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Créée en 1954, Hemma est une maison d`édition consacrée à la publication de livres pour enfants. La maison propose de nombreuses collections (Coup de cœur, Fenêtres magiques, Mini C,...) allant de l’éveil à l`adolescence.

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Les Trois Mousquetaires

Il était temps que je lise ce livre de Dumas, ayant vu toutes les adaptations au cinéma de cette très fameuse histoire de D'Artagnan et de ses 3 complices.



Notamment l'adaptation Américaine et j'avoue que j'ai passé une bonne partie du livre à me dire que décidément, c'était une très pâle adaptation (voire une daube) qui ne rendait pas hommage à l'œuvre originale (même si j'ai adoré ce film étant petite).



En fait je trouve Dumas étonnamment moderne, en ce que ses livres sont encore ultra lisibles aujourd'hui. On est loin des descriptions interminables de Zola ou des digressions encore plus interminables d'Hugo (je précise que j'adore tout de même ces deux auteurs).



Ici, on a de l'intrigue, de l'action, ça pulse, ça se bat, ça avance!



Je le trouve moderne aussi par rapport à ses personnages. On est loin des quatre héros parfaits à l'américaine justement. Mêmes s'ils sont courageux, attachants, doués pour les intrigues ou pour le combat, nobles d'esprit et attachés à leur honneur, quand on cherche un peu plus loin : Athos est un alcolo prétentieux, Porthos un mythomane dépensier, Aramis un hypocrite de première et D'Artagnan un coureur de filles qui devient c*n comme une p*ne quand il s'agit des femmes. Les quatre sont par ailleurs obsédés par l'argent dont ils manquent toujours, et troquent leur moindre gain pour une bouteille de vin ou une grosse bouffe.



Les méchants sont incroyables, on est très loin des clichés habituels : Milady est un monstre absolu de cynisme, machiavélique à souhait (et bien plus intelligente que la plupart des hommes), ce qui n'est pas commun pour une femme dans la littérature de l'époque il me semble. Et Richelieu, quel personnage! Il rend fou le Roi de jalousie (pauvre Louis XII pour lequel Dumas avait manifestement peu d'estie), persécute la Reine car elle n'a pas voulu de lui, calculateur, machinateur, cynique, mais beau joueur.



Tous ces personnages sont ultra hauts en couleur, c'est drôle, c'est plein d'ironie,... J'ai vraiment adoré et je ne vais pas en rester là avec Dumas, car j'avais déjà eu ce sentiment avec Le comte de Monte Cristo.



Je comprends vraiment le succès intemporel et planétaire de cette histoire et je la recommande vivement.

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Moby Dick

La lecture de ce classique m'a fait le même effet que la lecture des 4 filles du docteur March. Nulle.



Je n'ai pas trouvé ce roman d'aventure palpitant. Le personnage central du capitaine Achab m'a laissé dubitative. Sa quête folle de la fameuse baleine Moby Dick m'a paru insensé.



Bref, un classique que je ne lirai pas une seconde fois.
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Notre-Dame de Paris

Note pour moi-même : rédiger une critique sans faire le parallèle entre Esmeralda et mon ex.



Dressons l’inventaire selon mon ordre de préférence. Le personnage le plus intéressant de cette histoire est le « poète », Pierre Gringoire. Il est nonchalant, philosophe, un peu lâche, assez lucide pour s’écarter de l’intrigue lorsque les choses prennent une mauvaise tournure. C’est qu’il tient à la vie, il aime l’architecture, le théâtre, la kasteel red en terrasse et les highlights de Neymar à Santos. Fermons les yeux sur sa relation presque malsaine avec la chèvre. Claude Frollo, le prêtre, arrive en seconde position. Hugo le veut érudit, passionné (un peu trop), contraint de devenir archidiacre pour subvenir aux besoins de son frère. Il mène une vie simple, somme toute heureuse jusqu’à l’apparition de la Esmeralda. C’est drôle, cela me fait penser à… Non, je dois résister. Le capitaine Phoebus qui, si l’histoire était contemporaine serait quarterback ou harceleur. Puis Quasimodo, le mythe, la légende, le bien dépourvu du beau. Enfin, je n’ai aucun regret à placer Esmeralda en bas de cette liste tant ses décisions (et celle de sa mère) sont absurdes à la fin du roman. Mise à part son geste de compassion au moment du supplice de Quasimodo, l’égyptienne n’est pas un personnage féminin marquant. Typiquement le genre de personne à repousser le 4/10 que je suis en prétextant être sapiosexuelle. J’en conclus donc que je ne suis ni beau ni intelligeant ? Bah remettez-moi une kasteel en 50. « Enfin la nuit vint ; une nuit sans lune, une nuit obscure. »

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