Edito service sa [corriger]

» En nos temps où le rapport de l’homme aux animaux est un sujet de débat ,ce court roman est à conseiller pour de jeunes lecteurs .L’ambiance en est plus proche du fantastique que de la science-fiction .J’ai souvenir d’avoir beaucoup rêvé à l’utopie que constitue la « vallée magique » et à vivre l’expérience de Nelson ,le héros du livre..L’ensemble est un peu retro dans le style mais reste attrayant.

Une très agréable lecture. On est là dans la tradition de Horizons perdus ou Abraham Merritt mais versant SF. Ce court roman plein d'action nous plonge dans le merveilleux avec cette vallée perdue et la Fraternité homme-animal qui perdure depuis des millénaires. Masa, dans sa critique, dit que cela lui fait penser aux animés de Miyazaki et je partage l'impression. La vallée est vue comme une totalité et les humains n'en sont qu'un élément parmi d'autres. L'expérience que vit Nelson, le personnage principal, lui permet de le comprendre et de ressentir son appartenance à ce lieu.

« La vallée magique » dormait paisiblement dans ma PAL. En faisant du rangement pour mes prochaines lectures, j’ai retrouvé ce livre dont j’avais complètement oublié l’existence. Du même auteur, j’avais lu « La ville sous le globe ».



Tout démarre avec une guerre qui se déroule en Chine avec des soldats américains combattant l’armée communiste. Le roman fut écrit en 1964. Il est tout à fait logique de retrouver les tensions entre les rouges et les capitalistes. Une poignée de soldats décide de quitter le front pour l’Ouest. Il rencontre un asiatique étrange à la peau verdâtre. Il leur demande de l’aide en échange d’un mystérieux artefact.



La lecture de ce court roman, m’a fait penser à un conte fantastique. La vallée magique est une contrée où deux clans s’affrontent (les humanites et la fraternité). L’endroit se situe au cœur d’une forêt où les animaux sont doués de télépathie.

J’ai beaucoup aimé ce récit qui se lit avec facilité. En revanche, j’ai eu un peu de mal avec les nombreux noms. Nous suivons comme personnage principal un soldat américain du nom de Nelson.



Sans rentrer dans les détails – et surtout pour ne pas divulguer l’intrigue –, ce très beau texte est une fable sur la nature. Il m’a fait un peu penser, je dis bien penser, aux animés du Sensei Hayao Miyazaki. C’est également un récit d’aventures dans une contrée asiatique – il me semble que c’est en Birmanie –, bien qu’il ait peu développé l’environnement.

La fin m’a paru facile et une tangente vers la Science-Fiction. Dommage car le Fantastique me suffisait et me satisfaisait. Néanmoins, j’ai vraiment apprécié cette lecture et je vous le conseille très fortement. À noter que ce roman fut également paru sous le nom de « La vallée de la création » davantage en cohérence avec le titre original.