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3.96/5 (sur 13 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Bilbao , le 19/12/1959
Biographie :

Juan Bas est né en 1959 à Bilbao. Il a tout d’abord été scénariste pour la radio, puis scénariste de bandes dessinées et pour de nombreuses séries de télévision.
En 2009, il publie un autre faux essai La resaca del amor, et un roman jeunesse humoristique, co-écrit avec sa fille María : Los desastres de Asier Cabezón.

Il a été traduit en français, allemand, italien, russe, bulgare, norvégien et basque.

Il est éditorialiste pour El Correo.

Il a reçu le prix le prix Euskadi 2007 pour Voracidad, non traduit en français, un prix littéraire qui est décerné chaque année aux meilleures œuvres écrites en basque ou en espagnol, par un écrivain de la Communauté autonome basque.

Source : toulouse.polars.du.sud.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation

Ce qui m'arrive me rappelle Salustiano de Uribe, cet apothicaire qui fit fortune à Bilbao après la seconde guerre carliste, lorsqu'il inventa et fit breveter la découverte de sa vie: un élixir dentifrice rafraîchissant auquel il donna le nom commercial de Licor del Polo. ça se vend toujours. La marque appartient maintenant à la société Schwarzkopf & Henkel, de Düsseldorf. Eh bien, sur son lit de mort, l'apothicaire Uribe prononça ces dernières paroles: "Je ne crois pas en Dieu ni en Licor del Polo." Avec cette phrase, il faillit bien surpasser Paul Claudel: "Docteur, vous pensez que c'était la saucisse?"
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Un jour, à propos d'une salade baroque composée de cresson, de dents d'ail tendre, d'asperges blanches et de carrés de saumon sauvage mariné, il déclara :
- C'est rococo, inutile, aberrant... Que t'a donc fait ce pauvre saumon pour que tu le tortures en lui imposant la compagnie du cresson ?
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Cette longue rue surpeuplée et truffée de tripots de plaisance attire des centaines de mendiants de toute robe et de tout pelage. Qui, tous, rappliquent en obéissant à une logique erronée : si les gens qui fréquentent cette artère ont assez de liquide pour l’engager dans des dépenses aussi superflues que le jeu et les spectacles érotiques, ils peuvent bien leur céder un peu de cet argent, même si eux, en échange, n’ont rien d’autre à proposer que le dégoût qu’ils inspirent ou, dans le meilleur des cas, la peine.
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Pas de mendiant à dix mètres à la ronde. Peut-être vais-je pouvoir faire la manche pendant quelques secondes, voire quelques minutes, sans subir les engueulades ou les agressions de rigueur. En fait, le plus difficile ici, ce n’est pas tant de recevoir l’aumône des passants, bien que leur extirper un misérable rouble s’avère une tâche ardue. Ces ignares au visage sculpté par l’abrutisse-ment ont le cœur confit dans une solution composée à parts égales d’alcool à brûler et de saumure, et quand ils mettent la main à la poche, c’est pour se gratter les couilles. Le plus dur, en vérité, c’est déjà d’y parvenir : à faire la manche.
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Le salaud de môme m’a bien accroché le mollet, et avec quelle hargne. Le petit nuisible ne se contente pas d’une morsure, d’enfoncer quelques secondes ses dents noircies dans ma chair. C’est un professionnel : il tient sa proie et ne la lâchera pas. Une douleur aiguë et profonde m’électrocute l’épine dorsale. Si l’on me mettait une ampoule dans la bouche, elle s’allumerait.

Je hurle.
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Et pour finir, les monstres et les infirmes. Un mélange de Freaks de Tod Browning et de Los Olvidados de Buñuel.

Tous les visages possibles de l’adversité ; une grande fresque de la misère et de la désolation humaines ; un spectacle on ne peut plus désagréable et antiesthétique dont je fais partie et, qui plus est, en tant qu’étranger.
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J’ai une terrible casquette qui lacère mes tempes et mon âme, et a emporté ce qui me restait de confiance en moi. Elle s’accorde à merveille avec la peur extrême qui me paralyse, une panique constante qui maintient mes yeux ouverts, au point que mes muscles faciaux s’ankylosent et qu’une expression d’épouvante s’empare de mon visage.
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C’est un établissement pénitentiaire crasseux dans un état proche de la ruine, dont les prestations sont dignes des geôles de l’époque victorienne, où la bouffe est si répugnante que même les charognards la refuseraient, et dont l’explosion, dans tous les sens du terme, semble imminente du fait de sa surpopulation.
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Près de mille cinq cents fils de pute et moi étions en train de pourrir là-dedans, dans un espace conçu – avec les pieds – pour à peine plus de huit cents. Une densité de population plus élevée qu’à Hongkong : plein comme un œuf ou un nid de poux ; même les pensées n’avaient aucune intimité.
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La « boîte à petites sardines », comme la surnommait Trachéotomie, un surineur de Ténérife qui avait écopé de la peine maximale, trente calendriers, pour parricide ; une année pour chaque coup de lame assené à son vieux un jour où il avait attrapé un coup de sang.
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