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3.3/5 (sur 22 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Puits, Côte-d'Or , le 24/09/1865
Mort(e) à : Paris , le 06/06/1926
Biographie :

Gustave Coquiot est un écrivain et critique d'art français.

Collectionneur, critique d’art, écrivain, historiographe, ancien élève de l’École nationale et spéciale des beaux-arts, il fut l’un des premiers à reconnaître Van Gogh et à collectionner Utrillo.

En 1901, il devint l’ami de Picasso dont il organisa la première exposition chez Ambroise Vollard et qui fera plusieurs portraits de lui. Il écrivit les monographies de Rodin dont il fut l’un des secrétaires, Toulouse-Lautrec, Cézanne, Bonnard, Van Gogh, Seurat, Renoir, Monticelli, Utrillo.

Il est aussi l'auteur des ouvrages plus généraux, des romans, le plus souvent autour de la vie parisienne, et, avec Jean Lorrain, de plusieurs pièces de théâtre.

En 1916, il épouse Anaïs-Marie Bétant (1880-1964), une artiste de cirque, sous le nom de Mauricia de Thiers, et femme politique (Mauricia Coquiot).

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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
La « petite communiante » fut peinte à ce moment-là. C’est une petite église blanche, toute blanche, au bord d’une route toute blanche, sous un ciel tout blanc, -à peine de bleu. Ce chef-d’œuvre est unique, même dans l’œuvre de Maurice Utrillo. Il vaut –par l’émotion qu’il dégage, - par la science qu’il offre, en toute candeur, - par son humilité, par sa chasteté, par la force résolue de sa pauvre petite prière, - tous les tableaux du monde. Rien, dans l’œuvre de Corot, - rien chez les Primitifs, - rien ne dépasse cela ; je veux dire : rien ne l’égale ! … Vous souriez, Monsieur le premier peintre venu ? - Souriez !... Vous souriez, Madame ? Souriez !... Voici l’Archange au milieu du bestiaire !...

Hélas ! Il n’y a nul moyen d’empêcher cela ! Les chiens et les chiennes recherchent les grands murs pour pisser à leurs pieds….
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Prenons Lautrec tel qu’il est ; et considérons-le ainsi qu’un peintre doué d’une observation aiguë et penché sur un coin d’humanité, sur un milieu parisien qui fut pour lui certainement tout le bout du monde et rappelons-nous par delà le temps que toute sa noblesse, toute son intelligence et tous ses dons, rappelons-nous que tout cela fut dépensé sans compter pour Montmartre et ses filles, pour le Théâtre et le Café-Concert… Mort à 37 ans, Lautrec laisse de tout cela une œuvre magnifique. Un peintre de mœurs, bien ! mais s’il est moins haut que les plus hauts peintres, il n’y en a pas un plus imprévu et plus original !
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Paysagiste — à la campagne — Luce est moins à son aise; il peint lourd et opaque; ses figures, ses portraits sont, également, trop appuyés, trop vulgaires, parfois. Au début de sa vie de peintre — nettement néoimpressionniste — le procédé de la touche divisée — appliquée sévèrement à l’atelier — accentua encore cette vulgarité certaine ; alors que tant d'esquisses peintes « sur le motif » apparaissent presque légères, aérées et délicatement spontanées.
Au fond, c’est le violet — cette couleur si aisément affreuse! — qui contamine beaucoup de toiles de Luce. Il en est de même, du reste, chez presque tous ses amis, les néo-impressionnistes endurcis. Seul, Paul Signac sait apprivoiser cette redoutable couleur, qui, à côté des autres couleurs, fait si aisément penser — lorsqu’elle est mal dosée — à un travail de « chaussons de lisière. » Dans les paysages d’arbres et de prés, dans les figures, elle s’affiche trop, le plus souvent ; tandis que dans les paysages d’usines — fumées et flammes — elle ne choque pas, cette couleur que les autres couleurs viennent lécher et brûler sans relâche.
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Enfin, c’en était fini des rues tristes, des maisons jaunes à toits plats, des mornes colonnes du Palais de Justice, de la solennelle porte de la Faculté de Droit, et de tout enfin ! À Paris, c’était Zola qui l’attendait, lui, Cézanne ; c’était la peinture, c’était le Musée du Louvre ; c’était son bonheur enfin épanoui, largement, complètement
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Comme le père Cézanne est riche, l’enfant est placé naturellement au collège de la ville, le collège Bourbon, devenu aujourd'hui le lycée Mignet
Ainsi qu’en toutes les villes, mêmes laides et sempiternelles bâtisses, grandes cours vides, nues. Avant tout, il faut attrister les enfants. Cela se produisit non moins naturellement pour Paul Cézanne, qui rencontra là ses premiers amis : Fortuné Marion, qui deviendra professeur à la Faculté des sciences de Marseille, archéologue et géologue et dont Cézanne fera le portrait en 1865 ; Collot, qui fut professeur à la Faculté des Sciences de Dijon ; Numa Coste, publiciste ; Baille, qui deviendra un « Bourgeois» ; et enfin avec quelques autres, Emile Zola dont la mère est grecque, et dont le père, un génois, est chargé de construire près d’Aix le barrage qui portera son nom.
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Les Japonais ! Théodore Duret et Cernuschi, de retour d'un féerique voyage au Japon, les avaient mis à la mode; et on commençait de collectionner les si neuves estampes du Nippon, arrivées par les bateaux de commerce. Portier, le marchand de tableaux, en avait acquis un lot; et Lautrec lui acheta certaines de ces estampes. Il se passionna, comme Van Gogh, pour ces planches qu'avaient griffé Harounobu, Kiyonaga, Toyokouni, Outamaro, Hiroschigé et Hokousaï.
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Voici donc, à la Haye, Vincent, à l'âge de seize ans, obligé de « gagner sa vie » !
Gagner sa vie! Horrible nécessité, horrible expression ! Quelle vie, la vie bête et odieuse, avec les malfaiteurs des Arts, des Lettres et des Sciences — et les macrobes des Instituts et les cyniques de la Politique, qui la réclamerait cette vie-là?
Vincent Van Gogh, le premier, s'il eût pu connaître d'avance son effroyable vie, eût-il demandé à vivre?
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Lautrec dessina aussi maintes couvertures de livres. Voici les plus connus de ces livres : L’étoile rouge, par Paul Leclercq ; L’exemple de Ninon de Lenclos, amoureuse, par Jean de Tinan ; Les courtes joies, poésies de Julien Sermet ; La Tribu d’Isidore, roman de mœurs juives, par Victor Joze, ; Le fardeau de la Liberté, par Tristan Bernard ; Le chariot de terre-cuite, par Victor Barrucand ; Les jouets de Paris, par Paul Leclerq ; Babylone d’Allemagne, roman de mœurs berlinoises, par Victor Joze, etc., etc.

Le texte importe peu, quand on a le plaisir d’avoir un si personnel dessin sur la couverture ; et l’on trouve, du reste, toutes les bonnes raisons de ne pas lire le livre, pour ne pas salir, pour ne pas défraîchir le beau dessin qui le garde.
Editeurs, croyez-nous, ayez toujours de beaux dessins sur les couvertures de vos livres !
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le Salon des Indépendants a donc toutes les raisons d’exister; et nous avancerons même qu’il est le seul, le seul, qui vaille! Nous préférons, en effet, mille fois, des efforts ratés ou que l’on juge ratés à des sempiternelles redites, à des banalités épuisées par tous les regrattiers de l'huile. Tenez, qu’est venu dire le Salon d’Automne, après les Salons officiels? A part quelques rétrospectives illustres : Cézanne, Renoir, Van Gogh, rétrospectives qui eussent pu être organisées aisément ailleurs —, il est devenu, ce Salon, un ramassis de vieux jeunes, un fonds de composts, un solde de « pannes » demi-officielles, de la liquidation de stocks invendables! Fier comme un pou sur un crâne d’évêque, il emprunte des tapis; il se fait courtier de publicité; il donne des concerts, des galas de littérature; et, de tout cela, que sort-il?
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- Saviez-vous que saint Rustique et saint Eleuthère furent suppliciés au mont de Mercure, devenu Mont des Martyrs ou Montmartre ? La vigne cultivée ici produisait un vin aux qualités diurétiques. On répétait partout :
C’est du vin de Montmartre,
Qui en boit pinte en pisse quatre.
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