Ravi Shankar, Alla Rakha, Yahudi Menuhin & ....
Notre monde intellectuel est fait de catégories. Il est bordé de frontières arbitraires et artificielles. Il faut construire, mais pour cela il faut une connaissance, une vision plus grande de l'homme et de sa destinée.
Glenn Gould a donné une dimension supplémentaire à notre existence.
"C'est peut-être un des plus grands accomplissements de la vie que de vivre jusqu'à un âge avancé en gardant sa tête, son sens de l'humour et son charme."
Je crois que la musique est le meilleur moyen permettant d’arriver à comprendre les autres peuples précisément parce que l’on n’est pas induit en erreur par des mots ou symboles souvent trompeurs, qui ont déjà acquis tant de sens différents. J’ai vu par exemple des auditoires américains secoués d’enthousiasme au rythme des tambours indiens, ce qui a plus fait pour l’établissement de contacts entre les spectateurs que tous les mots que l’on aurait pu dire ou les livres que l’on aurait pu distribuer et dont on n’est jamais sûr qu’ils seront lus. La musique a quelque chose d’irrésistible.
(1957)
Source : Anaïs Fléchet, « Yehudi Menuhin à l’Unesco, la musique pour ambassade », Gradhiva, 31 | 2020, 74-91 | Doi : https://doi.org/10.4000/gradhiva.5007
Notre monde intellectuel est fait de catégories, il est bordé de front!ères arbitraires et artificielles. Il faut construire des ponts, mais pour cela, il faut une connaissance, une vision plus grande de l'homme et de sa destinée.
Le silence est une tranquillité mais jamais un vide.
Il est clarté mais jamais absence de couleur.
Il est rythme, il est le fondement de toute pensée.
Nous devrions toujours nous rappeler et redouter ce que l'homme peut faire à l'homme,ce dont chacun d'entre nous est capable.
"Nous pensons que nous pouvons renoncer à notre passé, pour finalement nous retrouver encore plus liés à lui, par l'acte même de ce renoncement."
C'est peut-être un des plus grands accomplissements que de vivre jusqu'à un âge avancé en gardant sa tête,son sens de l'humour et son charme.
Je l'ai dit,il me fallait habituellement être amoureux de quelqu'un . La première fois que je la vis, Esther Ehrman fit pâlir toutes les incarnation précédentes de la bien-aimée , et elle resta la Dulcinée du petit Don Quichotte que j'étais jusqu'à ce que celui-ci fût devenu grand .Le coup de foudre aurait d'ailleurs pu sans doute se produire sans qu'il me fût donné de la voir, car la fille des Ehrman devait être belle, enchanteresse,élégante et mystérieuse : rien que par ouï-dire,elle aurait déja occupé un piédestal très élevé dans mon imagination d'enfant . L'ayant une première fois rencontrée, je n'avais nul besoin de la revoir souvent pour entretenir ma dévotion .