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    Bibalice le 04 février 2013
    Bonjour, ce mois-ci c'est à un livre déjà primé par des membres de Babelio que nous allons nous intéresser dans le cadre du club de lecture ! Notre Dame du Nil de Scholastique Mukasonga a en effet récemment été couronné du prix Océans constitué de quelques membres de Babelio et parrainé par Alain Mabanckou. Est-ce la garantie de lire un bon livre ? C'est à vous de nous le dire en participant à ce nouveau club de lecture !




    Comment participer au club
    Pour participer à ce club de lecture, il suffit de vous rendre ici-même et de participer aux nombreux échanges qui auront cours dès aujourd'hui à propos du roman Notre Dame du Nil de Scholastique Mukasonga. Vous pouvez ajouter des critiques et citations sur ce roman, commenter celles des autres membres, discuter de ses thèmes, débattre ou simplement donner votre avis sur le livre !
    Même si vous avez déjà lu ce livre il y a un moment, n'hésitez pas à partager votre avis ici-même et mettre en lien vers votre critique !

    Voici le résumé du livre :
    Au Rwanda, un lycée de jeunes filles perché sur la crête Congo-Nil, à 2 500 mètres d'altitude, près des sources du grand fleuve égyptien. Les familles espèrent que dans ce havre religieusement baptisé Notre-Dame du Nil, isolé, d'accès difficile, loin des tentations de la capitale, leurs filles parviendront vierges au mariage négocié pour elles dans l'intérêt du lignage. Les transgressions menacent au cœur de cette puissante et belle nature où par ailleurs un rigoureux quota « ethnique » limite à 10 % le nombre des élèves tutsi.
    Sur le même sommet montagneux, dans une plantation à demi abandonnée, un « vieux Blanc », peintre et anthropologue excentrique, assure que les Tutsi descendent des pharaons noirs de Méroé. Avec passion, il peint à fresque les lycéennes dont les traits rappellent ceux de la déesse Isis et d'insoumises reines Candace sculptées sur les stèles, au bord du Nil, il y a trois millénaires. Non sans risques pour sa jeune vie, et pour bien d'autres filles du lycée, la déesse est intronisée dans le temple qu'il a bâti pour elle.

    Le huis clos où doivent vivre ces lycéennes bientôt encerclées par les nervis du pouvoir hutu, les amitiés, les désirs et les haines qui traversent ces vies en fleur, les luttes politiques, les complots, les incitations aux meurtres raciaux, les persécutions sournoises puis ouvertes, les rêves et les désillusions, les espoirs de survie, c'est, dans ce microcosme existentiel, un prélude exemplaire au génocide rwandais, fascinant de vérité, d'une écriture directe et sans faille.
    LiliGalipette le 04 février 2013
    Très bon choix !! Vous allez vous régaler avec ce beau roman !! Bonne lecture à tous.
    Bibalice le 04 février 2013
    LiliGalipette, n'hésite pas à partager ici ta critique du livre !
    LiliGalipette le 04 février 2013
    OK Bibalice, je partage ! :)

    Au Rwanda, le lycée de Notre-Dame du Nil veut former l'élite féminine de demain. Il s'agit surtout de préserver la virginité de ces filles qui feront l'objet de mariages glorieux ou juteux. Pour une famille rwandaise, une fille représente une richesse précieuse. « Elle était assurée que sa fille recevrait au lycée Notre-Dame du Nil l'éducation démocratique et chrétienne qui convenait à l'élite féminine d'un pays qui avait fait la révolution sociale qui l'avait débarrassé des injustices féodales. » (p. 28 ) Perdu dans les montagnes et situé tout près de la source du Nil, l'établissement accueille un quota de filles issues de l'ethnie tutsie, mais cela ne plaît pas à toutes les élèves. le microcosme du lycée reproduit naturellement la société rwandaise et les élèves Hutu dédaignent leurs camarades tutsis. Parmi elles, Gloriosa se voit déjà à la tête du parti du peuple majoritaire. Mais il y a aussi Immaculée la rebelle, Modesta la métisse, Véronica la rêveuse et Virginia qui ne pleure jamais.

    Non loin du lycée, le vieux M. de Fontenaille est obsédé par l'ethnie tutsie et il est persuadé d'avoir trouvé l'incarnation de la déesse Isis. « Dans leur exode […], les Tutsi avaient perdu la Mémoire. Ils avaient conservé leurs vaches, leur noble prestance, la beauté de leurs filles, mais ils avaient perdu la Mémoire. Ils ne savaient plus d'où ils venaient, qui ils étaient. » (p. 72) Fontenaille en est persuadé : les Tutsi sont les descendants des pharaons noirs de Méroé. Étrangement, tout le monde croit détenir sa propre vérité sur les Tutsi, mais ce sont encore eux les plus lucides. « J'ai aussi appris que les Tutsi ne sont pas des humains : ici nous sommes des Inyenzi, des cafards, des serpents, des animaux nuisibles ; chez les Blancs, nous sommes les héros de leurs légendes. » (p. 153) Leur histoire est aussi mystérieuse que le sang mensuel des femmes et la statue de Notre-Dame du Nil. Est-elle une ancienne vierge belge peinte en noir ? Une Tutsi ? Une Hutu ? Une déesse égyptienne ?

    Le Rwanda veut écrire sa propre histoire loin des Belges et loin des blancs, mais les dérives ne sont pas loin et même les plus jeunes en ont conscience. « Mon père dit qu'on ne doit jamais oublier de faire peur au peuple. » (p. 186) Dans ce pays nouvellement débarrassé de la domination européenne, tous les moyens sont bons pour s'emparer du pouvoir et le garder : « Ce n'est pas des mensonges, c'est de la politique. » (p. 194) Rescapée des massacres qui ont ensanglanté le Rwanda, l'auteure mêle avec talent l'histoire légendaire des Tutsi de l'époque pharaonique à l'histoire contemporaine. On voudrait croire que le roman n'est que fiction, mais les accents de la vérité ne trompent pas. Ce qui passe dans l'enceinte du lycée Notre-Dame du Nil n'est pas un beau catéchisme ou une légende antique, ce n'est que l'expression banalement terrible d'un peuple qui se perd en croyant affirmer son identité.
    MissG le 04 février 2013
    Notre-Dame du Nil, c'est un internat situé au Rwanda, proche de la source du Nil, tenu par des religieuses et réservé aux jeunes filles de l'élite d'un pays qui vient d'acquérir son indépendance avec un quota "ethnique" rigoureux limitant à 10% le nombre d'élèves Tutsi.
    C'est le quotidien de cet internat sur une année que Scholastique Mukasonga propose au lecteur de suivre dans ce roman.
    J'ai doublement été touchée lors de la lecture de ce roman.
    Tout d'abord l'histoire est d'un propos simple mais elle revêt une beauté et une forme de pudeur touchantes et envoûtantes.
    Les jeunes filles dont il est question sont toutes attachantes, émouvantes, différentes les unes des autres.
    Ainsi il y a celle qui tombera enceinte d'un diplomate zaïrois, celle qui se prêtera à la folie d'un "vieux blanc" croyant que les Tutsis sont les descendants des pharaons noirs, celle qui fille d'un politicien nourrit des ambitions politiques ou bien celles issues de familles plutôt modestes qui espèrent avoir un bel avenir.
    Et puis j'ai appris un certain nombre de choses sur la société rwandaise et son mode de fonctionnement.
    J'aime qu'un livre réveille ma curiosité et me donne envie d'en connaître plus sur un sujet.
    Avec celui-là ce fut le cas, puisqu'il m'a permis de me rendre compte que je n'avais qu'une vision sommaire de ce que fut le génocide au Rwanda, une vision étriquée sans avoir toutes les cartes en main pour en comprendre les tenants et les aboutissants.
    J'ai été frappée par le fait que l'auteur a su garder de la distance par rapport à son récit mais paradoxalement, à certains moments j'aurais aimé qu'elle s'engage dans ses écrits et brise cette distance pour laisser éclater son ressenti.
    L'auteur casse régulièrement le rythme de son récit, en partant sur une histoire somme toute banale elle y fait intervenir brusquement le drame, et c'est là sans nul doute la plus grande réussite de l'écriture de Scholastique Mukasonga.
    La haine, la violence, les prémices de l'épuration ethnique de 1994 sont présents à chaque page du livre, à chaque moment du récit, dans chacune des paroles de certaines jeunes filles.
    Il n'y a pas de réel repère spatio-temporel mais l'aboutissement était inéluctable et l'on comprend, à la lecture de ce livre, que le génocide rwandais avait pris ses racines plusieurs dizaines d'années auparavant, se nourrissant dans un terreau de haine des Hutus envers les Tutsis alors que ces derniers avaient été à la tête du pays auparavant lorsque le pays était une colonie allemande : "Tu vois, Modesta, rien n'empêchera jamais les Tutsi de faire du trafic : même quand ils conduisent leurs filles pour la rentrée, il faut que ça leur rapporte.".
    En ce sens, comme si la claque que représente l'ensemble du livre ne suffisait pas, la fin vient assommer le lecteur tant elle est criante de vérité, avec un désespoir clairement exprimé et annonciateur du massacre qui aura lieu quelques années plus tard mais également avec une lueur d'espoir, d'apaisement, de retour à la paix : "Je ne veux plus rester dans ce pays. le Rwanda, c'est le pays de la Mort. [...] La Mort a établie son règne sur notre pauvre Rwanda. [...] Je reviendrai quand le soleil de la vie brillera à nouveau sur notre Rwanda. J'espère que je t'y reverrai.".

    "Notre-Dame du Nil" est un livre qui démontre clairement qu'au-delà de l'ordinaire, de la banalité d'une vie de pensionnat de jeunes filles, l'indicible et l'horreur ne sont jamais loin, tapis dans l'ombre et prêts à surgir au nom de soi-disant idéaux ethniques.
    C'est aussi une formidable ouverture sur l'Afrique, la complexité de ce continent, à travers le prisme d'un pays : le Rwanda.
    "Notre-Dame du Nil" est une lecture que je ne suis pas prête d'oublier et qui marque les esprits de façon permanente.


    Voici mon avis de l'époque (qui n'a pas évolué).

    Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne lecture et je l'espère une belle découverte ! :-D
    bina le 05 février 2013
    Voici ma version:

    Notre-Dame du Nil est le premier livre que j'ai lu pour le Prix Océans, et il m'a fait grande impression. Scholastique Mukasonga, qui se dit survivante du génocide du Rwanda en 1994, retrace l'ambiance du Rwanda d'avant, de la fin des années soixantes. Cette histoire se lit à travers la vie de pensionnaires d'un lycée de jeunes filles, près de la source du Nil. Cet établissement est chargé de donner une bonne éducation à une élite féminine, encadrée par une Mère supérieure stricte, et l'aumonier le père Herménégilde, qui veillent jalousement sur leurs protégées.
    Cette colonie de jeunes filles dans ce lycée catholique est le prétexte pour aborder l'histoire d'un pays fraichement indépendant, ses relations avec la Belgique, le point de vue des Blancs sur l'Afrique et ses habitants. C'est aussi l'occasion pour nous, lecteurs occidentaux, d'avoir une ouverture sur un pays connu presque uniquement pour ses massacres de 1994. Nous le voyons du point de vue de ses habitants, ce qu'un rwandais ne doit pas dire, pas faire, comment doivent se comporter les jeunes filles, les femmes dans cette société. Tout cela apparait en filigrane à travers les propos des jeunes personnes, et les remarques des religieuses de ce pensionnat.
    Ces paroles font ressortir aussi le climat politique de l'époque, et les relations que ce pays entretenait alors avec les Blancs. Nous voyons de quelle façon ceux-ci considèrent ces ‘'sauvages''. Il est question de donner aux jeunes filles des habitudes ‘'civilisées'', de leur faire manger des aliments dignes de ce nom (du corned-beef).

    Mais tout n'est pas rose au milieu de ces adolescentes. Gloriosa, Véronica, Modesta, Virginia, Immaculée, Goretti. Tous ces prénoms innocents cachent des personnalités variées, et surtout une querelle raciste loin de s'éteindre. A l'image du pays, le pensionnat accueille un quota de tutsi (10%) au milieu d'une majorité de ‘'vrais rwandais'' que sont alors les hutus de l'époque. Gloriosa, fille d'un homme politique hutu extrémiste, va distiller le venin dans le lycée, etconduire à la chasse aux tutsis, au prix de multiples mensonges, qui arrangent les dirigeants locaux. le tout se termine par une chasse aux jeunes filles tutsis, tragique pour certaines d'entre elles. Un pogrom qui n'est qu'une répétition de ce qui se passera moins de trente plus tard.
    Un beau roman, qui a valeur de tém
    oignage, et qui est un moyen pour l'auteur d'honorer la mémoire de ceux qu'elle a perdus.
    eowin le 06 février 2013
    Emprunté aujourd'hui! cela tombe bien :)
    Bibalice le 06 février 2013
    Bonne lecture Eowin !
    spleen le 06 février 2013
    Il y a beaucoup de réservations sur ce livre à ma bibliothèque donc je ne sais pas quand je pourrai le lire.
    Bonne lecture à tous et toutes et critiques intéressantes .
    RJuillet le 06 février 2013
    Pareil pour moi, je ne le lirai pas de suite, ma biblio ne l'a pas encore ...
    mais dès qu'il montre le bout de son nez, je me précipiterai car il a l'air vraiment bien !
    RoroBouquine le 07 février 2013
    Pas de club de lecture pour moi non plus ! Désolé :-/
    Analire le 08 février 2013
    J'ai lu ce livre dans le cadre de la Lecture commune de février 2012 sur Babelio.

    Malgré le prix Renaudot 2012 que Notre-Dame du Nil a reçu, je n'ai pas été emballé par l'histoire...

    Le récit est intéressant, j'y ai appris pleins de termes nouveaux, que je n'entendrais probablement plus jamais, mais qu'importe, maintenant, je les connais. La découverte de peuples différents est quelque peu inimaginable pour nous, européens, et très plaisant. On y apprend leurs conditions de vie, leurs religions, leurs habitudes... j'ai été plongé au coeur de ce lycée pour filles du Rwanda, emportée avec elles dans les aventures exceptionnelles qu'elles vont vivre.
    Notre-Dame du Nil m'a certes intéressé, mais je n'ai pas eu cette envie de découvrir rapidement la suite de l'histoire...

    J'ai quand même trouvé le récit un peu long... je m'ennuyais pendant certains passages, je lisais sans vraiment lire, je perdais le cours de ma lecture. Je ne suis pas réellement entré dans l'histoire, tous les peuples se mélangeaient dans ma tête, les noms des filles également, mais c'est surtout le côté politique qui m'a dérangé... je n'ai pas tout compris au roman, et je trouvais l'histoire un peu brouillon. De plus, je n'ai ressenti aucune émotions à lire ce roman : les personnages ne m'ont pas touchés, leurs histoires non plus... ce sont juste leurs conditions de vie qui m'ont émues, que je trouve horribles, monstrueuses, même.

    Notre-Dame du Nil m'a néanmoins permis de découvrir un autre univers, car l'Histoire africaine m'était encore inconnue à ce jour.


    Livre lu et critiqué ! Pour ma part, c'est une petite déception... en lisant chaque avis, je m'attendais à beaucoup mieux.
    myrtille81 le 08 février 2013
    Il me reste encore une vingtaine de pages, et pour l'instant je suis plutôt de ton avis DBC-Anaïs
    Critique à venir ce week-end !
    LiliGalipette le 08 février 2013
    Ohoh, des avis contraires ?? Bon, c'est normal, ça ne peut pas plaire à tout le monde.
    DBC-Anaïs : je trouve que l'aspect politique est subtilement traité, justement parce que les filles (disons les enfants de façon générale) reproduisent les comportements de leurs parents sans se rendre compte que tout n'est préjugé. Elles font une loi et une organisation d'un préjugé racial.
    myrtille81 le 09 février 2013
    Voici donc ma critique :

    Situé au sommet d'une colline, près de la source du Nil, Notre-Dame du Nil est un pensionnat catholique pour les jeunes filles de la haute-société rwandaise. Un lycée difficile d'accès qui doit former l'élite féminine de demain. Il accueille donc principalement des jeunes filles issues de la majorité Hutu, mais un quota de 10% de Tutsi est admis.
    Dans ce pensionnat qui vit en vase clôt, on voit se dessiner en miniature les mêmes problèmes que dans la société rwandaise. A savoir les relations complexes et parfois haineuses entre les deux "ethnies".
    Ce roman a été une vraie source de découvertes. Découverte d'une culture, abordée de façon agréable dans ses multiples aspects. Découverte de l'histoire de ce pays à laquelle l'auteur fait maintes allusions. de la société rwandaise, ses codes et inégalités qui sont abordés de façon subtile. Et la place de la religion face aux croyance ancestrales.
    J'ai été très émue par la façon dont l'auteur, qui a été victime de l'épuration ethnique, arrive à prendre un tel recul afin de sonder la source des relations conflictuelles entre Hutus et Tutsis, et entre les Rwandais et les Blancs. Et ça rend le roman d'autant plus puissant.
    Des passages peuvent même être plein d'humour et, tout de même, on sent que l'irréparable peut se produire.
    Les jeunes filles du pensionnat incarnent chacune les différences de la société rwandaise. Il y a Gloriosa, fille d'un politicien hutu qui prône l'épuration ethnique ; Modesta née d'un père hutu et d'une mère tutsi mise au ban de la famille, ; Immaculée qui, sous des aspects superficiels, ne se laisse pas dicter sa loi ; Véronica et Virginia deux jeunes filles tutsi pleines de rêves d'avenir mais qui sentent venir la catastrophe. Et les Sœurs blanches du pensionnat, les profs français et belges qui viennent en coopération et ne comprennent pas grand chose au pays qui les accueille.
    Mais si j'ai aimé ce roman pour sa subtilité dans le traitement du sujet et pour ce qu'il a à enseigner je n'ai malheureusement pas été "emportée" par l"histoire, qui manque d'un certain ressort. J'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages et à l'histoire avant le dernier tiers. En fait, je l'ai plus lu comme un témoignage que comme un roman. Rien cependant qui puisse me faire regretter ma lecture !
    merlette le 09 février 2013
    Je viens de terminer ce superbe roman et c'est en venant poster ma critique que je vois qu'il a été choisi par le club de lecture pour ce mois. Le hasard fait bien les choses! Je me joins donc à votre discussion pour y ajouter mon avis :-D

    Merci Madame Scholastique Mukasonga, la lecture de votre livre restera longtemps dans ma mémoire.
    Lorsque je suis allée passer un mois au Rwanda en 1980, j’avais 18 ans, l’âge très certainement de ces lycéennes, héroïnes de Notre-Dame du Nil. J’avais des amies rwandaises, tutsies et hutues. C’est donc avec beaucoup d’émotion que j’ai lu ce roman, que j’y ai retrouvé des paysages, des noms de communes, des ambiances mais aussi des visages, des complicités, des amitiés…Notre-Dame du Nil est un très beau roman. Son écriture simple et ses mots puissants nous décrivent des portraits tous attachants même si certaines jeunes filles ont des comportements et des propos radicaux, inexcusables. La toile de fond est une réalité effrayante et nous fait réfléchir sur des sujets universels : Comment la haine de l’autre se révèle et justifie les pires actes? Comment la manipulation et la violence servent à assouvir la soif de pouvoir?
    LiliGalipette le 09 février 2013
    Bravo Merlette, vous parlez très bien de ce roman ! :)
    merlette le 09 février 2013
    Merci LiliGalipette.
    ... C'est peut-être parce que la situation du Rwanda est loin de m'être indifférente. J'ai des souvenirs si merveilleux....
    LiliGalipette le 09 février 2013
    C'est pour ça que ton billet est si puissant : on ressent ton lien avec ce pays.
    marsouche le 12 février 2013
    Bonjour à tous!

    Je suis nouvelle sur Babelio et je trouve ce site génial! Je vais aller me procurer ce livre et vous donnerais mon avis! Merci pour la proposition!





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