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3/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1542
Mort(e) : 1587
Biographie :

Catherine Fradonnet, dite Catherine Des Roches, est une écrivaine féministe de la Renaissance.
Contemporaine de Ronsard et de l’humaniste Estienne Pasquier qu’avec sa mère, Madeleine Des Roches, elle connaissait bien, Catherine Des Roches était, avec celle-ci, au centre d’un cercle littéraire à Poitiers entre 1570 et 1587. Grâce à sa mère, qui lui a servi de mentor intellectuel, Catherine Des Roches a plus écrit que cette dernière. Son œuvre la plus connue est son sonnet À ma quenouille où « ayant dedans la main, le fuzeau et la plume », elle dépeint la femme partagée entre ses tâches domestiques et les activités de l’esprit.
Elle reçut dans son salon Odet de Turnèbe.
Elle refusa de se marier pour pouvoir se consacrer à ses travaux intellectuels. Elle mourut de la peste le même jour que sa mère.

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Source : Wikipédia
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« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964]) « Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960]) 0:00 - Louise Labbé 0:55 - Madeleine Des Roches, née Neveu 1:55 - Jeanne III, née Jeanne d'Albret 2:47 - Catherine Des Roches, née Fradonnet 3:43 - Gabrielle de Coignard 4:31 - Madeleine de Scudéry 5:11 - Anne de la Vigne 5:35 - Générique Références bibliographiques : Alphonse Séché, Les muses françaises, anthologie des femmes-poètes (1200 à 1891), Éditions Louis-Michaud, 1908 Françoise Chandernagor, Quand les femmes parlent d'amour, Éditions du Cherche midi, 2016 Images d'illustrations : Alphonse Séché, Les muses françaises, anthologie des femmes-poètes (1200 à 1891), Éditions Louis-Michaud, 1908 Bande sonore originale : Arthur Vyncke - Uncertainty Uncertainty by Arthur Vyncke is licensed under a CC BY-SA 3.0 Attribution-ShareAlike 3.0 license. Site : https://www.free-stock-music.com/arthur-vyncke-uncertainty.html #PoétessesFrançaises #PoèmesDeFemmes #LittératureFrançaise

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Quand je suis de vous absente
Sincero, mon beau soleil,
Je n’ai rien qui me contente,
La nuit je perds le sommeil ;
Le jour je fuis la lumière ;
Et mes tristes yeux enclos
Prisonniers de la paupière,
Ne sont jamais en repos.

Je n’aime de la prairie
Le bel émail précieux,
Ni la campagne fleurie
Ne saurait plaire à mes yeux ;
Je suis tant mélancolique
Que les plus gracieux sons
Et la plus douce musique
M’ennuient de leurs chansons.

Je ne veux ouïr personne
Pour discourir ou parler ;
Je n’entends rien qui résonne,
Que ma plainte dedans l’air.
Mes compagnes qui s’ennuient
De mon amoureux émoi,
Toutes dépites s’enfuient
Et se retirent de moi.



Jamais on ne me voit rire,
Jamais on ne me voit chanter ;
Incessamment je soupire
Et ne fais que lamenter ;
Je n’ai bien, plaisir ni joie ;
Sincero, mon cher souci,
Jusqu’à ce que je vous vois,
Je serai toujours ainsi.
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Bouche dont la douceur m’enchante doucement
Par la douce faveur d’un honnête sourire :
Bouche qui soupirant un amoureux martyre
Apaisez la douleur de mon cruel tourment.

Bouche, de tous mes maux le seul allègement,
Bouche qui respirez un gracieux Zéphyre :
Qui les plus éloquents surpassez à bien dire
À l’heure qu’il vous plaît de parler doctement.

Bouche pleine de lys, de perles, et de roses,
Bouche qui retenez toutes grâces encloses,
Bouche qui recelez tant de petits amours,

Par vos perfections, ô bouche sans pareille,
Je me perds de douceur, de crainte et de merveille
Dans vos ris, vos soupirs, et vos sages discours.
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Allons mon pauvre cœur bien loin de la Cité
Dedans quelque désert, fuyons la compagnie
De nos plus chers amis, cherchons la Tyrannie
Des Ours, Tigres, Lions pleins d’inhumanité :

L’Olme, le Chêne, l’Able en ce lieu écarté
Pourront seuls témoigner ta misère infinie :
Le bel Astre du ciel, donnant lumière et vie,
N’y lance point les rais de sa vive clarté.

Laissons le grand Palais et le brave Théâtre
À ceux qui n’ont point vu leur espérance abattre :
Aux enfants bienheureux, aux pères fortunés.

Vallon, Grotte, Forêt, Rocher, Antre effroyable
S’accorderont du tout à l’état misérable,
De nous, qui de l’espoir sommes abandonnés.
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Catherine des Roches
Nous tenons les hommes
Dans lieux où nous sommes
Tous empêchés de filer
N'est digne de se mêler
Si quelqu'un de vous
S'en fâche contre nous
Qu'il vienne quereller.

Chanson des amazones, vers 1578
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