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3.41/5 (sur 23 notes)

Nationalité : Australie
Né(e) : 1882
Mort(e) : 1935
Biographie :

Frederic MANNING (1882-1935). Né en Australie, établi en Angleterre peu après ses vingt ans, il se fait d'abord remarquer comme critique et comme poète, mais il reste pour l'essentiel l'homme d'un seul livre : celui dont il est question ici. La Grande Guerre l'envoie dans la Somme, avec quelques centaines de milliers d'autres gars en âge de porter le fusil. Il se plie, comme tant d'autres, à l'atrocité de la guerre au quotidien. Puis regimbe : accusé d'insubordination, il évite le peloton d'exécution… les autorités militaires considèrent son étrange comportement comme la suite d'une commotion cérébrale causée par les bombardements. Cette expérience traumatisante fera de lui l'écrivain qu'avant cela il n'osait sans doute pas être. Il n'ose d'abord qu'à demi : son livre paraît en 1929 sous le titre The Middle Parts of Fortune, sans nom d'auteur et dans une édition tirée à 600 exemplaires. Quelques critiques sont choqués. Il se risque donc à une nouvelle édition l'année suivante : mais soigneusement censurée. Puis meurt quelques saisons plus tard. Ce n'est qu'en 1943 que paraîtra une version non expurgée, sous le titre voulu par Manning : Her Privates We (référence à Shakespeare), Nous étions des hommes. Dès avant cette date, quelques esprits déliés l'avaient remarqué : Lawrence d'Arabie, T. S. Eliot, Ezra Pound, Hemingway, Et puis on l'oubliera… jusqu'à ce que William Boyd, autre admirateur inconditionnel, n'en propose (en 1999) une nouvelle édition — rigoureusement complète — préfacée par ses soins : aux yeux d'une nouvelle génération parfaitement abasourdie qui lui fit un triomphe — le moins attendu.
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Source : http://www.libella.fr/phebus
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
p233. c'est ce qu'on appelle, dans l'armée britannique, la chaine des responsabilités : toute erreur commise par les officiers supérieurs finit toujours par retomber sur le dos des hommes du rang.
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p115. un des prix à payer pour l'infaillibilité est qu'elle ne peut pas remédier à ses erreurs parce qu'il lui est impossible de les admettre.
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p3026. on oubliait que les soldats étaient des maris, ou des pères, ou des fils; on ne voyait que la masse anonyme qu'ils formaient.
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p217. on sait tous qu'il y aura des pertes, on ne peut pas prendre une tranchée sans qu'il y ait de la casse; mais il y a une sacrée différence entre le fait de dire que les pertes sont inévitables et de penser qu'elles sont nécessaire - et, partant de là, de considérer qu'elles ne comptent pas.
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p305. Bourne se demanda pourquoi les morts devaient constituer un reproche pour les vivants; ils paraissent si calmes et si indifférents, les morts.
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p290. nous voyons la-bas le commencement du jour, mais je crois que nous n'en verrons jamais la fin.....de ceux qui meurent dans une bataille, il en est bien peu, je le crains, qui meurent bien. SHAKESPEARE, Henri v
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