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3.78/5 (sur 18 notes)

Nationalité : Viêt Nam
Né(e) à : Hué , le 26/11/1942
Mort(e) à : Đức Pho, Quang Ngai , le 22/06/1970
Biographie :

Đặng Thuy Tram est une femme médecin et chirurgien des forces combattantes vietnamiennes.

Née au sein d'une famille aisé, elle devient médecin en 1966, à un moment où la Guerre du Viêt Nam bat son plein avec un engagement américain de plus en plus fort.
Elle décide de partir pour le Sud-Vietnam, comme volontaire au sein des forces vietnamiennes communistes, opposées aux américains et aux troupes du gouvernement de Saïgon. Après 3 mois de marche, elle rejoint le maquis du Quảng Ngãi, dans une région comportant de vastes champs de riz.

Elle est affectée comme médecin-chef et chirurgien à un dispensaire qui prend en charge les blessés de guerre. Elle tient un journal de sa vie de guerre. Elle devient membre du parti communiste en 1968. En juin 1970, l'hôpital dont elle a la charge est bombardé.

Elle a été tuée, dans des circonstances controversées, à l'âge de 27 ans, par les forces américaines alors qu'elle circulait dans la jungle Ba dans la province de Quang Ngai.

Un des ses journaux manuscrits a été saisi par les forces américaines en Décembre 1969. Après sa mort en 1970, en triant les documents laissés par les troupes vietnamiennes, un officier américain du renseignement, Fred Whitehurst, trouve un deuxième journal rédigé par elle au fil des jours. Il s'apprête à le bruler avec d'autres papiers ainsi trouvés, lorsque son interprète l'incite à les garder. Il les ramène avec lui aux États-Unis en 1972.

Les années passent. Plus de trente ans plus tard, il décide de partir à la recherche de la famille de l'auteur, leur remet les écrits trouvés, et les décide à les publier.

En Juillet 2005, les journaux de Tram ont été publiés au Vietnam sous le titre Nhat ký Đặng Thuy Tram (Journal de Đặng Thuy Tram). L'ouvrage devient rapidement un best-seller au Vietnam.
Ses journaux de guerre, qui relatent les deux dernières années de sa vie, ont attiré l'attention internationale après leur publication en 2005. Les journaux ont été traduits en anglais et la version anglaise, "Last Night I Dreamed Of Peace", a été publiée en Septembre 2007, avec des photographies montrant Tram à l'école secondaire et avec sa famille.

L'ouvrage est traduit en une vingtaine de langues. La traduction française de Jean-Claude Garcias paraît en 2010, sous un titre sobre : "Les carnets retrouvés (1968-1970)".

En 2009, un film sur Tram a été tourné par le réalisateur vietnamien Minh Nhat Đặng, intitulé Đừ
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Source : wikipedia
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Les carnets retrouvés de Dang Thuy Tram


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Oh mon frère, je t'aime immensément, mais quand on aime, il ne peut pas y avoir que des matins splendides et ensoleillés et de paisibles après-midi. L'amour c'est aussi l'orage après une calme journée d'été.
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Incapables de repérer les maquisards parmi la population qui leur apportait son soutien, les Américains utilisèrent leur formidable puissance de feu contre les villages. La tactique des Marines consistait à bombarder ou arroser d'obus les hameaux d'où provenaient les coups de feu ainsi que ceux dont ils pensaient qu'ils fournissaient de la nourriture et du travail à l'ennemi. « Les Marines américains n'hésiteront pas à détruire immédiatement tout village ou tout hameau qui donne asile aux Viet Công », lisait-on sur un tract lâché au-dessus des villages.
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Il y a plus d'un an que j'ai quitté ma ville natale, cette année sera-t-elle la dernière loin de la maison ? Soudain je me souviens des jours d'avant le soulèvement du Sud, des jours pleins de bonheur et d'espoir. Comme je voudrais que ces jours reviennent, comme je voudrais ressentir la joie des
vainqueurs, entendre le chant de la révolution que l'on se transmet à travers les générations : « En route, camarades, en route… même s'il faut mourir, prenons le pouvoir pour le peuple. »
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J'ai appris de mes contacts avec les gens qu'il ne fallait pas être trop confiant. L'affection doit être démontrée par l'action et pas seulement par des mots dans une lettre. Retiens bien cela, Thuy. La vie est pleine de ces êtres insignifiants qui cherchent à se faire une place, de cette graine de petits ambitieux qui rivalisent et se jalousent pour un peu plus de prestige, un peu plus de pouvoir. Tu n'as pas à t'en étonner, sois seulement sur tes gardes et plus vigilante que jamais.
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Le chagrin a creusé mon cœur comme la pluie de mousson, impitoyable, creuse un sillon profond dans la terre. Je voudrais connaître une joie insouciante, mais je n'y parviens pas. Mon cerveau est empreint à jamais de sinistres pensées, pas moyen de les effacer. Sans doute n'y a-t-il qu'un moyen d'y arriver, c'est de n'avoir qu'une exigence : soigner les malades et améliorer l'hôpital. Pourquoi suis-je toujours cette enfant rêveuse qui exige trop de la vie ?
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Quant au Parti, il va falloir qu'il reconnaisse ma valeur. Ceux qui m'aiment et me respectent sont plus nombreux que ceux qui me détestent. Finalement, ils me détestent seulement parce qu'ils sont jaloux.
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Combien de mères comme la mère de Duong pleureront des larmes de sel jusqu'à ce que ces larmes se tarissent…
Si je tombe, moi aussi, ma mère, comme celle de Duong, souffrira éternellement parce que son enfant est tombée sur le cruel champ de bataille.
Maman, comment te dire que je t'aime des centaines de millions de fois mais qu'il fallait me résigner à partir loin de toi ? L'ennemi est toujours là, combien de mères vont perdre leur enfant, combien de maris vont perdre leur femme ? Notre souffrance est infinie.
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Et j'ai compris tout d'un coup pourquoi on peut sacrifier toute sa vie pour notre cause, comment on peut rester fidèle à jamais à la révolution. La révolution a forgé des êtres admirables, les a réunis en un bloc plus solide et plus durable que n'importe quoi ici-bas. Faire partie de la famille révolutionnaire, y a-t-il quelque chose qui peut vous rendre plus fier que ça ?
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Le 16 mars 1968, une section de la 11e Brigade entra dans le village de Son My au nord de la ville de Quang Ngai, rassembla les vieillards, les femmes et les enfants dans un fossé et en tua 504. Ce drame, tenu secret pendant plus d'un an, fut connu sous le nom de « massacre de My Lai ».
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7 mars 1970 - Il y a aussi les déceptions et ceux qui ne m'aiment pas. Mais... tout compte fait, c'est à cause de moi. Dans la vie, quoi qu'on fasse, on ne pourra jamais satisfaire tout le monde. Cela empêche pas de remédier à ses faiblesses.

2694 – [p. 249/250]
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