Du Pantheon [corriger]

Tome 2 de Trilogie marseillaise, moins connu que le tome 1, comme un petit essoufflement. Cependant la gouaille du sud, le fameux ferriboite pour le ferry boat, est toujours aussi attachante.

Marius est parti, attiré par le grand large et César tente de consoler Fanny car comme dit Escartefigue "le chagrin c'est comme le ver solitaire : le tout c'est de le faire sortir".

Des remarques donc très drôles mais pas que. Il flotte une grande nostalgie dans cette pièce.

l'enfance romancée d'Alphonse Daudet , ses 1ers pas de poète, ses amoures, la faillite de sa famille, un enfant pauvre ...LE PION!donc souffre douleur, mépris de classe et apprentissage d'une vie dans laquelle il semble être juste de passage...UN récit classique, découvert alors que j'étais a

l'école primaire



témoin d'une époque faite de riches et de pauvres, d'artistes, de provinciaux montés faire fortune a paris, de chambres de bonnes et de spectacles, de maladies, c'est avec nous que ce petit enfant voyage , se prenant pour robinson, puis la muse l'emmène , vers l'écriture, les rimes, l'espoir déçu d'un auteur, qui tiendra finalement une boutique, pour gagner sa vie ,ne pouvant vivre de sa plume, et regrouper sa famille dispersée, ruinée par la faillite ,sous le même toit!

de Marseille a paris, du maitre d'étude a l'artiste, de la vie de bohème, au commerce, c'est un peu l'abandon d'un rêve , des illusions, et l'espoir retrouvé d'un jeune garçon qui est sur le chemin pour devenir un homme, enfin!

Une relecture, une découverte... Ce livre qui ne m'avait laissé que des souvenirs vagues, je l'ai relu avec un réel plaisir. Le ton mi-figue, mi-raisin m'a fait sourire malgré la vie pas toujours facile de ce cher Petit chose. L'écriture d'Alphone Daudet respire la bonté sans en avoir l'air. J'ai aimé son style un peu désuet et la tendresse qui émane derrière les mésaventures du héro de ce roman.