AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Zaü (52)


Femme d'embruns brûlés
Et de bourgeons d'étoile
Qui crayonne les cyclones
La monture des marées
Et par ravine chaude où sommeille ta chaleur
Redonne au monde le bel incendie
La première étincelle
La parole inconsolée des mythes
-
Il fait toujours soleil
Dans la splendeur des songes
Et la roue de tes mains
Lavée du plus beau sang
Au nom du chant des mers disparues
Témoigne

- Ernest Pépin, Je t'ai nommée l'indienne
Commenter  J’apprécie          00
Elle est comme un puits de feuillage
Douce comme le flanc du vent
Affolée comme un feu flambant
Dérivante comme un nuage.

Elle est la sueur et la nage
Elle est le sable en plein midi
Une humide touffe de nuit
Prise entre la lune et minuit.

Elle est la belle et l'opportune
L'indolente, le foin de mai
Et parmi ses cheveux défaits
La pluie fine sur l'églantier.

- Luc Berimont, Chanson pour la nommer
Commenter  J’apprécie          00
Je suis ton aube
Je suis ta nuit
Je suis une poussée de fièvre
Je suis un battement d'aile
Je suis une ardeur lycéenne
Je suis un cri sans fin
Je suis cette main tendue au coin d'une rue
Je suis cette faim qui rend toute pensée frêle
Je suis le sommeil d'un peuple millénaire
Je suis une angoisse inexpliquée
Je suis cette femme qui vient d'être aimée
Une langueur qui tâtonne et guette l'aurore du fond d'une falaise
Un désir, un souvenir de ce que tu fus
Longtemps,
Longtemps,
Avant d'être ce que tu es.
Je suis un songe de liberté
Et cette nuit,
C'est de toi,
Terre d'émeraude,
Que j'ai rêvé.

- Ketty Nivyabandi
Commenter  J’apprécie          00
«Le monde avec lenteur marche vers la sagesse», Voltaire
Commenter  J’apprécie          00
Ma douleur

[...]
fouillant vos passages, vos gestes
identifiant vos mimiques dépravantes
vous me faites pitié dans vos délires
je ne baisserai plus la tête
je plongerai mon regard dans vos vices
cherchant le moindre indice
je n'ai plus peur de vos bêtises
je n'ai plus peur de vos haines
je n'ai plus peur de vos moqueries
désormais c'est vous qui ne me supporterez plus
vous n'aurez plus le courage de fouiller dans ma vie
vous n'aurez plus le courage d'affronter mon regard
dans ce regard, vous vous mirerez dans l'océan
du mal que vous m'avez fait
je me tiens la tête haute et vous salue
vous m'aviez fait pleurer
vous m'aviez fait souffrir
[...]
je suis une femme guérie
[...]
et je vous remercie pour ce mal
pour tout ce mal que vous m'avez fait
je vous pardonne
vous êtes pardonnés
Commenter  J’apprécie          00
La Neuvaine d'amour

1)
[...]
J'ai mal de n'être plus qu'une herse brisée

Simplement tu es là dans le clos de ma nuit
Où un et un font deux sans refuser la vie

2)
Tu es là et la peine s'efface
Qui embuait la vitre tu es là
Et l'ombre redevient cette ombre
Que la nuit découpe sur le givre

[...]

5)
La nuit est ton bonheur tu lui confies mes peines
[...]
Dans le feuillage de tes doigts j'entrevois des étoiles
Mon corps est une houe qui enroule ton corps
[...]
La nuit est mon bonheur je lui confie tes peines

6)
[...]
Je suis le grand nomade qui traverse tes nuits
Tandis qu'un feu dévore son arrière-pays
Commenter  J’apprécie          00
Je te regarde vivre

[...]
comme un homme incendié dans l'embrasure des tes rêves
Commenter  J’apprécie          00
Tu ne te lèves pas du même pied tous les jours

[...]

mais qu'importe l'arbre
si le fruit des baisers tombe des lèvres mûres

[...]

je me réchaufferai de ta lueur
d'étoile éteinte qui scintille
en me cillant les yeux
Commenter  J’apprécie          00
Les mains nues

Les mots te touchent
mais tardent encore
ils tardent encore à te déshabiller
Commenter  J’apprécie          00
Un jour les muses poseront nues pour les poètes
Commenter  J’apprécie          00
Langage des cils

[...]
dans le sens de tes cils
si longs
que les papillons viennent
s'y poser
[...]
si tu me donnes tes cils
je te mangerai les yeux
Commenter  J’apprécie          00
Variations amoureuses

1)

Je t'écoute
et recueille les mots
sur tes lèvres
Pourtant
ce sont tes yeux qui parlent
posément
distribuant les rôles
Aux paupières : les voyelles
aux narines : les consonnes
aux dents éclatantes : les liaisons
Au fond
la langue qui me sert à écrire
c'est à ton école
- privée -
que je l'ai apprise
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Zaü (293)Voir plus

Quiz Voir plus

Premiers secours !

Quelles sont les trois fonctions vitales qu'il faut évaluer avant de déterminer quels gestes de secours doit-on effectuer ?

La conscience, la sensiblité et la vue
La sensibilité, la ventilation et la réaction
La consicience, la ventilation et la circulation
La ventilation, la vue et la circulation

10 questions
90 lecteurs ont répondu
Thème : Maria DihilingtonCréer un quiz sur cet auteur

{* *}