AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Livres populaires voir plus


Dernières parutions


Collections de Agone



Dernières critiques
1984

1984 est l'une des dystopies littéraires parmi les plus connues ayant jamais été écrites, et pour cause. Outre la virtuosité du style et de la narration, ce monde où chacun est surveillé en permanence, le moindre geste épié, la plus petite mimique analysée, est absolument terrifiant. Le point de non retour est dépassé depuis longtemps dans ce livre. Préparez-vous. Ils vous voient, et ils voient tout.
Commenter  J’apprécie          02
1984

Forme:

Excellente!



Fond:

Plus qu'excellent !

Mon cerveau était en ébullition lors de la lecture et le restait encore lorsque je refermais le bouquin, et même des mois après j'y réfléchis encore. Il faut dire que la réalité du quotidien nous rappelle régulièrement à ce livre.



Conclusion:

Excellentissime

Commenter  J’apprécie          10
1984

J'ai abordé ce livre avec l'idée en tête que c'était un chef d'œuvre. Et c'est peut-être là mon erreur : j'en attendais trop. Quelle déception.



Loin d'être intemporel, le récit devait certainement avoir une résonance tout à fait différente lors de sa parution et dans les quelques décennies suivantes. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et le contexte géopolitique mondial étant ce qu'il est, la description de cette société cauchemardesque, sordide, et ô combien improbable ne tient pas debout. Beaucoup y voient le génie visionnaire, pour ma part je n'ai pas vu le rapport, mais alors pas du tout ! L'allusion à peine déguisée à l'URSS, forcément très présent dans les mémoires à l'époque où le roman est écrit, est bien creuse...



J'attendais un conte philosophique, un thriller psychologique, une "Masterpiece". Mais je n'ai finalement trouvé qu'un roman sombre, voire franchement glauque, que je ne conseille pas à un lecteur aux prises avec une déprime hivernale par exemple (c'est un coup à se foutre en l'air...). Il règne une ambiance tragique, fataliste, d'une platitude absolue. Seul le passage avec Julia dénote d'un peu d'humanité, sans pour autant m'enthousiasmer le moins du monde.

Et je ne parle même pas des allusions récurrentes au "neoparler/novlangue" - certainement très difficile à traduire mais je n'incrimine pas la traduction. Pour en avoir testé deux différentes, il semblerait que le problème ne vienne pas de là. Je trouve les concepts abstraits, trop détaillés et pourtant non moins obscurs. L'oligarchie qui règne dans ce monde contrôle tout, à l'extrême, mais à quelles fins ? L'argent ? La gloire ? L'amour ? Rien de tout cela. Le pouvoir pour le pouvoir ? Sur qui ? Des humains abrutis manipulés ? Mais quel intérêt ? Qui y gagne quoi ? Je n'ai absolument pas saisi ce qu'il fallait visiblement lire entre les lignes. Je n'ai pas trouvé le parallèle avec des systèmes totalitaires passés ou présents très convaincants, voire pas du tout. J'attendais d'être secouée dans mes certitudes, plongée dans des réflexions métaphysiques étonnantes qui auraient pu me donner à méditer sur la vie. Que nenni.

Arrivée au terme de ce récit, j'étais soulagée que cela se termine. En résumé : une lente agonie.
Commenter  J’apprécie          40

{* *}