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Critiques de Yvonne Knibiehler (9)
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Qui gardera les enfants ?

Pas du tout mon genre de lecture, j'avoue l'avoir emprunté à la bibliothèque "pour y jeter un coup d'oeil". Juste parce que Mme Knibiehler a été ma prof d'histoire au lycée, et qu'il m'a fallu attendre un demi-siècle pour m'apercevoir que je suis passée à côté d'une personnalité importante.

Et puis, ... j'ai commencé à lire, et je ne l'ai plus lâché jusqu'à la fin.

A travers son histoire, celle de ses parents et grands-mères, celle de ses enfants, elle résume un siècle et plus d'histoire des femmes, des mères et des familles.

Elle réussit le tour de force, elle l'historienne, professeur émérite, à la fois d'avoir des idées très modérées, très intelligentes, sans extrémisme ni oeillères ; et d'écrire un livre passionnant, même si on n'est pas particulièrement intéressé par le sujet, ce qui était mon cas.

Un féminisme intelligent, tolérant, le désir de pouvoir concilier la maternité, la famille, et l'ouverture au monde, les études et le travail. Et d'accepter qu'on ne sache pas vraiment trouver une solution à la difficulté de faire cohabiter tout ça.



Bref, vous comprenez que j'ai vraiment apprécié ce livre. D'ailleurs, à présent que je l'ai lu, je vais l'acheter ! Pour pouvoir retrouver certains passages, mais surtout pour le prêter autour de moi.

Et j'ai noté tant de passages intéressants que je vais devoir choisir pour la partie citations !

(Du coup, je n'ai gardé que les phrases anecdotiques, plutôt que celles qui représentent profondément le livre, trop longues pour en saisir le sens sorties du contexte)

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La virginité féminine : Mythes, fantasmes, émanci..

La virginité désacralisée mais non désactivée





La virginité féminine est une invention masculine, « On ne nait pas vierge, on le devient ». Cet « état » n’est pas compréhensible en dehors du système de genre, des rapports sociaux de sexe, du pouvoir que les hommes exercent sur les femmes, « Le substantif ‘’vierge’’ ne désigne que la fille pubère, le garçon est puceau ».



Il convient à la fois d’analyser « les élucubrations masculines » et les « réactions féminines », les espaces de liberté que se construisent les femmes, sur les contradictions des rapports sociaux, ici de la « virginité ».



L’auteure en présente une histoire européenne, soulignant les diverses constructions historiques, dont notamment les injonctions religieuses. Cependant, même dans les sociétés où le religieux tient une place dominante dans l’organisation sociale, je ne pense pas que les pratiques sociales puissent simplement être expliquées par cette dominante. Les préceptes religieux, le poids des institutions, ne peuvent être abstraits des autres « contraintes » qui animent les groupes sociaux, sans oublier que ceux-ci ne peuvent être réduits à une uniformité de pratiques. Si l’auteure aborde les religions juives et musulmanes, elle donne une large place à la religion chrétienne, compte tenu de la place de la virginité, « véritable transfiguration », dans la construction de celle-ci.



Pour le monde antique, polythéiste, Yvonne Knibiehler présente « la virginité divinisée », les prêtresses et le reste des mortelles. Avec l’auteure, il faut rappeler que les Anciens ne connaissent pas le concept de sexualité, et que dans la Grèce antique, les femmes ne sont pas des citoyennes. L’auteure souligne aussi les très faibles connaissances médicales sur le fonctionnement du corps. Ainsi « les premières définitions de la virginité féminine ne relevaient pas de l’anatomie, mais de la religion ». Il s’agit en somme d’une définition politique du corps féminin. Avec le vocabulaire féministe actuel, nous dirions que « le ‘’genre’’ définit le sexe ».



Yvonne Knibiehler analyse, dans le judaïsme (« Le judaïsme n’a jamais valorisé la chasteté ni la virginité ») la place du corps, de la filiation, du couple dans la Bible, l’apparition d’une problématique de « sang » au VIIe siècle avant JC, le viol comme « atteinte à la propriété d’un homme, ou de plusieurs », etc…



Avec le christianisme, se développe un certaine « sublimation spirituelle » avec l’invention de la « chair ». L’auteure explique la « triple virginité de Marie ».



Cette consécration de la virginité, la glorification de l’abstinence, a permis à certaines femmes d’échapper au mariage et à se construire une vie loin du commerce des hommes, « La virginité consacrée a donné au sexe faible un espace de liberté, de créativité, de puissance et de gloire ». Il ne faut cependant pas mythifier ce que pouvait-être la vie monacale ou en retraite.



A propos de l’islam, l’auteure nous rappelle qu’il « faut éviter de confondre la religion proprement dite avec certaines coutumes qu’elle a seulement tolérées et encadrées », ce qui est vrai pour les trois religions dites du livre. Tout en soulignant que « la religion de Mahomet est assez égalitaire », elle en souligne les « applications » patriarcales, dont la sacralisation de la virginité. Elle complète, suivant en cela Germaine Tillon, que le linge taché du sang de la défloration le lendemain de la nuit de noce, est un usage méditerranéen et non religieux musulman.



Dans la troisième partie du livre « L’apogée de la virginité féminine », l’auteure revient en détail sur les évolutions de la chrétienté occidentale. Elle examinera, notamment, le personnage de la « pucelle » dans les contes populaires et la figure de Jeanne la pucelle « vierge mystique et guerrière », les débats sur la chair et l’esprit (il me semble pour le moins abusif de considérer que « l’église a ouvert une brèche dans la domination masculine »), la spiritualité féminine, la lente reconnaissance des victimes (dont celles du viol). Les pages sur le cloitre et le voile comme échappée au mariage sont particulièrement intéressantes.



Sous l’ancien régime, l’âge du mariage recule, une nouvelle figure apparait la « jeune fille » et les représentations de la virginité féminine se transforment.



Avec les Lumières, il y a à la fois une déconstruction partielle de fondements socio-culturels et une amplification de la « sécularisation de nombreux concepts ». Le corps est étudié par la science, l’hymen est « découvert », la pudeur inventée, la masturbation condamnée, le pantalon permet une aisance des mouvements, et le corset commence à être rejeté, le tout sous des prétextes d’hygiène, pas toujours scientifiquement fondés, etc.



« Progrès » ou « régression » à l’époque napoléonienne, l’auteure souligne particulièrement que les « codes protègent jalousement la vie privée ». Il y a construction d’une nouvelle idéalisation du sexe féminin et d’une double morale (féminine versus masculine). Se substituant à la notion de « pudeur », particulièrement pour les « demoiselles à marier », le concept « d’innocence » est inventé, toujours par et dans l’intérêt des hommes. « De la blanche colombe à l’oie blanche », un véritable processus d’infantilisation se met en place.



Je souligne l’intérêt des pages sur le mariage comme viol légal.



Un chapitre est intitulé « Emancipation », l’auteure y traite, entre autres, de la libre disposition du corps, de littérature, de l’impact de la psychanalyse, de la libération sexuelle, de la contre-éducation, de la pilule, du viol, etc, mais pas du travail et de l’émancipation financière. La virginité n’aurait-elle à voir qu’avec le sexe et non les bases matérielles du pouvoir ?



Dans la cinquième partie du livre, Yvonne Knibiehler analyse « Le nouveau contexte », « Même apparemment désacralisée, désocialisée, la défloration garde encore, en ce début du XXIe siècle, les caractères d’un rite de passage ». L’auteure souligne les effets de la médicalisation de la contraception, parlent des maternités adolescentes, des avortements juvéniles et développe une position sur l’IVG plus que discutable « épreuve physique et morale » oubliant les traumatismes liés à l’accouchement.



Reste qu’en mettant l’accent sur le poids de la religion ou à l’inverse de « la libération sexuelle », l’auteure, lorsqu’elle nous parle des jeunes femmes musulmanes d’aujourd’hui, semble oublier ce qu’elle-même écrit. « Pire, en dépit des discours, la domination masculine ne recule pas devant la pilule, elle change de masque, prenant paradoxalement, celui de la liberté sexuelle » ou « la liberté n’est pas sans limites, car de nouvelles normes se mettent place, et l’égalité des sexes n’est toujours pas au rendez-vous ».



Elle note « Pour elles, les publicités et autres images dénudant le corps féminin constituent des attentats à la pudeur » oubliant les critiques, non limitées aux femmes « musulmanes » sur le sexisme de la publicité. Faute de contextualisation, son propos rejoint ici un discours de marquage identitaire, une dévalorisation de l’autre ou de ses pratiques sociales appréciées comme hiérarchiquement différentes.



D’ailleurs le nombre de « réfections de l’hymen » soulignées par l’auteure, montre qu’il y a une différence entre la virginité « pensée » et le quotidien des femmes.



Je regrette aussi le choix de certains mots comme défloration, filles d’Eve, etc.



Au final un livre intéressant mais dont les analyses sont bridées par un positionnement sur le religieux/culturel, et le regard peu critique sur « l’émancipation » dans nos sociétés.



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La virginité féminine : Mythes, fantasmes, émanci..

Acheté en pleine réflexion personnelle sur le concept de virginité et sur l'importance qu'on lui accorde toujours, cet ouvrage m'a permis de comprendre le chemin de ce concept à travers l'histoire.

Ma réflexion personnelle étant bien aboutie au moment de commencer l'ouvrage, je n'en attendait plus autant. Et pourtant, au terme de ces pages, l'histoire de la virginité m'a permis d'ajouter un élément à ma compréhension du concept : l'activité sexuelle, et ainsi la virginité et sa perte sont des symboles de contrôle. Si ce contrôle a longtemps été exercé par autrui, l'émancipation et le féminisme ont transformé la virginité/l'activité sexuelle en symbole de self-control, et c'est précisément pour cette raison que le concept reste si important.



En bref : un apprentissage enrichissant, une belle réflexion, et une conclusion éveillante.
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L'histoire des mères du moyen-âge à nos jours

Ayant beaucoup apprécié l'histoire de la maternité d'Yvonne Knibiehler de la collection « Que sais-je ? », j'ai voulu me lancer dans la lecture de cette version « XXL ». Ce livre, écrit en collaboration avec Catherine Fouquet en 1980, est un beau livre des éditions Montalba au grand format relié avec des illustrations et des citations d'oeuvres littéraires et de sources historiques (j'ai vu qu'il existait aussi une édition poche chez Pluriel).

J'admettrai que les citations dans les marges des pages m'ont souvent sorti de la lecture : je m'arrêtais parfois au milieu d'une phrase à la fin d'une page pour les lire et j'en ai du coup surement raté quelques unes …



On commence donc au moyen-âge avec la partie rédigée par Catherine Fouquet. Elle analyse les croyances et les pratiques religieuses liées au culte de la Vierge Marie. À chaque fois, on part des plus hautes couches sociales de la société, la noblesse, pour aller vers les bourgeois et les paysans, ceux qui vivent en ville et ceux qui vivent à la campagne. L'évocation des techniques de contraception était très intéressante. le village médiéval est perçu comme un environnement de traditions ancestrales. Des savoirs et des savoir-faire - des recettes de grand-mère autrement dit, se transmettent de génération en génération depuis la nuit des temps.



C'est l'histoire de la confrontation entre ce monde et celui des médecins, des gynécologues, et autres obstétriciens qui occupe ensuite la majeure partie de l'ouvrage, avant d'émettre des observations sur les mutations survenues après la seconde Guerre mondiale (on est là dans l'histoire immédiate). Un changement de paradigme a eu lieu, avec par exemple l'usage du biberon et du lait pasteurisé, l'accouchement qui a lieu désormais à l'hôpital. Yvonne Knibiehler s'interroge sur les répercussions que pourront avoir ces évolutions qui remettent en cause plusieurs siècles de pratiques. Avant, les femmes accouchaient chez elle, entourées par la famille et les voisines. Elles perdaient souvent l'enfant, elles mourraient souvent en couche, la mort et la tragédie faisaient partie du quotidien. Depuis les années 1950-1960, avoir un enfant ne présente plus aucun risque, ce n'est plus la prédestination naturelle et essentielle, c'est un choix de vie qui implique le couple et l'individu.



Je retiens le passage où elle évoque le XIXème siècle, héritier de Rousseau qui a idéalisé la maternité, en citant beaucoup Michelet. Selon les auteurs, c'est durant cette période que sont réellement assignés les rôles et les fonctions spécifiques aux hommes et aux femmes, c'est là que s'impose véritablement la figure de la femme au foyer qui n'existe que pour enfanter. Société hypocrite dans laquelle parallèlement l'industrie crée l'ouvrière.



Tout le passage sur la littérature de la fin du XIXème et du début du XXème qui diabolise la figure maternelle était aussi très intéressant.



En somme c'est vraiment un livre d'histoire qui se lit comme un grand roman - le roman des mères mais aussi des femmes de manière générale. Les anecdotes sont croustillantes, les analyses en début et en fin de chapitre synthétisent le tout et donnent une vue d'ensemble de cette évolution historique. Du coup, je ne sais pas dans quelles mesures des chercheurs, des étudiants, des historiens pourraient se servir de ce livre (il n'y a pas d'index … !) ou s'il s'agit encore d'une référence pertinente dans un champ de recherche qui a depuis donné lieu à tant de travaux universitaires et qui est aujourd'hui si populaire (avec l'histoire des genres, le féminisme, la misogynie et le sexisme systémiques, etc.) ; j'imagine, comme les auteurs le disent dans l'introduction, que ce fut surtout un livre précurseur dans un domaine historique qui était alors encore à défricher.

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La révolution maternelle depuis 1945

Très bon livre sur la maternité ET le féminisme.

Très documenté et faisant régulièrement référence à des études et livres de référence, il est néanmoins assez facile à lire et à comprendre.

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Le bébé et ses peurs



Yvonne Knibiehler fait un tour d'horizon historique de la peur, de la place de la famille et de la femme. Elle y point l'évolution de nos sociétés et ses conséquences sur la maternité.
Lien : https://www.litterature-enfa..
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Questions pour les mères

Que dire de cet ouvrage ? Tout d'abord, comme le titre l'indique, il est à destination des mères... Mais aussi des pères. En effet, les différentes auteurs expliquent ce qu'est, être mère, être femme, et surtout l'alliance des deux.

Toutefois, attention, il ne faut pas s'attendre à un ouvrage sur comment devenir mère, comment élever son ou ses enfant(s) ; ce livre relève davantage de l'analyse socio-historique qu'autre chose. En somme, c'est un essai.

Si tous les auteurs ne se valent pas à travers les pages, j'ai également été déçue par le parti pris des auteurs. En effet, selon elles, les femmes doivent être des mères... Ce serait dans l'ordre naturel des choses. Alors certes, il y a quelques pages sur les femmes refusant d'avoir des enfants, mais malheureusement les auteurs se contentent de parler des religieuses... Je suis désolée mais toutes les femmes ne désirant pas d'enfants ne sont pas et ne vont pas devenir des "bonnes soeurs"...

Dans un ouvrage comme celui-ci, j'aurai aimé que les auteurs interrogent les mères sur "pourquoi avez-vous fait des enfants ?" et surtout, qu'elles aillent au-delà des simples "parce que ceci, parce que cela" autour de notion comme l'instinct ou l'amour maternel. (Hé oui, ces notions n'existent pas !). En effet, on interroge toujours les childfree sur le "pourquoi" de leur choix mais les mères très (trop) peu souvent...

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Qui gardera les enfants ?

J'ai découvert Yvonne Knibiehler en surfant sur le net, et de lien en lien,je tombe sur ce livre.

Je me le suis vite procuré et j'ai été très vite passionnée par son contenu.

Une féministe iconoclaste, comme elle se définit elle-même dans ses mémoire s., raconte ses mères et grand-mères et son choix de devenir historienne tout en voulant avoir trois enfants.

Oui, garder les enfants incombe aux mères, mais aussi à toute la société qui doit l'avenir de la nation.

Pourtant faire garder ses enfants relève toujours du parcours du combattant, c'est voulu, n'est-ce- pas, pour inciter au retour au foyer des servantes du seigneur, esclaves et corvéables, bénévoles, bien sûr.

C'est une féministe comme je les aime, c'est à dire pas du tout anti-mecs.

Vivre en bonne intelligence avec les hommes c'est encore la meilleure façon de réussir une vie harmonieuse.

Mais souligne-t-elle, les femmes sont les premières complices de leur sujétion, tout est paradoxe, c'est la difficulté de l'existence de la mère et de la femme.

J'ai appris, outrée, que le Parlement Européen avait supprimé les deux ans de retraite par enfants sous prétexte de parité, c'est confondre maternité et paternité, car il faut prendre en compte le phénomène physique de mettre l'enfant au monde.

Hélas, bien que cette décision ait dû être prise par des hommes les féministes ont contribué à faire disparaître des avantages liés à la maternité, déjà que les allocations prénatales ont disparu sans que personne ne bronche!!!

Et les maternités, devenues usines à bébé, où la femme n'est plus qu'une cliente à qui on peut faire ce que l'on veut, l'écarteler, la violenter, la mutiler, lui faire une péridurale de force, la recoudre, tant que le protocole est effectué, on ne peut plus rien dire, mais tant pis pour celle qui se retrouve avec une déchirure mal recousue, incontinence, dyspareunie, chirurgie réparatrice, allaitement raté ( c'est le cas de ma fille), vraiment la qualité s'est perdue, on traite mieux les vaches et les juments que les accouchées, vraiment.

Un livre qui fait se révolter contre la petite misogynie quotidienne, les petites attaques perfides tout en ressassant que les femmes l'ont voulu, puisqu'elles sont féministes...

Je suis navrée de n'avoir jamais rencontré cette belle personne quand je vivais à Marseille, tant pis, je lirai d'autres ouvrages.

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Les mots des mères

L'ambition du livre : "donner la parole aux mères, montrer la variété et la spécificité des textes maternels, dire les mères telles qu'en elles-mêmes, au bénéfice de l'histoire littéraire et de l'Histoire".



Chaque chapitre est composé de deux parties :

1. les repères historiques sont posés,

2. la parole est donnée aux femmes par le biais de leurs textes.



Donner la parole aux femmes, étudier leurs œuvres, c'est faire entendre leurs voix plurielles, c'est partager leurs expériences, leurs réflexions, leurs analyse.



Un index des noms propres et les notices bio-bibliographiques des écrivaines citées et une bibliographie importante complètent le livre.
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