Voici un roman qui se lit facilement, sans reprendre son souffle.
Anna est une maman solo qui élève Leo, son fils de 13 ans, avec bien des difficultés financières.
Mais voilà que tout bascule à cause d'un sanglier, qui croise la trajectoire de sa camionnette.
Alors la vie d'Anna et de Léo devient de plus en plus difficile. Pour survivre, Anna doit faire des ménages dans le camping où elle réside.
Pour essayer de refaire surface, Léo la pousse à participer à un absurde jeu télévisé.
Ce roman aborde beaucoup de sujets actuels tels que la drogue, le harcèlement, la misère sociale, la compétition, mais aussi la honte, le deuil, l'éducation.
Un bon roman, mais qui, à mon avis, manque de profondeur.
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Nous suivons Buck, un chien appartenant au juge Miller et qui, du jour au lendemain, va être enlevé par l'un des employés. Ce dernier, endetté, va vendre Buck auprès d'un trafiquant de chiens de traîneau. Buck va alors subir la cruauté de l'Homme qui ne va pas hésiter à le battre et à le maltraiter pour le soumettre et le contraindre, comme tous les autres chiens qu'il va rencontrer, à traîner des traîneaux, sans relâche. Cependant, Buck est intelligent et s'adapte très rapidement à son nouvel environnement : le froid glacial de l'Alaska et du Canada, le combat contre les autres chiens pour survivre, la ruse et la discrétion pour ne pas subir les punitions de l'Homme. Il va même, au fur et à mesure, se rapprocher de son passé, de ses ancêtres et se défaire de l'emprise de l'Homme. Va-t-il finir par rejoindre la Nature ou va-t-il rester auprès de l'Homme ?
J'ai adoré avoir le point de vue de Buck et j'ai trouvé que cela rendait le texte d'autant plus percutant, car à travers les yeux de cet animal si innocent, la cruauté, l'égoïsme et la cupidité de l'Homme nous frappe tel un coup de fouet (rappelons le contexte de l'histoire qui se déroule en plein pendant la ruée vers l'or dans le Grand Nord Canadien). Si vous aimez à la folie les chiens comme moi, vous risquez d'avoir le cœur brisé, car l'auteur ne censure rien et nous offre un portrait sanglant.
Tout comme Buck, nous vieillissons en lisant ce roman. De la légèreté et de l'innocence, nous passons à la méfiance, la peur, la haine, la révolte et la liberté.
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