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Yellowface

Mes amis, "Yellowface" de R. F. Kuang, c'est comme un film de Jean-Claude Van Damme, mais en version littéraire. Cette histoire, elle m'a transporté dans un univers rempli d'action, de tension et de réflexion, comme dans mes films préférés.



Les personnages, ils sont forts et déterminés, comme moi dans "Bloodsport" ou "Kickboxer". June, l'héroïne, elle se bat pour la vérité et la justice, comme je l'ai fait dans "Universal Soldier" ou "Timecop". Et quand elle découvre que sa rivale a utilisé un pseudonyme asiatique pour publier son roman, elle devient une guerrière prête à tout pour défendre son identité et sa culture.



L'écriture de R. F. Kuang, elle est puissante et percutante, comme un coup de pied retourné dans "Lionheart" ou "Double Impact". Son style narratif, il est fluide et captivant, comme une chorégraphie de combat bien huilée. Et l'intrigue, elle est pleine de rebondissements inattendus, comme un enchaînement de coups de poing fulgurants dans "Hard Target" ou "Sudden Death".



Ce livre, il m'a fait réfléchir sur les préjugés et les stéréotypes qui existent dans notre société, comme dans "Street Fighter" ou "JCVD". Il montre l'importance de respecter et de valoriser la culture et l'identité de chacun, comme je l'ai toujours fait dans mes films.



"Yellowface", c'est un livre qui vous prend aux tripes et ne vous lâche pas, comme un combat intense et passionnant dans "The Quest" ou "Replicant". Alors, mes amis, si vous voulez vivre une aventure littéraire aussi palpitante que mes films, je vous recommande vivement "Yellowface" de R. F. Kuang. Vous ne serez pas déçus, je vous le garantis !
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Yellowface

Yellowface m’a mis une petite claque, j’ai dû enchaîner les pages jusqu’à connaître le fin mot de l’histoire. Ce livre est tout simplement brillant, addictif, unique.



Nous suivons le personnage de Juniper, jeune femme blanche américaine, qui s’approprie le roman intitulé « Le Dernier Front », décrivant l'histoire des travailleurs chinois pendant la Première Guerre mondiale, écrit par son « amie » Athena, américaine d’origine chinoise, qu’elle va lui voler après sa mort. À partir de là, le livre nous plonge dans le monde impitoyable de l’édition, abordant des sujets tels que le racisme ordinaire, l’appropriation culturelle, l’influence des réseaux sociaux sur les maisons d’édition, les quotas ou la cancel culture. L’autrice réussit brillamment à nous faire réfléchir sur ces sujets sans pour autant nous influencer.



Yellowface est un très long monologue intérieur du personnage principal, Juniper, parfois détestable par sa jalousie maladive, son sentiment d’oppression, son incompréhension (volontaire) du racisme, mais malgré tout, sa solitude et le harcèlement qu’elle subit m’ont fait ressentir, par moments, de l’empathie pour elle.



C’était tout simplement captivant de suivre son ascension dans ce milieu.
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Yellowface

Vous n’êtes sans doute pas prêt.e.s pour ce roman. En tout cas, moi, je ne l’étais pas. Je n’étais pas prête à dévorer les cent premières pages d’une traite, happée par une écriture d’une efficacité redoutable, avant de ralentir le rythme pour cause de malaise grandissant. Je n’étais pas préparée non plus pour ce malaise, pour ce que Rebecca F. Kuang donne à voir du monde de l’édition, ses guerres intestines, ses jalousies et son racisme qui parfois s’ignore et parfois s’affiche de manière décomplexée. Je croyais être prête pour la dénonciation de l’appropriation culturelle et de la violence des réseaux sociaux, mais, en fait, non, il faut croire que je m’en protège plutôt bien malgré les témoignages que je peux lire ici ou là.



Mais, surtout, surtout, je n’étais pas prête à faire face à une narratrice non fiable que j’ai rapidement prise en grippe. En même temps, ça forcerait presque l’admiration, cette façon qu’elle a de justifier les décisions moralement discutables qu’elle prend, tout en s’enfonçant toujours un peu plus dans l’ignominie. Certains passages m’ont particulièrement marquée, notamment quand elle corrige le manuscrit qu’elle a volé et qu’elle ne se rend pas compte que les changements que lui demande son éditrice relèvent justement d’un point de vue typiquement blanc sur une histoire appartenant à une autre culture. C’est magistral, tout comme la fin, qui m’a laissée sans voix et qui m’a poussée à me repasser tout le livre dans ma tête pour le voir sous un autre angle.



Au final, je dirais que j’ai vécu une expérience de lecture inédite, à la fois puissante et inconfortable. Il m’ a fallu du temps pour laisser décanter tout cela et vous livrer cette chronique. Yellowface peut facilement se lire d’une traite, comme le thriller qu’il est, dans le fond, mais j’ai eu besoin de faire des pauses pour digérer la violence de certains passages et l’importance du propos sur les questions de racisme, d’appropriation culturelle et de diversité. Je ne doute pas que quand Rebecca F. Kuang fait dire à un éditeur quelque chose comme « j’ai déjà une autrice asiatique, merci bien », c’est du vécu, comme si tout se résumait à des quotas, au mépris du talent. Ce qu’elle montre ici, c’est que notre monde n’est pas moins raciste qu’avant mais, maintenant qu’on en parle ouvertement, il s’en défend, ce que je trouve encore plus violent finalement pour les personnes racisées qui subissent ce système de plein fouet.



Alors, est-ce que je vous recommande de lire Yellowface ? Oui, absolument, parce que j’adorerais en discuter avec vous. Est-ce que je vous promets que vous allez passer un moment agréable en compagnie de June ? Pas sûr, vu que je trouve que ça appuie un peu trop là où ça fait mal pour que ça soit une lecture confortable. Disons que, comme moi, vous n’en sortirez probablement pas indemnes. Maintenant, est-ce que ça m’a donné envie de me plonger dans Babel, de la même autrice, qui attend dans ma PAL depuis quelques semaines ? Carrément ! Rebecca F. Kuang est extrêmement talentueuse et une écrivaine à suivre, c’est certain !
Lien : https://aujourdhui-je-maime...
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