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3.89/5 (sur 22 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Étienne , le 28/09/1960
Biographie :

Joanny Anne Moulin, né le 28 septembre 1960 à Saint-Étienne, est un universitaire français, professeur de littérature anglaise à Aix-Marseille Université.

Éduqué au lycée Ampère à Lyon, puis à l’Université Lumière-Lyon 2, Agrégé d’anglais (1988), Joanny Moulin a servi comme professeur agrégé d’anglais à la cité scolaire Pierre Forest, à Maubeuge, Nord, (1989-1994).
Après une thèse de doctorat sur l’œuvre de Ted Hughes (1993) à l’Université Lumière-Lyon 2, Joanny Moulin a été maître de conférences à l’Université Michel de Montaigne-Bordeaux 3 (1994-1999), où il a soutenu son Habilitation à diriger des recherches (1999) sur les poètes britanniques Ted Hughes et Gerard Manley Hopkins, et le poète irlandais Seamus Heaney. Professeur de poésie anglaise à l’université Aix-Marseille I (2000), Joanny Moulin a été l’initiateur de cours de méthodologie de la recherche en master et doctorat, et porteur de projet pour une spécialité de master des métiers de l’enseignement et de la formation ; il a été membre du jury de l'agrégation d'anglais (2008-2011).
Organisateur de conférences internationales, fondateur et rédacteur en chef (2003-2007) de la revue électronique EREA (e-Revue d'Études Anglophones) ISSN 1638-1718, revue à comité de lecture international, publiant des articles et comptes rendus d'ouvrages en anglais et en français sur diverses thématiques de recherche dans le domaine des études anglophones.
Parallèlement, Joanny Moulin a publié, en français et en anglais, les résultats de ses recherches dans le domaine de la poésie anglophone.
À partir de 2005, il réoriente ses recherches vers la biographie.
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Source : Wikipédia
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Bibliographie de Joanny Moulin   (6)Voir plus

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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
La publication du rapport d'une commission sur les conditions de travail dans les mines et les houillères révolte les consciences. De jeunes femmes, des filles y sont utilisées littéralement comme des bêtes de somme. Elles rampent à quatre pattes dans les galeries, quatorze ou seize heures par jour. Au moyen d'une chaîne qui leur passe entre les jambes, reliée à une ceinture de cuir, elles traînent des wagonnets lourdement chargés de charbon. La touffeur suffocante qui règne dans les boyaux de mine les contraignent [erreur de conjugaison de l'auteur] de travailler torse nu, vêtues d'un simple pantalon en toile de sac. Elles sont d'une maigreur étique, noircies de la tête aux pieds. Le labeur et la faim ratatinent leurs seins, au point que leur torse se confond avec celui des garçons. Le taux de mortalité chez ces malheureuses, qui passent la majeure partie de leur vie sous terre, est effrayant.
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Reine bourgeoise, pour qui le libéralisme économique équivalait à une loi de la nature, elle détestait les spéculations des milieux d’affaires et tous les jeux d’argent. Réticente pour cette raison à permettre aux Rothschild de devenir pairs du royaume, elle se voulait pourtant viscéralement dreyfusarde. Impératrice des Indes persuadée de la supériorité de la civilisation britannique, elle avait horreur du racisme et mettait un point d’honneur à respecter les religions différentes de ses centaines de millions de sujets.
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Parallèlement, il est temps de songer à rénover Buckingham Palace. [...] Les vitres sont toujours sales, pour la bonne raison qu'il appartient aux services du Lord Chamberlain de les nettoyer à l'intérieur, et à ceux des Bois et Forêts d'en faire l'extérieur. Il est presque impossible d'y obtenir du feu, car il revient à certaines personnes de l'allumer... et à d'autres d'apporter des bûches.
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La vie privée d'une reine d'Angleterre ne se démêle jamais de sa vie publique. Son mari, ses ministres, ses proches, ses enfants et petits-enfants, qui accédèrent à divers trônes européens, sont les personnages d'un roman aux ramifications innombrables. Un seul ouvrage ne peut évidemment pas suffire pour rendre entièrement justice à ce monde complexe. Pourtant, quelle belle histoire que celle de Victoria ! Ce livre prend le parti de la raconter en empruntant les formes de la fiction, mais en pariant que la réalité est plus passionnante que l'imagination. Tous les faits rapportés ont donc été vérifiés avec les méthodes de la recherche scientifique. Les dialogues eux-mêmes sont authentiques. Les moindres détails, de la couleur des vêtements aux indications météorologiques, ont fait l'objet d'un scrupuleux souci d'exactitude.

Avant-propos
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Le roi Guillaume [IV] est un homme de 65 ans, bon enfant mais facilement irritable et bourru, comme le vieux marin qu’il est. […] Les efforts maladroits qu’il fait pour se faire aimer de son peuple se retournent contre lui. Passe encore qu’il aille se promener dans Londres en redingote comme un simple bourgeois, et se laisse embrasser par les filles des rues. On s’étonne qu’il invite des passants à monter à bord de son carrosse pour les rapprocher de chez eux. On se désole qu’il crache par la portière. On trouve parfaitement ridicule qu’il s’endorme à l’Opéra. Comme il n’a pas l’élocution facile, on le tient pour un nigaud, bien qu’il soit loin d’être stupide. On l’appelle "Billy IV".
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Au mois d’août 1836, […] elle [Victoria] se rend à Chiswick, à l’ouest de Londres, pour visiter l’asile Royal Victoria. Sous la supervision de l’honorable Miss Murray, l’Amicale des enfants s’y emploie à réformer quelque trois cents jeunes filles de moins de 15 ans. Ce sont des gamines des rues, enfants perdues de la misère, souvent dressées au chapardage, dont on ne sait trop que faire à Newgate et autres prisons. On en expédie quelques-unes ici, où on leur apprend l’existence de Dieu et assez de manières pour en faire des bonnes. Victoria ignore que les places qui les attendent sont généralement au Cap, en Australie ou au Canada.
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L’enthousiasme, la loyauté, la sympathie et l’affection que l’on me témoigne sont indescriptibles. Cela vaut la peine de se faire tirer dessus pour voir à quel point on est aimée
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Soudain le vieux Lord Rolle, qui a 82 ans, trébuche et dégringole au bas des marches. Il se relève et s’apprête à faire un deuxième essai.
"Ne puis-je pas venir à lui ?" s’écrie Victoria, qui déjà est descendue jusqu’au pauvre homme.
[…] Sans sourciller, quelques pince-sans-rire assurent les hôtes étrangers que c’est en réalité un droit de seigneur que d’exiger qu’un membre de la famille Rolle roule ainsi en plus de l’hommage.
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Une chantepleure à la main, elle arrose les fleurs, répartissant très équitablement l’eau entre les pensées de la plate-bande et ses chaussons de satin rose.
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Personnage étonnamment complexe, elle résultait de multiples contradictions. (...)
Impératrice des Indes persuadée de la supériorité de la civilisation britannique, elle avait horreur du racisme et mettait un point d'honneur à respecter les religions différentes de ses centaines de millions de sujets.

Avant-propos
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