mollement sur sa chemise. Gabriel fit craquer le cuir du fauteuil. Il était en train de se lever. Sans écouter sa femme, Serge la repoussa vers le salon pour refermer la porte à clé. Quelques secondes après, ils entendirent un grand bruit de masse qui s'écroule.
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Un vieil homme édenté s'accrocha à la chemisette de Pierre.
- Vous avez vu que c'est un anagramme ? fit-il à Pierre.
- Quoi ?
- Tannas ! C'est l'anagramme de Satan ! répondit le vieux en ricanant.
Pierre repoussa le vieux pour se remettre au volant. Il remit le moteur en route, baissa sa vitre pour lancer au vieux :
- Il y a un "n" de trop, vieux con.
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