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3.28/5 (sur 18 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Leeds, Yorkshire , 1878
Mort(e) à : Brighton, Sussex , le 04/02/1955
Biographie :

Esther Meynell, née Esther Hallam Moorhouse, est écrivain, musicologue et spécialiste de Bach.

Elle avait choisi l'anonymat pour publier son livre "La petite chronique d'Anna Magdalena Bach" (The Little Chronicle of Magdalena Bach), un récit romancé de la vie familiale et musicale de Johann Sebastian Bach et de sa seconde femme Anna Magdalena Bach, en 1925, prêtant complètement sa voix à celle d'Anna Magdalena.

Mais son succès rapide, dû à l'authenticité d'une parole aimante, l'obligea à se dévoiler quelques années plus tard. Le livre a été publié sous le nom d'Esther Meynell en 1934.



Source : http://www.mollat.com
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Lors de la célébration d'un mariage, Krause trouva ces garçons se conduisant si mal que, des avertissements répétés n'ayant servi à rien, il se mit en devoir de les châtier. Comme les garnements lui résistaient, il leur administra une correction qui dépassa son intention première. Lorsque le recteur apprit la chose, il entra dans une vive colère. Sans tenir compte de la valeur personnelle de Krause, ni du fait qu'il était sur le point d'entrer à l'université, il le condamna à être fouetté publiquement devant toute l'école.
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En parlant de J.S. Bach
A la mort du vieux maître de chapelle, il avait compté qu'on lui offrirait la place, mais on préféra un musicien peu capable, fils du défunt. Sébastien fut blessé et ne le cacha pas; il demanda sa liberté, pour pouvoir se rendre à Köthen, d'une manière si tranchante et péremptoire que le duc se fâcha et le fit mettre aux arrêts un mois entier. L'absence d'indépendance m'a toujours semblé particulièrement dure dans le métier de musicien de cour.
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Je savais, bien qu'il [Bach] ne me l'eût pas dit, que la perspective d'être aveugle lui était plus cruelle que celle de la mort. Et je ne pouvais rien faire d'autre que m'écarter de lui pour pleurer et souhaiter perdre la vue à sa place, car moi, je n'avais pas comme lui des oeuvres à écrire.
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J'ai connu d'atroces moments, ceux où je le voyais, assis dans son fauteuil, entouré par nous tous, ses enfants et moi-même, engagés dans nos diverses occupations, et où il donnait pourtant l'impression d'être tout seul – au-dessus de nous, au-delà de nous, et solitaire. Ce sentiment était quelques fois si intense et douloureux que, repoussant ma couture ou la musique que je recopiais, je me précipitais vers lui, m’agenouillais à ses côtés et l'enlaçais de mes bras. « Mais, Magdalena? me disait-il avec tendresse et gentillesse, que se passe-t-il? Pourquoi es-tu ainsi émue? ». Cependant je ne lui ai jamais avoué. Comment aurais-je pu? Les grands de ce monde sont toujours solitaires et, en cela, ils ne font que suivre de loin celui qui leur sert d'Exemple, le Plus Grand de Tous.
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[En parlant de Bach] Son esprit était si accaparé par son art que j'avais parfois l'impression qu'il ne prenait pas conscience de notre présence. J'ai vécu des moments affreux, lorsque je le voyais assis dans son fauteuil, les enfants et moi-même autour de lui et que je le sentais pourtant seul, au-dessus de nous, à côté de nous. Quelquefois, ce sentiment était si puissant et si douloureux que, repoussant ma proderie ou ma copie de musique, le courais à lui, m'agenouillais à ses pieds et l'enlaçais de mes bras. "Eh bien, Magdalena, faisait-il tendrement, qu'y a-t-il? Qu'est-ce qui te trouble?" Mais je ne lui disais jamais. Comment l'aurais-je pu? Les grands de ce monde sont toujours seuls, ils ne font que suivre l'exemple du plus grand de tous, du Tout-Puissant.
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Comme Sébastien me montra ce jour-là son amour, et dans quel rêve béni je vécus, seul pourrait le comprendre un être qui aurait reçu la même chose que moi!
On dit que le jour du mariage est le plus beau dans la vie d’une femme. Il est certain que jamais jeune fille ne fut plus heureuse que moi, mais comment aurais-je pu trouver un mari qui valait mon Jean-Sébastien Bach?
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(En parlant de J.S. Bach)
Il me dit une fois que ceux qui avaient la musique dans l'âme avaient une peau de moins que les autres hommes.
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Mon stupide cœur se mit à battre avec violence. Si j'avais souvent entendu parler de lui et telle- ment désiré le revoir, je ne l'avais pourtant aperçu qu’une seule fois. Je restai interdite, craignant que mon père ne m'appelle, mais redoutant plus encore qu’il ne m’appelle pas. J’allais courir dans ma chambre pour mettre un ruban neuf dans mes cheveux, un bleu, qui, je le croyais, m’allait très bien, lorsque mon père passa sa tête dans l’entrebâillement de la porte et demanda : « Maman, Magdalena est-elle de retour? » M’apercevant, il s’écria : « Viens ici, mon enfant, M. Bach consent à entendre ta voix ! »
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