AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Ferenczi [corriger]


Livres populaires voir plus


Dernières critiques
Les Innocents

Paname, à l'automne 1938. Rues grises et sales, des hommes, des femmes en cheveux, des bars louches ou non. Dans une cave, non loin des coulisses d'un théâtre, la découverte du cadavre d'une vieille femme étranglée.

Toujours le style et l'ambiance que crée l'auteur. Francis Carco est le romancier des rues obscures.
Commenter  J’apprécie          00
La Voie Royale

Quel livre confus et décevant!!

Un style insupportable, limite incompréhensible, où l'on ne sait qui parle, parfois, et qui multiplie les images vides de sens et les descriptions maladroites, brouillonnes et répétitives.

Ce livre, qui a fait connaître Malraux!!, est l'oeuvre d'un truqueur maniant une écriture pompeuse, pédante et surtout, souvent, qui masque un vide intellectuel ou sensoriel.

Oui, l'étouffement ressenti par les protaganistes dans la nature environnante hostile parvient à nous imprègner, mais cela requiert de la part du lecteur une patience et un déchiffrement ardu et parfois impossible de comparaisons, d'images dénuées de signification réelle.

Un amas de mots jetés les uns sur les autres, d'apparence poétique ou fouillée, mais le plus souvent sans nul intérêt, juste un joli maquillage derrière lequel il n'y a rien qui vaille la peine de s'attarder.

J'ai adoré "La Condition humaine", que je vais relire d'ici peu.

Je déteste "La Voie royale".
Commenter  J’apprécie          00
Les Récits d'Adrien Zograffi : Kyra Kyralina



C'est l'histoire d'un enfant qui fut forcé de grandir plus vite que d'ordinaire contraint par un environnement malsain où règne la violence. C'est le récit d'un adulte avec ses yeux d'enfants quelque part dans lequel on sent l'auteur et sa douleur; on vibre avec Panaït Istrati.



Ce que j'ai adoré dans ce livre est sans doute le ton oriental et moyen-oriental qui fait vraiment voyager le lecteur. On s'imagine des paysages, on les fantasme avec ces personnages abimés par la vie. Bien que très réaliste, ce roman ne livre pas de descriptions très longues : Panaït Istrati sait instaurer une ambiance, un ton à travers quelques éléments descriptifs qui situent juste l'histoire. Cela me rappelle parfois l'écriture du grand Amin Maalouf.



Enfin ce roman est équilibré parcourant les thèmes d'une vie : amour, amitié, famille, richesse, trahison, culpabilité, douleur. Il n'est que trop humain quelque part et la solitude du personnage principal touche. Elle est envoutante, on s'y attache. Le lecteur se retrouve mêlé à l'histoire et j'ai senti un sentiment de responsabilité naître au fur et à mesure des pages, accompagné de beaucoup de compassion.



Oh comme j'aurai aimé discuter avec Panaïs Istrati - ou Dragomir - ou Stravo.

Commenter  J’apprécie          00

{* *}